Cycle « Un texte, un mathématicien »

Grà¢ce à  une mise en perspective historique, ce cycle permet d’illustrer la vitalité des mathématiques actuelles. A partir d’un texte mathématique publié il y a plusieurs dizaines d’années, le conférencier, un mathématicien de haut niveau, explique comment des questions posées à  l’époque mènent à  des problèmes de recherche actuels. Histoire, mathématiques et biographie se mêlent dans des conférences qui se déroulent sur le site François-Mitterrand de la Bnf et qui sont ouvertes à  un large public.

Une partie de l’amphithéà¢tre est réservé aux lycéens qui ont également l’opportunité de profiter d’une découverte guidée des ressources de la BnF. Les conférences peuvent être préparées dans les lycées par une intervention préalable d’un chercheur.

Depuis 2010, les conférences sont captées et le résultat est mis à  disposition sur les sites internet. Une brochure contenant une présentation est une bibliographie est éditée.

Informations pratiques

Fréquence : Quatre conférences annuelles depuis 2005.

Porteurs principaux : BNF, SMF

Partenaires scientifiques et pédagogiques : Animath

Mesure de l’impact

L’amphithéà¢tre de 400 places est régulièrement complet et accueille 160 lycéens d’Ile-de-France.

Exposition « Pourquoi les mathématiques »

A la suite de l’année internationale de mathématiques (2000), Minela Larcon, chargée des sciences de base à  l’UNESCO, a proposé de mettre en place une projet d’exposition de mathématiques itinérante internationale.

C’est ainsi que l’exposition «Â Pourquoi les mathématiques ?  » est née sous l’impulsion du professeur Jin Akiyala de l’université Toka௠puis du CCSTI de la région Centre.

Accessible à  un large public, l’exposition (réalisée en anglais, espagnol et français) présente une dizaine de thèmes traités sous forme d’expériences interactives, d’objets, d’images, de video, de simulations et de démonstrations commentées. Elle est maintenant complétée par une exposition virtuelle.

Informations pratiques

Fréquence : Trois versions de l’expositions ont été réalisées.

Porteur principal : Centre sciences.

Partenaires scientifiques et pédagogiques : UNESCO, université Pierre et Marie Curie, l’International Commission on Mathematical Instruction (ICMI), université Ataneo de Manille, université Toka௠de Tokyo, Palais de la découverte.

International : Cette exposition est un exemple de collaboration internationale tant au niveau de sa conception (cf. les partenaires scientifiques) qu’au niveau de sa circulation (depuis 2004, elle a été présentée dans plus de cent villes sur l’ensemble des continents).

Mesure de l’impact

La fréquence de présentation de cette exposition (100 villes en 6 ans) est un bon signe de son impact.

Exposition – Evariste Galois: un mathématicien dans l’histoire

Dans le cadre du bicentenaire de la naissance d’evariste Galois, La Fondation Sciences Mathématiques de Paris, l’Institut Henri Poincaré et la Société Mathématique de France s’associe pour organiser une exposition intitulée « Evariste Galois, un mathématicien dans l’histoire ».

Lieu et dates:

A l’Institut Henri Poincaré (11 Rue Pierre et Marie Curie, Paris Ve) du 17 octobre au 21 novembre.

Visiter l’exposition avec une classe.

Des formules de visite de l’exposition pour les classes de lycées vont être mises en place. Toutes les informations pratiques seront bientà´t disponibles.

Cap’maths – Panorama général des actions

Depuis de nombreuses années, un nombre important d’acteurs se sont investis dans le développement d’activités de découverte des mathématiques. Le dynamisme en la matière est proportionnel à  la passion des acteurs – souvent bénévoles – et la variété dans la nature des actions permet de multiplier les portes d’entrée dans le monde des mathématiques pour les jeunes et le grand public. Cette variété ne va pas à  l’encontre d’une certaine cohérence puisque certaines activités préparent en amont ce qui sera approfondi en aval.

