Ambassadrice des sciences à Paris, 3e édition

Les métiers scientifiques et techniques sont mal connus, peu valorisés.
Les jeunes, filles et garçons, en entendent peu parler et n’ont pas conscience de leur intérêt et de leur diversité.

 Les stéréotypes sexistes ont la vie dure et parents, enseignants, spécialistes de l’orientation, élèves sont plus ou moins persuadés, même inconsciemment, que les disciplines et les métiers sont « sexués » et donc que les métiers scientifiques et techniques sont réservés aux hommes.

 La France, l’Europe ont un besoin important de scientifiques.

Depuis plusieurs années, des membres des associations Femmes Ingénieurs, femmes et mathématiques et Femmes et Sciences interviennent dans les lycées et collèges qui le demandent pour présenter les métiers scientifiques et techniques, et témoigner de leur passion pour leur métier de femmes scientifiques, devant des jeunes, filles et garçons, leurs enseignant-e-s et leurs parents.

Pour démultiplier nos actions, et aussi pour apporter des témoignages sur les études actuelles menant à  ces métiers, ces associations font appel à  des jeunes femmes, étudiantes issues des universités et des Grandes écoles, pour intervenir dans les lycées et collèges pour attirer les jeunes, filles et garçons, vers les études scientifiques et techniques.

Rejoignez-les! Ces interventions vous prendront une demi-journée maximum dans la semaine du 30 novembre au 5 décembre 2009.

contact : fetm@ihp.jussieu.fr

Association femmes et mathématiques

Créée en 1987 par des mathématiciennes, l’association femmes et mathématiques compte actuellement environ 200 membres, principalement des chercheuses et des enseignantes du supérieur ou du secondaire.

Parmi ses objectifs:

 encourager les filles à  s’orienter vers des études scientifiques et techniques,

 promouvoir les femmes dans le milieu scientifique, en particulier mathématique,

 être un lieu de rencontre entre mathématiciennes,

 coopérer avec les associations ayant un but analogue en France ou à  l’étranger.

MathC2+ – Stage de secondes à Rennes – Juin 2011

Date: du 21 au 23 juin 2011

Lieu: ENS Cachan, antenne Bretagne

Académie: Rennes (Ludovic Degraeve)

Porteur de projet: Rozenn Texier-Picard (Maître de conférences à  l’ENS Cachan Bretagne)

Partenaires scientifiques et pédagogiques: ENS Cachan antenne de Bretagne, IRMAR, IREM de Rennes, Ecole doctorale Matisse

Lien: Stage de secondes – ENS Cachan, communiqué de presse

Retours sur le stage: témoignage des élèves et posters de restitution des ateliers.

Mots clefs: formes, optimisation, topologie algébrique, pavages, isopérimétrie, géométrie

Un programme autour de la recherche en optimisation de forme :

— Des ateliers (le problème isopérimétrique en lien avec les films de savon, drà´les de roues : le triangle de Reuleaux et les formes de diamètre constant, les pavages, Comment sait-on que la Terre est ronde?, Jeux de ficelle, une promenade dans le monde de la topologie algébrique) avec restitution des ateliers par séances de posters

— Des visites et des échanges

  • Visite de l’exposition “Les mathématiques à  portée de main”, à  l’Espace des Sciences (CCSTI de Rennes)
  • Séance de planétarium sur le système solaire
  • Café des métiers : interventions de divers professionnels et échanges avec les élèves

Ce que les élèves en disent…

Judikael, élève au lycée Descartes :
« J’étais curieux de venir, je me demandais comment se passerait ce stage. C’est intéressant de voir toutes ces applications des mathématiques. J’aime beaucoup l’ambiance, et l’encadrement avec des jeunes tuteurs : c’est simple et efficace.
Et puis, les sujets abordés sont intéressants. Il suffit d’être curieux, et on se sent tout de suite à  l’aise. En plus, il y a le cadre de l’ENS, qui est vraiment agréable.
Ce que j’apprécie aussi, c’est qu’il n’y a pas d’exigence de niveau. Les tuteurs nous aident à  avancer, ils n’attendent pas qu’on soit super forts, on progresse à  notre rythme. Les sujets ne sont pas tout à  fait nouveaux pour moi, je connaissais déjà  des bases dessus. Mais avec Geogebra, j’ai pu les manipuler moi-même, par exemple. »

