Quentin Aubertot, 1er prix série STI

Retour sur la cérémonie

«La cérémonie était rythmée et vivante. Les conférences intéressantes, particulièrement celle de M. Pierre-Louis Lions. J’ai aimé sa simplicité et son enthousiasme contagieux. Pour la remise des diplà´mes, j’ai eu le sentiment agréable que pour une fois la filière STI était considérée à  part entière. J’ai choisi une filière STI car j’ai quelques difficultés dans les matières littéraires et d’avantage de facilités et de goà»t pour les matières scientifiques. J’envisage de suivre une classe prépa TSI pour entrer dans une école d’ingénieurs dans le domaine de la mécanique. »

Pourquoi les olympiades académiques?

«J’ai toujours aimé les énigmes mathématiques et la résolution des casse-têtes. En seconde nous avions participé avec ma classe au rallye mathématique et cela m’a donné envie de tenter ma chance aux olympiades (je voulais juste essayer et je ne pensais pas être classé au niveau national). »

A part ça…

«Mes hobbies sont le sport et les jeux vidéos. J’ai fait de l’athlétisme (du saut à  la perche et des haies), du tennis de table, du hand-ball et je découvre le tennis. »

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Juliette Chevalier, 2ème prix série ES

Je ne pensais pas qu’on pouvait trouver du plaisir […] à  chercher des réponses..

«C’est en ne sachant pas à  quoi m’attendre que je suis arrivée ce mercredi matin au ministère. J’étais à  la fois excitée et anxieuse de ne pas réellement être à  ma place parmi tous ces passionnés de math. Je ne m’inclus pas dans les “passionnés” car ce serait mentir: les mathématiques me plaisent car elles sont un outil pour atteindre une certaine vérité, mais également pour la motivation et l’acharnement dont il faut faire preuve pour venir à  bout de certains problèmes, et pour tout ce qu’il me reste encore à  découvrir. Mais il est très probable que je n’orienterai pas mes études vers les mathématiques, et que ma profession ne sera ni ingénieure, ni chercheure.
Je n’ai jamais vraiment aimé les math au collège : je n’y voyais pas de grand intérêt. Pourtant, en 2nde, sans raison apparente, j’ai commencé à  avoir de très bonnes notes sans travailler plus, et peu à  peu cela a fait disparaître ce désintérêt. Cette année, je n’ai pas eu de notes brillantes en math, mais quand notre professeur nous a parlé des olympiades, je me suis simplement dit “pourquoi pas?”, j’avais envie de voir à  quoi cela pouvait ressembler, car j’en avais beaucoup entendu parler en 4ème. Quand les sujets nous ont été distribués, c’était la panique. Après m’être calmée et être parvenue à  me concentrer, j’ai tout de même réussi à  répondre…! Au cours des 4h, chaque fois que je sentais que je franchissais une étape, que je me rapprochais d’une réponse, j’avais une bouffée d’adrénaline. Je ne pensais pas qu’on pouvait trouver du plaisir à  passer 4h devant sa feuille à  chercher des réponses à  des problèmes relativement tordus! Quand je suis sortie de l’épreuve, parce que j’avais passé 4h heures étonnamment agréables, et que passer 4h de plus à  plancher sur d’autres exercices ne m’aurait pas dérangée. »

Retour sur la cérémonie

«J’avais quelques appréhensions en arrivant à  la remise des prix nationale: et si l’on se rendait compte que je n’étais pas passionnée? Finalement, la cérémonie s’est très bien passée, j’ai beaucoup aimé la conférence du matin (bien que le conférencier ait eu tendance à  tous nous considérer comme élèves de la filière S “Quand vous ouvrez votre livre de physique, de chimie ou de bio…”. Le nombre de filles présentes m’a beaucoup étonnée, voire déçue!! »

A part les maths?

