Clubs 2013-2014

Actuellement existent les clubs suivants, avec l’appui de doctorants français qui se rendent une fois par an sur place pour participer à  l’animation de la session intensive :

  • à  Douala (Cameroun)
  • à  Tizi-Ouzou (Algérie),
  • à  Lomé (Togo),
  • à  Pristina (Kosovo). 

Des discussions sont en cours pour créer des clubs dans au moins deux autres pays.
Cette activité des doctorants français peut être intégrée, avec l’accord de leur Ecole Doctorale, dans leur formation complémentaire à  leur formation doctorale.

Couplages pour l’année 2013-2014

En Roumanie fonctionnent les couplages suivants avec un soutien appuyé de l’ambassade de France en Roumanie :

  • Lycée d’altitude de Briançon et Collège National (lycée) de Cluj. Dans chaque lycée existe un club Math en Jeans, et les deux clubs travaillent ensemble par Internet. Leurs travaux communs ont été présentés au Congrès régional Math.en.Jeans de Lyon en avril 2014.
  • Lycée de Dol-de-Bretagne et Collège National Saguna de Brasov.
  • Lycée Dessaignes de Blois et Collège National de Iasi.
  • Lycée Louis Le Grand de Paris et Lycée Sfà¢ntul Sava de Bucarest

D’autres couplages sont en cours de constitution et plusieurs lycées roumains sont demandeurs de partenariats avec des lycées français.

Pour le moment le seul pays concerné est la Roumanie mais ces couplages peuvent exister avec n’importe quel pays étranger.

Professeurs

Vous êtes professeurs de mathématiques et souhaitez montrer à  vos élèves les mathématiques sous un autre angle ? Nous vous proposons différentes actions :

Vous souhaitez organiser un événement ponctuel avec vos élèves :

  • Mathématiciens dans les classes vous permettra d’organiser une conférence/atelier dans votre classe ou encore de faire venir un ingénieur/technicien pour parler de son métier en lien avec les mathématiques…
  • Un texte, Un mathématicien propose plusieurs conférences par an. A partir d’un texte mathématique publié il y a plusieurs dizaines d’années, le conférencier explique comment des questions posées à  l’époque mènent à  des problèmes de recherche actuels.
  • Filles et maths : une équation lumineuse ! Il s’agit à  travers différents ateliers (conférence, théà¢tre forum, groupe de discussion…), de montrer aux jeunes filles, les débouchés très divers des études de mathématiques et les métiers scientifiques mais aussi les différents obstacles à  l’accès des jeunes femmes à  ces domaines (préjugés et stéréotypes, problèmes institutionnels, autres…).

Vous souhaitez vous investir sur l’année avec un groupe d’élèves motivés :

Pour vos élèves passionnés de mathématiques et motivés :

Pour vous :

  • La rubrique Culture vous permettra de trouver différentes expositions, fims, événements… autour des mathématiques.
  • Les entretiens d’Animath sont des rencontres avec un professionnel de la médiation mathématique.

Revue de presse

En 2015 :

Journées Filles et Maths : une équation lumineuse : Article Filles et mathématiques : la fin des stéréotypes – La Dépêche – 12/01/15

En 2014 :

Mathématiciens dans les classes : Article Mathématiciens dans les classes – Bulletin 508 (Mars-Avril 2014) de l’APMEP

Stage olympique : Article Plutà´t que de buller à  la plage, ils planchent – Journal Midi Libre du 26 aoà»t 2014

L’éducation en mathématiques en France : Article Mathématiques : une passion française ? – Sujet présenté à  25:03 lors du journal télévisé de 20h du mercredi 13 aoà»t 2014 sur France 2

ITYM 2014- Jour 7 : la fin

Après 1234 parties de loup-garou et 567 de baby-foot, nous nous résignons au point du jour à  manger une dernière fois (même complètement crevé, j’arrive à  bien distinguer les croissants maintenant !), faire nos valises et partir pour Hambourg, o๠nous attendra notre avion… Adrien, lui, était parti à  5h, ayant un avion plus tà´t, je vous laisser deviner son temps de sommeil. Indice : il est environ égal au nà´tre.