MathC2+ – Stage de quatrièmes à Toulouse – Juin 2011

Date: du 3 au 7 juillet 2011

Lieu: Institut Mathématique de Toulouse

Académie: Toulouse (Martine Raynal)

Porteur de projet: Jean Aymes

Partenaires scientifiques et pédagogiques: Université Paul Sabatier, Institut Mathématique de Toulouse, IREM de Toulouse, Inspection académique et régionale de Toulouse

Mots clefs: pavages, théorie de l’information, codage, cryptologie, théorie des jeux, modèles aléatoires, marches aléatoires

Sur 150 candidats, ce sont 22 élèves de quatrième issus de huit département de Midi-Pyrénéess dont 15 filles qui ont été retenus pour participier aux journées de découverte « Jeunes Talents Mathématiques Midi-Pyrénées » à  l’Institut Mathématique de Toulouse. Vu l’étendue géographique de l’origine des participants, le stage nécessitait un hébergement. Au programme

— deux journées recherche (pavage et empilements, codage et cryptographie)

— des ateliers de résolutions de problèmes avec restitution sous forme de session posters et échanges avec les chercheurs mathématiciens

— des visites (bibliothèque de l’IMT, LAAS, IRSAMC et coulisses de l’aéroport de Toulouse-Blagnac)

MathC2+ – Stage d’info à Lille – Juin 2011

Date: du 20 au 24 juin 2011

Lieu: Université de Lille 1, Campus de Campus de Villeneuve d’Ascq

Académie: Lille (M. Gouy)

Porteur de projet: Eric.Wegrzynowski (enseignant à  l’ USTL, UFR IEEA)

Lien: Stage d’informatique de Lille

Mots clefs: algorithmique, automates cellulaires, jeux de la vie.

Retours sur le stage1: Articles dans le Nord-Eclair: « Les lycéens passionnés par les sciences » et « Plus tard, je deviendrai enseignant-chercheur »

Ce sont 25 élèves qui se sont réunis à  l’Unveroisté de Lille 1 du 20 au 24 juin 2011.

Le programme était largement consacré aux mathématiques liées à  l’informatique, à  l’algorithmique et aux découvertes des domaines de l’électronique de de l’automatique:

— ateliers (algorithmique pour robots, stéganographie, automates cellulaires et jeux de la vie)

— conférence sur le codage numérique,

— ateliers de découverte (énergie solaire, fibre optique et hyperfréquences, véhicules autonomes, énergies renouvelables)

— visites (la salle blanche, plateforme photonique, plateforme telecom).

Wenda Zhou

Peux-tu te présenter en quelques mots?

Je m’appelles Wenda et je suis élève au lycée international de Saint Germain en Laye (en section Britannique).

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths?

Je m’intéresse aux maths et aux sciences en général depuis tout petit, mais ce n’est que très récemment (en classe de première) que j’ai commencé à  approfondir mes connaissances et à  m’entraîner spécifiquement aux mathématiques de type Olympiades, avec notamment le stage d’été à  Grésillon. Les maths sont cependant pour moi aussi un outil que j’utilise lorsque je programme et que je travaille sur des problèmes d’algorithmique, qui pose des problèmes différents: la solution (au sens mathématique) est souvent évidente, il s’agit « juste » de la calculer d’une manière efficace et économe!

As-tu d’autres passions?

Je suis intéressé par les sciences d’une manière générale, et notamment par la physique et l’informatique, mais aussi par la musique (je suis pianiste et violoncelliste) et les sciences humaines (notamment l’histoire et la philosophie). Je fais aussi du roller de vitesse (qui ressemble au short track du patin à  glace) en compétition.

Quels sont tes projets d’avenir?

Je compte étudier à  l’université de Cambridge en Angleterre pour étudier les mathématiques. J’ai fait ce choix car il me permet de me concentrer sur les mathématiques dès la première année dans le cadre d’un système universitaire. De plus, l’organisation du travail (12h de cours en amphithéà¢tre, entre 5h et 30h de devoirs et 2h de tutorats, c’est-à -dire une réflexion sur les devoirs avec un professeur et un autre élève seulement) me permettra de continuer le sport et la musique.

Vincent Mouly

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Vincent, élève en Terminale S au lycée Camille Claudel à  Palaiseau, et je participe à  l’OIM en 2011.