«Je suis dans un lycée qui a la particularité de séparer les cours de math des ES en 3h en français et 3h en allemand; ce qui permet d’avoir des approches réellement très différentes sur les mêmes notions. En dehors des cours, je fais du théà¢tre, du piano, de la danse et de la guitare. J’aime énormément l’art, notamment la photographie, le cinéma et la poésie, et parmi mes rêves ou projets d’avenir, être photoreporter (j’ai toujours beaucoup voyagé dans le monde entier avec mes parents ce qui m’a appris à  aimer la différence). J’envisage des études de journalisme ou de politique : je croise les doigts pour avoir Sciences Po. Comment est-ce que j’imagine mon avenir? Coloré! Riche en émotions. »

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Thomas Budzinski, 1er prix série S

Retour sur la cérémonie

«Cette journée a été très agréable, j’ai trouvé les conférences vraiment intéressantes. C’était également une très bonne surprise d’avoir la première place, je ne m’y attendais pas. Enfin, j’ai commencé à  lire les livres qu’on nous a donnés, et ils semblent passionnants. »

Tombé dedans quand il était tout petit….

«Je suis passionné par les maths depuis que je suis tout petit, peut-être parce que ma mère est prof. Je n’ai donc pas hésité à  participer à  ce concours quand j’ai su qu’il existait.
Je fais pas mal de maths en dehors du lycée, et je voudrais bien en faire mon métier, en faisant de la recherche par exemple. Je pratique aussi le tennis de table, et j’aime le jonglage, le Rubik’s cube… »

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Solène Moulin, 2ème accessit série S

Retour sur la cérémonie

«Cette journée du 10 juin a été un grand moment de plaisir pour moi. Les conférences proposées étaient très interessantes même si j’avoue ne pas avoir tout compris à  celle de M. Gilles Dowek et la demonstration sur les algorithmes. La découverte de l’INRIA et les rencontres que j’ai faites avec plusieurs membres de l’INRIA m’ont rendue impatiente de découvrire les chercheurs et le cite lors de la journée découverte que l’on nous a offerte. C’était une journée enrichissante et riche en émotions. »

Pourquoi avoir participé au concours?

«Ce que j’aime plus particulièrement dans les maths c’est les exercices de recherche qui font appel à  notre logique. Je suis souvant fascinée devant certaines propriétés, démonstrations ou théorèmes : je trouve ça remarquable. Lorsqu’on m’a parlé des Olympiades de mathématiques, je me suis dit pourquoi pas et j’ai tenté juste pour essayer. Ce fut une grande surprise d’apprendre que j’étais lauréate car je n’avais rien fait pour. Et je garde maintenant un très bon souvenir de ce concours. »

Et à  part les math?

«Je suis plutà´t serieuse dans tout ce qui concerne l’école. En dehors, je joue de l’accordéon depuis déjà  9 ans. Je fais aussi des aériens (trapèze et tissu) à  l’école de cirque de Lyon. Je souhaiterais, après le bac, entrer en prépa bcpst pour faire une école d’ingénieur agro-alimentaire. »

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C.Génial 2009

La géométrie du tas de sable, le projet de mathématiques du collège le Vieux Colombier du Mans (72), est arrivé en 8ème place.

Ses récompenses :

 Prix Collège (chèque de 450 € offert par Objectif Science)

 Prix de la fondation C.Génial (visite d’un site d’entreprise SNCF)

Cycles ” Un texte, un mathématicien ” jusqu’en 2009

Cycle 2009

Le programme 2009 du cycle de conférences « Un texte, un mathématicien », organisé par la Société mathématique de France et la Bibliothèque nationale de France :

21 janvier 2009 – 18 h 30
John Nash, des mathématiques au prix Nobel
par Ivar Ekeland (Professeur émérite à  l’université Paris-Dauphine, professeur à  l’université de Colombie britannique à  Vancouver)

11 février 2009 – 18 h 30
Sous le fer à  cheval, la plage : Les travaux de Stephen Smale
par Viviane Baladi (Directrice de recherche au CNRS)

18 mars 2009 – 18 h 30
Georg Cantor et les infinis
par Patrick Dehornoy (Professeur à  l’université de Caen, membre senior de l’Institut universitaire de France)

8 avril 2009 – 18 h 30
Leonhard Euler, ou l’art de donner un sens à  ce qui n’en avait pas
par Jean-Pierre Ramis (Professeur à  l’université Paul Sabatier, membre senior de l’Institut universitaire de France, membre de l’Académie des sciences)

Détails disponibles ici .