Le trajet en train dure une bonne heure et demie, et nous devons acheter pour… 177€ de frais de transports [je ne fais pas d’appel du pied pour être remboursé de cet achat, même si j’ai conservé le billet]. Notre petite compagnie épuisée fait rapidement un tour en ville, le temps d’acheter à  boire, à  manger et à  boire par une chaleur accablante. Le retour se déroule sans histoire, ni retard (pour changer), et nous regrettons de déjà  nous séparer après cette belle semaine d’aventure.

Rendez-vous l’année prochaine en… ah ben non on ne sait pas encore oà¹. à€ suivre…

Palmarès du concours général 2014

La distribution des prix du concours général a eu lieu le vendredi 11 juillet à  la Sorbonne sous la présidence du ministre de l’éducation nationale M. Benoît Hamon.

Voici le palmarès pour les mathématiques.

PRIX

  • 1er prix Monsieur Moà¯se BLANCHARD, né le 13/06/1999, du Lycée Louis-le-Grand à  Paris
  • 2ème prix Monsieur Elie STUDNIA, né le 05/09/1998, du Lycée Condorcet à  Paris
  • 3ème prix Monsieur Antoine DUPUIS, né le 29/10/1997, du Lycée français Jean Monnet à  Bruxelles

ACCESSITS

  • 1er accessit Monsieur Nathaniel DARMON, né le 28/02/1998, du Lycée Henri IV à  Paris
  • 1er accessit Monsieur Matthieu DOLBEAULT, né le 28/10/1997, du Lycée Louis-le-Grand à  Paris
  • 3ème accessit Madame Eva PHILIPPE, née le 27/08/1996, du Lycée Louis-le-Grand à  Paris
  • 4ème accessit Monsieur Antoine SERE, né le 03/03/1997, du Lycée Louis-le-Grand à  Paris
  • 5ème accessit Madame Cécile GACHET, née le 08/09/1997, du Lycée Charles de Gaulle à  Dijon

MENTIONS

  • Monsieur Michaà«l AYOUN – COMPAGNON 01/12/1997 du Lycée général privé Saint-Jean de Passy à  Paris
  • Monsieur Basile CORON 28/03/1997 du Lycée Henri IV à  Paris
  • Monsieur Paul DE GUIBERT 15/10/1996 du Lycée général Hoche à  Versailles
  • Monsieur Romain FOUILLAND 21/06/1996 du Lycée général Pierre Bayen à  Chà¢lons-en-Champagne
  • Monsieur Charles GASSOT 27/05/1997 du Lycée général et technologique Blaise Pascal à  Orsay
  • Monsieur Jakob KELLENDONK 11/05/1996 du Lycée général et technologique Parc Chabrières à  Oullins
  • Monsieur Félix LEQUEN 12/02/1996 du Lycée international à  Saint-Germain-en-Laye
  • Monsieur Pascal MILLET 09/06/1996 du Lycée polyvalent privé Notre-Dame de la Compassion à  Pontoise
  • Monsieur Antoine PICARD 26/11/1996 du Lycée Stanislas à  Paris
  • Monsieur Antoine ROUX 29/02/1996 du Lycée général et technologique Jean Moulin à  Draguignan

Bravo à  tous et à  toutes !

Moà¯se Blanchard, Elie Studnia et Antoine Dupuis participent ces jours-ci aux olympiades internationales de mathématiques au Cap en Afrique du Sud, Moà¯se et Elie pour la France, Antoine pour la Belgique.

Moà¯se a également participé cette année aux olympiades balkaniques junior, o๠il a obtenu une médaille d’argent ; il avait eu le premier prix des olympiades académiques de mathématiques de 1ère en 2013.

Cécile Gachet a participé à  l’Olympiade européenne de mathématiques des filles (EGMO) en 2014 et y a obtenu une médaille de bronze ; elle avait également obtenu un troisième prix aux olympiades académiques de mathématiques de 1ère en 2013. Elle participe au Tournoi international des jeunes mathématiciennes et mathématiciens (ITYM) à  Brême en juillet 2014 .

Charles Gassot a lui aussi obtenu un troisième prix aux olympiades académiques de mathématiques de 1ère en 2013.