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

Difficile à  dire. En fait, aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé les maths. J’ai commencé à  faire des concours extra-scolaires en CE2, via la FFJM (Fédération française des jeux mathématiques et logiques), que j’ai connue grà¢ce à  mes frère et soeur, qui avaient déjà  participé. En Seconde, j’ai commencé à  aller au club de maths d’Orsay, animé par David Zmiaikou. C’est lui qui m’a inscrit au test de sélection des OFM en 2008, o๠j’ai réussi à  me qualifier pour la préparation olympique. Par la suite, j’ai fait le stage Animath de Grésillon en 2009 et 2010, j’ai participé à  l’OFM trois années de suite, je suis allé au club de Lyon cette année et au final je me retrouve dans l’équipe pour Amsterdam.

En dehors des Olympiades, j’ai participé à  la FFJM tous les ans du CE2 à  la 1e, à  Euromath (un concours de maths européen par équipe) 2 ou 3 fois, au Kangourou 3 ou 4 fois, plus quelques concours sur internet, que je fais pour le plaisir. Enfin, j’ai participé à  l’ITYM (International Tournament of Young Mathematiciens) en 2010 avec l’équipe d’Orsay, et j’aurais de nouveau participé cette année si le stage final des OFM n’était pas tombé en même temps.

Et au lycée ?

Je n’ai jamais vraiment été scolaire. En fait, j’ai toujours été incapable de faire sérieusement quelque chose qui ne m’intéresse pas, comme mes devoirs d’allemand, par exemple. Depuis le Primaire, ça m’a posé des problèmes. C’est pourquoi je n’ai pas pu sauter de classe avant la cinquième, bien que je m’y sois ennuyé dans tous les cours. Auourd’hui, je me retrouve avec une mention Assez bien au Bac, et un dossier qui ne m’aurait certainement pas permis de trouver une bonne prépa s’il n’y avait pas les Olympiades.

Des projets d’avenir ?

Je pense que je voudrais être chercheur, probablement en maths. Mais bon ! Je vais commencer par essayer d’intégrer une grande école, et je me poserai des questions plus tard.

Seginus Mowlavi

Seginus Mowlavi est élève de seconde au lycée international Ferney Voltaire de Lyon. à€ 14 ans, il a été sélectionné pour représenter la France aux Olympiades Internationales de Mathématiques, avec Jonathan Dong, Diane Gallois-Wong, Baptiste Louf, Antoine Michon et Vincent Mouly. Voici son portrait.

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

J’ai toujours aimé les sciences. Mon réel intérêt pour les maths remonte peut-être à  la fin de la primaire, alors que mon père discutait de problèmes de maths avec mon frère. Je les entendais parler d’équations, j’observais les calculs qu’ils posaient… Finalement, je suis allé voir mon père et je lui ai demandé de m’en apprendre plus sur les équations. C’est sans doute comme cela qu’à  vraiment débuté mon intérêt pour les maths. Par la suite, en sixième, puis en troisième, j’ai passé le concours Kangourou, sans trop y croire. Pourtant j’ai été sélectionné. Parallèlement, je me rendais (et je me rends toujours) régulièrement au Club de mathématiques de Lyon.
J’ai aussi suivi les stages Grésillon, organisés par Animath, en classes de quatrième et de troisième, et cette année encore. Ce qui me plaît particulièrement dans ces stages, c’est que les mathématiques qu’on y étudie sortent du cadre de l’enseignement. Comme les concours, cela permet de voir autre chose, d’élargir son horizon, et surtout de se confronter à  des gens de son niveau.


Pourquoi participer aux Olympiades internationales de mathématiques ?

C’est pour ces mêmes raisons que j’ai voulu participer aux Olympiades internationales de mathématiques. Quand j’ai été sélectionné, je ne réalisais pas vraiment. D’ailleurs, c’est toujours le cas. Du coup, je ne suis pas particulièrement stressé. Peut-être que ça viendra le jour de l’épreuve… En attendant, je me prépare en étudiant des cours et, depuis une semaine ou deux, je m’entraîne à  l’aide d’annales. J’ai aussi suivi un stage de préparation avec les autres membres de l’équipe nationale française. C’était un bon moment. On se connaît tous depuis Grésillon, et beaucoup sont également membres du club de Lyon. On s’entend bien.
Obtenir une médaille à  Amsterdam, c’est très incertain. Mais j’espère au moins être récompensé par une mention honorable. Quoi qu’il en soit, c’est toujours une bonne expérience. Et puis, c’est bien pour le CV, c’est un investissement pour les années futures !