Nous présentons un bref panorama des actions mises en place par les acteurs qui se sont réunis autour du projet de consortium Cap’Maths

Accéder aux mathématiques

Conscients de l’image biaisée dont les mathématiques jouissent auprès des jeunes et du grand public, bon nombre d’acteurs ont mis en place des activités de découverte qui ne nécessitent pas un investissement important de la part du public. Il s’agit de grand «Â portails  » d’accès aux mathématiques.

Activités de jeux mathématiques, de problèmes et de concours.

La découverte de la démarche analytique des mathématiques peut être réalisées sous forme de jeux, pratiqués seul ou à  plusieurs. L’équipe Maths à  modeler et le Comité international des jeux mathématiques (CIJM) proposent ainsi des activités de découverte de ces jeux dans les établissements scolaires et culturels ou à  l’occasion des différentes «Â fêtes de la science  ». Ces activités peuvent être présentées selon différentes modalités: ateliers, chasse au trésor…

Le CIJM organise annuellement le salon de la culture et des jeux mathématiques à  Paris qui est l’occasion de rassembler tous les acteurs autour de cette thématique.

Ces jeux peuvent parfois prendre la forme de problèmes, parfois élémentaires, mais requérant de bonnes capacités analytiques et déductives. Les activités qui regroupent ces problèmes prennent la forme de concours ou de compétitions en temps limité.

Cette forme permet d’abolir les barrières géographiques puisqu’une partie de ces concours et compétitions peuvent être réalisées par correspondance (par internet), comme c’est le cas pour les qualifications du championnat des jeux mathématiques et logiques organisé par la Fédération française des jeux mathématiques. Par ailleurs, ces championnats permettent d’insuffler une dynamique locale autour de ces problèmes puisque les demi-finales sont organisées par région. Toutes ces compétitions, comme les tournois organisés lors du salon de la culture et des jeux mathématiques, ont une forte dimension internationale : ainsi le concours Kangourou sans frontière atteint-il 6 millions de participants de 46 pays.

Enfin, notons que certaines de ces activités ont un aspect transgénérationnel, impliquant les familles en même temps que les enfants. Elles peuvent également être à  l’interface des disciplines, comme le Trophée Lewis Carroll qui allie mathématiques et français.

Editions, publication et production de documentaires

La diffusion de différents types de media permet de répandre la culture mathématique vers un large public et sur un vaste territoire. Elle prolonge sur une longue période les efforts consentis lors de la conception des documents. A cà´té de sa valeur intrinsèque documentaire, le media profite d’une force supplémentaire lorsqu’il est, comme c’est souvent le cas (salon des étudiants, interventions dans les écoles…), accompagné d’un contact et d’un échange avec un mathématicien.

Les documents permettent de corriger l’image que les mathématiques possèdent auprès du grand public en agissant sur plusieurs axes. Ainsi, les brochures « L’explosion des mathématiques » et « Zoom sur les métiers des mathématiques », largement diffusées (15000 exemplaires pour la première et 46000 exemplaires pour la seconde) illustrent la place que jouent les mathématiques dans les avancées technologiques actuelles et démystifie le métier de mathématicien.

En ce qui concerne le monde de l’édition papier, il faut noter que les différents événements annuels, les différents concours et les différentes expositions sont également l’occasion de publier des brochures qui peuvent être valorisée indépendamment des événements qui les ont fait naître.

La relative accessibilité de la technologie de l’image de synthèse a permis la réalisation de films qui illustrent pas à  pas des concepts parfois avancés des mathématiques et de mettre en valeur la part essentielle de l’intuition dans l’activité mathématique. Les films « Dimensions » et « Mais o๠est donc passé le petit cà´té », réalisés sur la base du pur bénévolat et diffusés entièrement gratuitement, sont remarquables en la matière. Dimensions a eu un succès international considérable ; le DVD propose plusieurs langues : allemand, anglais, arabe, espagnol, français, italien, japonais et russe, et des sous-titres en allemand, anglais, arabe, bosniaque, chinois, espagnol, français, grec, hébreu, italien, japonais, néerlandais, portugais, russe, serbe (latin et cyrillique), slovène, tchèque, turc.