Beaucoup de ces lauréates et lauréats sont passés par les stages organisés par Animath, et/ou ont participé à  la préparation olympique dans le cadre de l’Olympiade française de mathématiques : Moàse, Elie, Antoine (Dupuis), Matthieu, Eva, Antoine (Séré), Cécile, Romain, Charles et Félix.

Notons aussi qu’Elie a obtenu le 1er accessit au concours général de physique -chimie, tandis que Moà¯se, Antoine (Dupuis) et Nathaniel Darmon étaient récompensés par une mention honorable.

ITYM 2014 – Jour 6 : Le dénouement

Le jour J, troisième épisode ! L’état de fatigue et le taux d’adrénaline ont atteint un pic chez presque tout le monde. Chacun est concentré à  en oublier le nombre de croissants pris au petit-déj (en ce qui me concerne, je me félicite d’avoir enfin su différencier les deux endroits o๠étaient servis les deux types de croissants).
Après une quinzaine de minutes de perdues pour un problème de rétroprojecteur (ça c’est de l’organisation), Charles effectue sa présentation. Miracle, il ne se presse pas, et tient 10 minutes ! Et il se débrouille bien dans le débat qui suit avec un biélorusse , un iranien et un observer allemand bien bien longuet sans doute pas venu que pour les maths… mais pour perdre des points aussi ?
L’exposé biélorusse qui suit est un moment de relà¢chement, puisque nous ne sommes qu’Observer, donc seule une remarque cruciale à  faire pourrait nous sortir de notre muetitude…muetage…bref. Le présentateur n’était néanmoins pas très au point sur des concepts fondamentaux de l’article mathématique exploité dans son travail, et la discussion, hélas, s’enlise. Ce qui conduit bien malgré eux nos chers élèves à  jouer sur leur iPhone, et il faut un team leader expert en balistique façon papier mà¢ché pour les rappeler discrètement à  l’ordre.

Lors de la phase suivante sur la géométrie iranienne, le scénario est tout autre, puisque notre clown Clément met le feu à  la salle lors d’une performance mémorable.

Pendant ce temps, en petite finale, la présentation de Cécile est un échec complet : seulement 9.6 /10, moins de 12 rappels. Cela n’empêche heureusement pas son équipe de montrer subtilement qu’elle est légèrement supérieure aux trois autres équipes, en les écrasant sans pitié. Elle vient donc assister le cÅ“ur léger à  la dernière présentation de la grande finale, une fois la petite terminée (non, nous n’avions absolument aucun retard).

Vers 14h, déjeuner avant de partir pour la cérémonie de clà´ture qui a lieu en ville. Contents, déçus, fatigués, ne réalisant pas que c’est déjà  terminé, nous montons en car, la tête aux pronostics : si France 1 devrait faire un très haut score, France 2 prie pour les sept centièmes nécessaires à  battre la Biélorussie, sans être dépassée par les autres… Le trajet se déroule sans encombre, et ce n’est qu’en entrant dans la salle de la cérémonie que nous nous rendons compte que la délégation ukrainienne a été oubliée.

Cela n’empêche pas les discours officiels de commencer, notamment celui d’un sympathique professeur de physique théorique d’Harvard, dont les facultés à  bavarder étaient du pain béni pour les organisateurs affairés à  préparer les lots et signer les diplà´mes.

Enfin, l’annonce des résultats ! France 1 comme prévu a obtenu un score monstrueux, multiplié par le coefficient pi de la finale. Et à  notre surprise (nous, pessimistes ? Ah bon ? ), France 2 s’impose devant la Biélorussie, qui obtient néanmoins le premier prix ex-aequo. Le deuxième prix revient à  l’Allemagne 1, l’Iran et… France 1, qui réalise le plus haut score ! Pour les statistiques et autres détails non-mathématiques, voir http://www.itym.org/results.

Les premier et deuxième prix, le succès dans chaque finale, les deux plus haut scores : je pense que nos braves élèves ne méritent pas que des reproches. En tout cas moins que le petit malin qui avait mis « Cocktail party » dans l’emploi du temps alors qu’il n’y avait qu’un décevant mini-buffet de soupe, fromage, pain et jambon, assorti d’eau et de jus d’orange.