Et après les OIM, qu’est ce que tu vas faire ?

Je participe au stage Grésillon, fin aoà»t, pour la troisième fois consécutive. J’aime vraiment les maths, même si j’ai aussi d’autres centres d’intérêt : je lis, je programme un peu, j’aime aussi sortir avec mes amis. Mais les mathématiques tiennent une place particulièrement importante dans ma vie.

As-tu déjà  une idée de ce que tu veux faire plus tard ?

Je ne sais pas encore précisément, mais ce qui est certain, c’est que j’exercerai une profession en rapport avec les maths. Des maths abstraites de préférence. Pourquoi pas de la recherche ?

Léontine Laureau

Retour sur la cérémonie

La cérémonie à  Paris m’a beaucoup plus. La conférence de Laure Saint Raymond sur ‘‘les problèmes mathématiques dà» à  l’océanographie” était certes compliquée mais très intéressante. Celle de l’après-midi, sur la découpe des graphes était elle aussi très sympa.

Pourquoi avoir participé aux Olympiades ?

Quand le prof de math à  parler de ces Olympiades, j’étais très motivée d’une part parce que j’aime les maths et d’autre part parce que j’ai déjà  participé au concours Kangourou. J’étais très surprise d’être comptée parmi les lauréates. En tout cas, très bon souvenir de ce concours.

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

Depuis le collège, j’aime beaucoup les maths et je voulais devenir prof de math. J’ai changé depuis, mais j’aime toujours autant les maths. J’aime la logique et résoudre des problèmes. Je fais aussi pas mal de casse-tête.

Des projets d’études ?

Je suis en STL, pour faire de la chimie. Je souhaiterais devenir ingénieur de laboratoire dans la police scientifique. Après le bac, aller en école de prépas pour pouvoir intégrer une école d’ingénieure.

TFJM 2011 – Reportage

La première édition de ce tournoi s’est déroulée à  Orsay pendant le week-end de Pà¢ques 2011, du 22 au 25 avril, à  l’Université Paris-Sud.

Quatre équipes ont participé au tournoi : club d’Orsay, cercle mathématique de Strasbourg, lycée Louis-le-Grand, lycée Hoche à  Versailles.

Les problèmes proposés pour ce tournoi sont disponibles ici .

L’équipe d’Orsay et l’équipe de Louis-le-Grand ont été classée 1ères ex aeequo, avec un très léger avantage (0,03 points) pour l’équipe d’Orsay. Hoche a terminé 3ème, et Strasbourg 4ème. Les détails se trouvent ici.

Les deux équipes classée 1ères se sont vu proposer de participer au tournoi international à  Minsk. Seule celle d’Orsay a pu répondre positivement à  l’invitation.

Quelques témoignages des participants, de professeurs ou de spectateurs du Tournoi.

Sarah Fachada-Dury (Cercle mathématique de Strasbourg) : «J’ai trouvé que le TFJM était une expérience très enrichissante car je n’avais jamais fait de maths de cette manière. C’était très intéressant de travailler en groupe, de trouver des solutions d’abord, mais aussi de lire celles des autres équipes, de les étudier et de faire un rapport. L’ambiance était très sympathique, dommage qu’il n’y ait pas eu plus de participants. En tout cas c’était très motivant et ça m’a donné encore plus envie de continuer à  faire des maths. »

Mercedes Hajech (Cercle mathématique de Strasbourg «Venue de Strasbourg, et n’ayant jamais participé à  une épreuve de ce genre, je ne savais pas trop à  quoi m’attendre en arrivant au tournoi des jeunes mathématiciens. Pourtant, ce n’était pas simplement la curiosité qui me poussait à  Orsay, mais aussi le plaisir des faire des mathématiques. Au départ je pensais surtout que ce serait amusant, bien entendu ce fut le cas, mais je ne m’attendais pas à  en apprendre autant. Plus qu’instructif, il s’agit d’une véritable expérience de s’exprimer en public, et présenter des solutions. Mais ce que j’ai préféré, – à  part jouer aux cartes avec les autres participants – c’était de pouvoir lire leurs solutions, et en les comprenant, de découvrir des stratégies mathématiques qui m’étaient jusque là  inconnues. C’est une aventure que je referai sans hésiter, si je le pouvais.