L’enregistrement vidéo de différentes conférences grands publics (comme le cycle de conférence « Un texte, un mathématicien » ou le cycle « Une question, un chercheur ») qui leur donne une deuxième vie ou la réalisation d’entretiens audiovisuels présentant des rencontres avec des mathématiciens (comme « La passeggiata, battement d’ailes au Jardin du Luxembourg ») sont diverses occasions de répondre à  la question «Â Qu’est-ce que les mathématiques aujourd’hui?  ».

Enfin, les mathématiciens ont bien entendu profité des nouvelles technologies de l’information pour assurer une visibilité à  leur discipline. Au niveau institutionnel, la revue électronique « Images de maths » du CNRS-INSMI et le portail « Interstice » de l’INRIA proposent des actualités régulières rédigées par des professionnels. De nombreux sites internet très riches vivent également grà¢ce à  la spontanéité de personnalités dont l’implication n’a d’égal que la passion.

Pratiquer avec un mathématicien

Quoi de plus efficace pour découvrir une discipline que de la pratiquer en situation de chercheur? Plusieurs acteurs proposent aux jeunes de partager une telle expérience, le temps d’un après-midi. Ainsi, les IREM proposent les Rallyes sur le territoire national et la Cité des géométries propose ses laboratoires dans la région du Nord. Il s’agit dans les deux cas de résoudre des problèmes «Â pour chercher  » sans souci de sélection.

Conférences et rencontres

De nombreuses conférences permettent aux jeunes et au grand public de découvrir les différents aspects des mathématiques. La tradition est ancienne et l’expérience est grande. Plusieurs laboratoires de mathématiques proposent de telles conférences dans les établissements secondaires voisins. Elles peuvent également trouver leur place dans les cycles de formation des universités ouvertes, comme à  Lyon. La SMF et Animath ont mis en place une action, les « Promenades mathématiques », avec un catalogue de conférences et de conférenciers et un mécanisme simple permettant l’organisation des conférences dans les établissements scolaires.

Des cycles de conférences par des mathématiciens de grande réputation sont l’occasion d’attirer l’attention du public sur l’excellence française en la matière. Comme exemple citons le cycle « Un texte un mathématicien » organisé par la BnF et la SMF, en partenariat avec France Culture, Tangente et Animath, ainsi que le cycle « Une question, un chercheur » organisé par la SMF pour les classes préparatoires et les licences. Il est également possible de profiter de la visibilité des grands événements mathématiques pour ponctuellement agir au niveau du grand public, comme ce fut le cas pour la journée grand public organisée pour la remise des prix de l’Institut Clay.

Des rencontres plus informelles sont l’occasion d’échanges. Ainsi, la Société française de Statistique organise les cafés de la statistique, lieu de débat autour du rà´le de cet outil dans la société. Les rencontres peuvent également cibler les jeunes. Par exemple, le projet «Â Les maths, ça sert!  » porté par Animath avec le soutien de la fondation C.Genial, permet aux classes de collège et de lycée d’accueillir un utilisateur professionnel des mathématiques (de l’ingénieur au capitaine de navire) dans le but de faire découvrir que les mathématiques apprises à  l’école sont d’un usage quotidien dans nombre de métiers.

D’autres événements de rencontres permettent d’agir spécifiquement sur un public victime de disparité sociale, géographique ou culturelle. Les journées «Â Filles et maths: une équation lumineuse  », qui sont organisées par Animath et femmes et mathématiques, ont ainsi comme un des principaux temps forts des rencontres en tables rondes entre élèves et femmes engagées dans la vie professionnelle, comme ingénieures ou mathématiciennes.

Expositions et lieux dédiés

Qu’elles profitent d’un lieu dédié (comme pour l’espace Turing) ou qu’ils s’agissent de dispositifs ambulants, de nombreuses expositions permettent de multiplier les points d’accès à  la culture mathématique. Au moins une vingtaine d’expositions sont recensées chez les acteurs qui se sont rassemblés autours de Cap’Maths. Elles sont réalisées et distribuées par la Cité des géométries, le CIJM, les CCSTI (Centre sciences, Scientipà´le-Savoirs-Sociétés…), ou des laboratoires et départements.