Comme ces dernières années, Animath est partenaire pour faire venir des classes ou des groupes de lycéens (niveau Term. S de préférence, éventuellement 1ère S ou Term. ES spé. math) à  ces conférences. Dans la plupart des cas, nous pouvons organiser une « Promenade mathématique » préliminaire, en faisant venir un chercheur dans l’établissement quelques jours avant la conférence afin d’y préparer les élèves. Une visite de la BNF avant la conférence peut aussi être organisée. Les professeurs peuvent s’adresser dès que possible à  nous par mail (sélectionner “Promenades mathématiques” en objet).

Cycle 2008

Le programme 2008 du cycle de conférences « Un texte, un mathématicien », organisé par la Société mathématique de France et la Bibliothèque nationale de France :

 23 janvier 2008 – 18 h 30

“Du pli cacheté de Dà¶blin aux équations différentielles stochastiques”

La publication en décembre 2000 du pli cacheté de Wolfgang Dà¶blin a mis en évidence qu’il était, peu avant sa disparition en 1940, en possession de résultats fondamentaux concernant la théorie des probabilités, qui ne seront redécouverts qu’environ vingt ans plus tard.

Marc Yor (Professeur à  l’université Paris VI, membre de l’académie des sciences)

 13 février 2008 – 18 h 30

“Le triangle de Pascal et ses propriétés”

Le triangle de Pascal est un tableau de nombres doté de très nombreuses propriétés. Il fut inventé en 1654. On en verra quelques unes, dont un lien surprenant avec la distribution des nombres premiers, problème fondamental des mathématiques.

Christophe Soulé (Directeur de recherche au CNRS-IHES, membre de l’académie des sciences)

 19 mars 2008 – 18 h 30

“Lucien Le Cam : comprendre la géométrie d’une expérience statistique”

Lucien le Cam, mathématicien d’origine française parti préparer son doctorat à  Berkeley en 1947, fut une des figures majeures de la modernisation des statistiques, notamment par un article paru en 1964 dans la revue “Annals of Mathematical Statistics”. L’influence de cet article est très importante depuis lors.

Dominique Picard (Professeur à  l’université Paris VII)

 9 avril 2008 – 18 h 30

“Alan Turing et la morphogenèse”

Dans les années précédant sa disparition tragique en 1954, Alan Turing, considéré aussi comme un des fondateurs de l’informatique, s’est intéressé à  la compréhension mathématique de certains mécanismes fondamentaux en biologie, notamment sur la genèse des formes. Son article “Une théorie de la morphogenèse des plantes basée sur les équations de diffusion-réaction” intéresse aujourd’hui les mathématiciens comme les biologistes.

Henri Berestycki (Directeur d’études à  l’EHESS)

Détails disponibles ici .

Cycle 2007

Le programme 2007 du cycle de conférences « Un texte, un mathématicien », organisé par la Société mathématique de France et la Bibliothèque nationale de France :

 17 janvier 2007 – 18 h 30

“Le symbolisme mathématique : des figures aux nombres et à  leurs transfigurations ”
Autour du texte “Introduction à  la Mécanique” de Lagrange.
Pierre Cartier (Directeur de recherche émérite au CNRS)

 14 février 2007 – 18 h 30

“Jean Leray et les fondements mathématiques de la turbulence”
Autour du texte : “Sur le mouvement d’un fluide visqueux remplissant l’espace” de J. Leray, article paru en 1934 dans Acta Mathematica.
Jean-Yves Chemin (Professeur à  l’université Pierre et Marie Curie)

 14 mars 2007 – 18 h 30

“D’une lettre oubliée d’Euler (1707-1783) à  la combinatoire et à  la physique contemporaine”
Autour de la Lettre de Leonhard Euler à  Christian Goldbach de 1751
Xavier Viennot (Directeur de recherche au CNRS, Université Bordeaux I)

 23 mai 2007 – 18 h 30

“De la théorie de la spéculation aux mathématiques de l’aléatoire : un aller-retour”
Autour du Texte : “Théorie de la spéculation” de Louis Bachelier, article paru en 1900 aux Annales scientifiques de l’Ecole normale supérieure.
Nicole El Karoui (Professeur à  l’Ecole polytechnique)

Détails disponibles ici .