Suit une petite balade en ville, o๠nos délégations euphoriques tentent de dépasser les musiciens de Brême.

Retour à  l’université, et l’organisation remonte dans nos cÅ“urs en ayant prévu une trentaines de mètres carrés de pizza. De quoi prendre des forces pour une (dernière, hélas !) nuit de jeux qui s’annonce bien longue… A la fin de laquelle tout le monde connaît en anglais les règles précises du loup-garou et approximatives du babyfoot.

Et la fin est ici

ITYM 2014- Jour 5 : Avant la finale

Bonjour tout le monde, c’est parti pour la deuxième journée de rep… non on a dit “boulot !” : les huit équipes encore en lice préparent la finale, et les deux françaises sont bien heureuses d’y être. L’enjeu est de taille, la finale ayant un coefficient pi (3 dans les premières éditions, mais l’organisation s’est permis cette coquetterie… et après tout, tout le monde sait bien que pi=3). Mais maintenant que l’on a pris l’habitude de préparer cette épreuve, l’ambiance est relativement détendue. Les machines de guerre bien rodées, qui avalent des articles entiers pour recracher une revue écrite bien tapée dans les 24 heures, les rois du LaTeX qui confectionnent des beamers (des power points, quoi) bien léchés, support quasi indispensable d’une présentation de haut niveau minutieusement travaillée, les opposants et rapporteurs à  l’affà»t de questions éventuelles à  poser… bon je pense qu’on a compris. Profitons de cette journée somme toute banale pour nous concentrer sur les détails du quotidien.

Nous sommes logés dans le vaste campus de la Jacobs University, à  l’écart de la ville, donc. Nous sommes au premier étage du bà¢timent o๠tout le monde est logé. Il y a notamment, au rez-de-chaussée, la salle de jeux comprenant un baby-foot [note : Thomas et moi avons gentiment expliqué hier aux petits qu’il n’y a pas qu’en maths que les encadrants sont plus expérimentés]. Plus loin, le bà¢timent des épreuves, et celui de la finale.

Enfin encore ailleurs, l’essentiel, la cantine, sous forme de self. Au petit-déjeuner, la pà¢te à  tartiner (“nutella” doit être un tabou ?) part trop vite, et il y a peu de céréales. Sinon, il y a de tout, à  savoir le sucré auquel les Gaulois sont habitués, du fromage et des saucisses. Les volumineux croissants, dont le goà»t laisse toutefois à  désirer pour les puristes d’Outre-(Outre-Rhin) – les Français quoi – sont piégés : il y a les croissants qui sont en fait fourré au chocolat, et les “croissants français” qui sont normaux. Malheureusement, il est bien difficile de distinguer leur localisation respective, et c’est pas très diététique de mettre du Nut***a sur un pain au chocolat déguisé. Pour avoir au moins un croissant standard, il y a heureusement un raisonnement chamano-superstitio-probabilistique simple et élégant : prendre beaucoup de croissants. Le midi et le soir, le menu est assez répétitif (pà¢tes, nouilles ou pà¢tes ? heureusement que l’assaisonnement change), mais il y a de nombreux stands de crudités…on survit (très) aisément.

Bon, je pense qu’il est temps de clore cette parenthèse culinaire. Entretemps, France 1 a bien avancé sur le 2 des Bulgares assez creux, sur le 5 des Allemands 2 qui n’est guère mieux. Quant au 7 des Roumains, il comporte encore un plagiat erroné, à  l’instar des Bulgares au tour précédent… la question sur la transcendance du nombre Champernowne (0,12345678910111213…) porte-t-elle Mahler ? Cécile, elle, prépare sa présentation du 9, sur laquelle l’équipe fonde ses espoirs pour cartonner.
Chez France 2, l’opposition sur le 9 des Allemands 1, pas exceptionnel, est gérée par Maître Noisette. Le rà´le de rapporteur sur le 1 iranien est dévolu à  Clément, qui saura sans doute encore nous surprendre. Augustin, Arnaud et Adrien ont bien besoin des enseignements de Thomas en algèbre linéaire pour comprendre le 10 biélorusse (encore un pompage, mais l’auteur a eu l’intelligence de citer dans les règles de l’art l’article utilisé, écrit par un professeur de… la Jacobs University ! malheureusement, il ne sera pas là ). Charles enfin, est indécemment torturé par son autre team leader pour préparer une prestation solide. La difficulté essentielle étant de lui apprendre à  ne pas parler trop vite.