Approfondir la démarche mathématique.

Les activités déjà  présentées permettent d’éveiller le public à  la richesse des mathématiques. Mais les acteurs de l’animation mathématique ont également développé des activités qui permettent un approfondissement de la démarche mathématique et requiert un investissement important de la part des jeunes. Bien qu’elles participent toutes à  l’amélioration de l’image des mathématiques auprès des jeunes, elles peuvent également servir d’autres objectifs : atténuer les disparités sociales et géographiques dans l’accès aux études supérieures (tutorats et universités d’été) ou canaliser les énergies des élèves aux talents déjà  très affirmés.

Ateliers de recherche

De nombreuses associations et de nombreux départements proposent aux élèves, du primaire à  la licence, de découvrir les activités de recherche en mathématique par un travail de longue haleine en collaboration avec un ou plusieurs chercheurs. C’est l’objet des ateliers Maths en jeans, coordonnés par l’association éponyme, des ateliers Maths à  Modeler, des stages Hippocampe portés par les IREM et des labos de la Cité des géométries. Ces actions consistent à  faire réfléchir les élèves en groupe, autour de situations-problèmes parfois issues de réelles thématiques de recherche. Les ateliers s’organisent en cycle de plusieurs séances hebdomadaires (parfois sur deux trimestres!). Les stages, quant à  eux, concentrent le travail de recherche sur trois jours consécutifs, avec un encadrement constitué exclusivement d’universitaires. Les ateliers et les stages sont en général couronnés d’un événement de restitution. Dans le cas de Maths en jeans, les congrès rassemblent annuellement plus de 1200 élèves issus de la France et d’Europe; les élèves y font une présentation orale et participent à  une séance de posters en présence de chercheurs extérieurs. Dans le cadre de Maths à  modeler, les élèves présentent leurs travaux dans un séminaire. Dans le cas d’Hippocampe, c’est à  l’issue du stage que les élèves présentent leurs résultats.

Certaines de ces actions ont un axe «Â égalité des chances  ». Ainsi, des ateliers Maths à  modeler et Maths en jeans et des stages Hippocampe sont organisés pour des classes de ZEP, des classes de la deuxième chance ou des unités pédagogiques d’intégration (pour élèves avec lourds handicaps psychologiques).

Ces actions sont complémentaires : un atelier Math en jeans peut par exemple développer au cours de l’année le thème abordé lors d’un stage Hippocampe.

Universités et stages d’été

L’année 2010 a vu naître des nouvelles initiatives à  destination des jeunes lycéens des zones géographiquement difficiles. Il s’agit des universités d’été à  Bobigny, Lille et Orléans (respectivement portées par les associations Science Ouverte et Animath, par l’Université Lille 1 et par le centre Galois ; un projet de stage résidentielle en Savoie intitulé Maths’les vacances sera porté par Polytechnique en juillet 2011). Le principe de ces universités d’été est commun : il s’agit de réunir des lycéens intéressés par les sciences mais qui n’y ont (culturellement ou socialement) pas un accès aisé pour leur proposer des mini-cours, des conférences, des ateliers, des visites de labos, des rencontres avec des professionnels… Si les mathématiques sont la porte d’entrée commune à  ces différentes actions, c’est parce qu’il s’agit du langage commun de l’ensemble des sciences.

Dans le but de généraliser ces initiatives, l’Education Nationale, en partenariat avec la Fondation sciences mathématiques de Paris et Animath, ont développé un nouveau dispositif intitulé MathC2+. Il s’agit de rassembler autour d’un label les initiatives qui permettent aux élèves qui sont intéressés par les maths mais qui sont issus de milieux dans lequel la science n’est traditionnellement pas un premier choix de pratiquer les mathématiques pendant les vacances, hors du cadre scolaire.

En ce qui concerne l’encouragement des talents existants, ils existent également différents projets de stages et d’universités d’été. Ainsi, Animath organise annuellement deux stages de préparation aux problèmes des olympiades internationales (ces stages accueillent quelques élèves allemands et italiens). Les lauréats des concours Kangourou et Kangourou sans frontières se voient proposer un stage international «Â Séjour-Rencontre Kangourou sans frontières  ». Par ailleurs, 2011 verra naître une école d’été International Mathematical Summer School qui suit le modèle existant depuis de nombreuses années à  Dubna, en Russie.