Cycle 2006

Le programme 2006 du cycle de conférences « Un texte, un mathématicien », organisé par la Société mathématique de France et la Bibliothèque nationale de France :

11 janvier 2006 – 18 h 30
Yves Meyer : “Pourquoi Lebesgue essayait de mesurer les surfaces, et n’y arrivait pas ?”

Mesurer les surfaces paraît un problème simple à  première vue. Pour un rectangle, c’est bien le cas. Mais mesurer l’aire de la surface tourmentée de l’Aiguille du midi ou celle d’une île escarpée ? Au tout début du XXème siècle Henri Lebesgue posait ce problème, mais sans parvenir à  le résoudre, et ce n’est qu’en 1926, dans une Note aux comptes rendus de l’Académie des sciences que Leonida Tonnelli y apporta une réponse satisfaisante. Ce problème est à  l’origine d’une histoire qui mène au cÅ“ur des mathématiques : des objets fractals aux images numériques.

15 mars 2006 – 18 h 30
Etienne Ghys : “Henri Poincaré et le monde non euclidien”

Dans son livre La Science et l’hypothèse (1902), Henri Poincaré imagine des êtres vivant dans un disque o๠se rapprocher du bord serait de plus en plus difficile. Leur perception de l’espace géométrique serait entièrement différente de notre géométrie euclidienne, celle que nous apprenons à  l’école. Ils vivraient dans un monde non euclidien, très différent du nà´tre à  bien des égards. Cette géométrie “hyperbolique” est aujourd’hui un domaine de recherche particulièrement actif.

5 avril 2006 – 18 h 30
Michèle Audin : “Le cas Sophie Kowalevskaya”

La mathématicienne russe Sophie Kowalevskaya (1850-1891) a été la première femme docteur en mathématiques, mais elle est aussi connue comme révolutionnaire et écrivain. Après son doctorat à  Gà¶ttingen, elle dut attendre dix ans avant d’être nommée professeur à  l’université de Stockholm, en 1884. Son mémoire “Sur le problème de la rotation d’un corps solide autour d’un point fixe” (exemple : une toupie !) lui valut, en 1886 un prix de l’Académie des sciences et lui assure une place dans le Panthéon des mathématiques.

10 mai 2006 – 18 h 30
Eva Bayer-Fluckiger : “Hermann Minkowski, grand prix de l’Académie des sciences à  18 ans”

En 1883, l’Académie des sciences attribue son grand prix à  un mémoire sur sur la décomposition d’un nombre en sommes de 5 carrés : 55 = 1 + 4 + 9 + 16 + 25 par exemple. L’auteur du mémoire, Hermann Minkowski, est encore adolescent; début sensationnel pour un étudiant dont la thèse n’était pas encore terminée ! Les idées contenues dans ce travail ouvraient des voies entièrement nouvelles et toujours exploitées, notamment en théorie des nombres.

Détails disponibles ici .

Cycle 2005

Le programme 2005 du cycle de conférences « Un texte, un mathématicien », organisé par la Société mathématique de France et la Bibliothèque nationale de France :

16 mars 2005 – 18 h 30
Don Zagier : “Ramanujan à  Hardy : de la première à  la dernière lettre …”

13 avril 2005 – 18 h 30
Jean-Christophe Yoccoz : “Une erreur féconde du mathématicien Henri Poincaré”

18 mai 2005 – 18 h 30
Pierre-Louis Lions : “Du Courant & Hilbert aux simulations numériques”

8 juin 2005 – 18 h 30
Alain Connes : “La pensée d’Evariste Galois et le formalisme moderne”

Détails disponibles ici .