Encore merci pour l’encadrement du TFJM, je n’oublierai jamais ce week-end mathématique ! »

Samuel MacKeown (MPSI, lycée Hoche) « Eh bien… que dire de ce tournoi, sinon que c’était une expérience absolument fantastique que de
cà´toyer des grands chercheurs et (espérons-le !) de futurs grands chercheurs sur des problèmes d’un tout autre niveau !

Ne serait-ce qu’en voyant le plaisir évident que prenait tout le monde à  travailler sur ces problèmes et à  les exposer aux autres, et le plaisir que moi-même j’ai éprouvé en participant à  ce tournoi, a suffit à  dissiper quasiment tous mes doutes quant à  ma vocation de chercheur. Je vais définitivement continuer à  travailler sur les problèmes et
rester au courant des évolutions des autres équipes.

Je ne regrette absolument pas d’être venu, et je pense que quiconque qui aime les maths un tant soit peu se doit de travailler sur
ses problèmes et se rendre à  Orsay.

Merci beaucoup pour l’organisation du TFJM »

Luc Lehéricy, (MPSI, lycée Hoche)

«Le TFJM furent une expérience enrichissante. C’est à  ma connaissance le seul tournoi français de ce type (tout comme l’ITYM), et le travail se fait selon ses envies, ses idées et à  son rythme. Les problèmes sont variés et stimulants, quoique durs : cela nous force à  approfondir nos réflexions beaucoup plus loin que ce qu’on pourrait penser! Mais le plus intéressant, après la préparation, est l’épreuve : il ne s’agit pas, comme je le croyais à  tort au début, de montrer que les autres ont tort ou qu’il y a systématiquement mieux pour résoudre les problèmes, mais au contraire il faut savoir reconnaitre l’élégance d’une solution et la qualité des outils employés, quitte à  suggérer des méthodes pour améliorer ces points. C’est un travail de recherche avec une présentation notée, mais j’eus le tort d’oublier que les notes sont ici secondaires : autant s’amuser, dans la recherche ou dans l’exposé, et savoir que nous sommes ici pour résoudre les problèmes avec les autres et non pour démontrer que les autres solutions sont mauvaises. De plus, les encadrants et organisateurs firent un travail formidable en restant toujours à  l’écoute des équipes, et je leur en suis très reconnaissant. »

Rémy Nicola௠(professeur MPSI, lycée Hoche)

«Je tiens à  remercier toute l’équipe organisatrice de m’avoir donné l’occasion
de participer à  cette expérience.

Enseignant en sup depuis de longues années je ne m’intéressais guère aux
compétitions mathématiques que je trouvais artificielles et trop spécialisées.
Celle ci, par son mode de déroulement et le travail en équipe qu’elle induit
m’a fait complètement changer d’avis.
Nous avons travaillé dans des conditions de confiance rares et avec un
enthousiasme revigorant.
Les organisateurs ne pensaient peut être pas aux classe de CPGE mais, de fait, les problèmes étaient riches et assez naturels pour que les étudiants puissent les explorer avec une grande autonomie et une vigueur que je leur envie. Nous en avons tous tiré un grand profit.

Je serais certainement partant pour un nouveau tour l’année prochaine.

Merci encore »

Jean-Louis Masnou (enseignant, spectateur du tournoi)

«Je vous remercie de m’avoir permis d’assister le samedi 23
avril dernier dans le bà¢timent 425 à  la Session 1 du
Tournoi. Je n’ai suivi, par manque de temps, que la
première joute de cette Session 1 portant sur le premier
problème, sur les Fonctions arithmétiques.

Pour avoir enseigné moi-même, à  l’Université de Bordeaux-1,
pendant une dizaine d’années, j’ai été très intéressé par
la formule du tournoi que vous avez proposée aux 4 équipes
de lycéens. Le sujet m’a aussi intéressé même si ma spécialité
portait sur la Physique et l’Astrophysique, puis en ce
moment sur la Logique et Philosophie des Sciences à  l’UFR10
de Paris-1 (LOPHISC).

J’espère que les ébauches de solutions proposées se trouveront
aussi sur le site www.itym.org pour que je puisse par moi-même
tenter de les comprendre et de les approfondir.

Sinon, cette expérience, grà¢ce à  votre généreuse invitation de
dernière minute, a été tout à  fait enrichissante et captivante.
Elle a rendu les élèves heureux, de toute évidence, comme
je l’ai constaté à  la cafétéria du Laboratoire de Mathématiques
d’Orsay. »