Clubs et tutorats

Plusieurs projets de clubs ou de tutorats réguliers existent sur l’ensemble du territoire. Ces actions peuvent concerner un public de zones difficiles comme le tutorat Science ouverte – Animath dont l’objectif est de fournir aux lycéens des outils méthodologiques supplémentaires pour appréhender les études supérieures.

D’autres clubs proposent aux élèves aux talents déjà  affirmés de venir découvrir de nouveaux aspects des mathématiques en s’amusant et, accessoirement, de préparer les différentes olympiades et compétitions (olympiades académiques, olympiades internationales…). De tels clubs existent à  Lille, à  Strasbourg, à  Lyon, à  Orsay, à  Marseille… Ils sont portés par des doctorants ou des chercheurs volontaires.

En ce qui concerne la formation des futurs candidats aux concours de type olympiades, olympiades internationales, on peut également citer le tutorat par correspondance organisé par Animath pour les élèves de 3ème et 2nde, ainsi que la préparation à  l’Olympiade internationale assurée par l’Olympiade française de mathématiques.

Concours de projets scientifiques

En 2009, l’université Paris-Sud 11 a créé une compétition internationale annuelle originale : l’International Tournament of Young Mathematicians. Les sujets, qui sont travaillés par équipe de lycéens, sont connus de nombreux mois à  l’avance et sont présentés et débattus durant le tournoi. Ce tournoi a connu dès la première année un véritable succès, a eu lieu à  nouveau à  Orsay en 2010, et sera organisé à  Minsk en Biélorussie en 2011. En avril 2011, un concours français sera organisé sur le même principe à  Orsay, le Tournoi français des jeunes mathématiciens. Les lauréats de ce concours participeront au tournoi international à  Minsk.

La participation de projets mathématiques dans les concours de projets scientifiques généralistes C’Génial et Faites de la science est quantitativement limitée, mais avec des projets de très grande qualité. Ainsi, le club de mathématiques du collège Albert Camus à  Miramas a remporté deux fois le concours Faites de la science et a été lauréat du concours C’Génial en 2010. Il a été retenu pour représenter la France au concours européen Science on Stage, en avril 2011 et au concours Intel à  Los Angeles en mai 2011. L’atelier des collèges “Le vieux Colombier” au Mans et “Le vieux chêne” à  La Flèche (72) ont été primés au concours C’Génial en 2009. L’atelier Maths en Jeans du lycée climatique d’altitude de Briançon a également été primé plusieurs fois dans le concours Faites de la science.

La formation à  la communication

L’animation des différentes activités présentées demande de mobiliser de nouvelles compétences sur lesquels il est utile de se former. Pour cela, les animateurs peuvent profiter des formations continues et des cycles de conférences des IREM (et de leur publication, comme le Journal L’Ouvert), des colloques organisés par la Cité des géométries, des valises pédagogiques mises à  disposition par l’association Maths à  modeler, par le CIJM, par la Cité des géométries…, des stages PAF…
L’excellence en la matière est récompensée par le prix d’Alembert décerné tout les deux ans par la SMF.

Cie les ateliers du spectaccle

« Les ateliers du spectacle » est une compagnie francilienne qui propose deux pièces à  caractère mathématique.

Le t de n+1

(extrait du descriptif)

Le t de n-1 est un spectacle pour trois acteurs-manipulateurs qui retrace les étapes d’un raisonnement insolite pour aboutir à  une étrange démonstration.

L’apéro mathématiques

(extrait du descriptif)
L’apéro mathématiques est le résultat d’entretiens menés avec des mathématiciens, de discussions autour de leur médote : leur méthode dans ce qu’elle a de personnel et singulier, voir d’a-méthodique. L’apéro met en scène les portraits de ces mathématiciens. Il a lieu à  la tombée du jour, autour d’un verre, de radis aux racines carrées et d’oeufs cubiques.

L’IREM d’Aix-Marseille

L’Institut de Recherche sur l’Enseignement des Mathématiques d’Aix-Marseille est uns service commun de l’Université de la Méditerranée (Aix-Marseille II). Il est situé sur le Campus de Luminy, dans les locaux de la Faculté des Sciences. En outre, il est intégré au réseau national des IREM, piloté par l’Assemblée des Directeurs d’IREM.

Ses missions sont celles de tous les IREM, en particulier :

 la formation initiale permanente des maîtres en mathématiques et en informatique, leur maintien en contact avec la science vivante;

 la recherche concernant la didactique, l’innovation pédagogique dans les domaines liés aux mathématiques et à  l’informatique;

 la réflexion sur les évolutions de l’enseignement des mathématiques et sur leur insertion dans un contexte pluridisciplinaire.

L’IREM d’Aix-Marseille se distingue en ce que, s’appuyant sur ses contacts privilégiés avec l’enseignement secondaire, il a particulièrement développé ses activités de diffusion de la culture mathématique et scientifique. Il s’est ainsi peu à  peu constitué comme un lieu d’échanges entre l’enseignement secondaire, l’Université et le monde de la recherche. Cette situation s’est formalisée en 2008 avec la création du laboratoire Pythéas.

Union des professeurs de spéciales

L’union des professeurs de spéciales (UPS) est une association qui regroupe les professeurs de chimie, mathématiques et physique des classes préparatoires scientifiques aux grandes écoles (hormis les BCPST-véto et les TB).

Elle a pour objet

 de promouvoir un enseignement de qualité dans les classes préparatoires scientifiques suivantes : MPSI, PCSI, PTSI, TSI, TPC, MP, MP*, PC, PC*, PSI, PSI*, PT, PT* et ATS de l’enseignement public ;

 de veiller au fonctionnement de ces classes, afin qu’elles disposent des moyens de leur mission et que ces moyens soient équitablement répartis ;

 de s’assurer de l’égalité des chances des étudiants de ces classes, de défendre les concours nationaux préparés par ceux-ci et de veiller à  leur régularité ;

 de défendre les intérêts moraux et matériels des professeurs de ces classes ;

 d’organiser toutes les relations utiles avec les grandes écoles ;

 de favoriser et d’animer la communication scientifique et pédagogique entre les membres de l’association et avec les autres acteurs de l’enseignement et de la recherche.

Cie de l’Ile logique

« L’Ile logique » est une compagnie qui proposent des spectacles de clown scientifiques. Vulgarisation par des animations, déambulation, clowns contradictoires… tout les moyens théatraux sont bons pour aiguiser le sens la critique et donner goà»t au raisonnement scientifique.

Parmi les productions, « Pilouface, quand les clowns tombent sur la tranche… » est une pièce tout public (à  paritr de 6 ans) qui mêlent mathématiques, logique et physique sur le ton de l’absurde afin d’aborder, pour la dédramatiser, la question de l’échec et de l’autorité dans les sciences.

La compagnie est dirigée par Cédric Aubouy qui a enseigné pendant plus de 10 ans les mathématiques en Collège et en Lycée et est titulaire d’un DEA de logique.

Théâtre – Liens

Voici quelques références internet (à  compléter) permettant d’approfondir le sujet des mathématiques vue par l’oeil des auteurs de théà¢tre.

 Le Théà¢tre de sciences est une base de donnée d’auteurs et de pièces sur les sciences.

 Le site Scènes de Méninges propose une base de données de spectacles à  caractère scientifique.

IOI 2011 – Les résultats

L’équipe française qui a participé aux IOI 2011 en Thaà¯lande revient avec deux médailles: une médaille d’or et une médaille de bronze. Les participants étaient

 Paul Kirchner (Médaille d’or),

 Jules Pondard (Médaille de bronze),

 Georges-Axel Jaloyan,

 Mendes Oulamara.

Rappelons qu’ils ont été préparés, sélectionnés et accompagnés par l’association France-IOI.

Félicitations à  tous les candidats!