Les revues écrites sont envoyées 10 minutes en retard, ce qui constitue un réel progrès par rapport aux deux précédents, et tout le monde va se coucher assez vite.

Le jour 7 est ici

ITYM 2014- Jour 4 : Les deux Tours, deuxième partie

Aujourd’hui, jour J once again, début du Tour 2 dès 9h, et il faut bien un mauvais calembour pour commencer si tà´t la journée. France 1 et 2 sont à  peu près réveillées, exception faite de deux team leaders (Pierre-Antoine et moi-même pour ne pas les citer) qui ont sacrifié une partie de la nuit à  lire les problèmes et revues écrites de la poule A. Certains n’ont pas compris que ces dernières sont limitées à  deux pages, et je leur en veux beaucoup.

Et, comble de malchance, le sort a choisi notre poule pour qu’elle soit la plus longue. Au bout de deux phases (une phase = une présentation + un débat + les questions du jury), une fois n’est pas coutume, nous faisons une pause café avant de délibérer pour rattraper un peu le retard… trois pauvres biscuits goguenards nous font comprendre que l’effort était vain. Nouvelle déconvenue après la troisième phase : Palina, jury dans la poule C de trois équipes, nous apporte les feuilles de notes dà»ment remplies et signées. J’envie mon équipe et maudis Thomas, l’autre team leader, de pouvoir manger 1h30 avant moi. Au moins, la dernière présentation, celle de la Bulgarie, ne se déroule pas dans une ambiance délétère malgré le malheureux plagiat, puisqu’il est honorablement avoué. Nous profitons tout de même du sermon d’un respectable jury qui nous déconseille fortement ce genre de revues d’o๠vient l’article recopié, “truffées d’erreurs, parce qu’écrites par des incompétents en maths qui veulent absolument publier”. Allez, la société des ingénieurs et maths appliquées de Turquie vient d’en prendre pour son grade.

Après le déjeuner, vient l’annonce des résultats. Comme prévu, la Biélorussie a écrasé une poule plutà´t faible, et se qualifie haut la main pour la finale. Suit France 2, qui a cartonné également. Puis, l’Iran, et enfin l’Allemagne 1 comme dernier finaliste. France 1 joue de malchance en échouant de très peu à  la cinquième place, et retrouvera la Roumanie, la Bulgarie et l’Allemagne 2 en petite finale. Grosse déception…
Puis vient le crucial moment du tirage au sort ! France 1 envoie successivement chaque équipier tirer au sort pour maximiser ses chances, selon un raisonnement probalistico-superstitio-chamanique assez douteux.

Finalement, Hector décroche le gros lot en la personne du Vénérable Dé n° 9, leur meilleur problème. La superbe stratégie d’équipe a bien fonctionné. Pour France 2, les consignes pour Clément étaient claires : piocher d’abord le n°1, pour être premier de la poule à  tirer et s’assurer que personne ne pique le problème 5, en le piochant directement. Aucune mission n’étant trop difficile pour notre cher Captain Obvious, même à  une chance sur 121 (il y a 11 problèmes), et il suit le plan à  la lettre sous l’explosion de joie de son équipe, dont le cocktail de classe et d’élégance à  la française montre bien à  tout le monde que les Bleus (ou plutà´t Roses bonbon) sont les plus bruyants.

L’excursion en ville commence avec un petit retard (une heure, au point o๠on en est, c’est rien !). On nous distribue des paniers repas avec des “sandwichs de pute” dixit Clément (tiens ? mais comment dit-on “dinde” en allemand ?). Cet incorrigible turbulent ainsi que quelques autres se font remarquer dans le train en ouvrant avec dextérité leurs bouteilles d’eau gazeuse dans le train, au-dessus de la tête de leurs partenaires pour éprouver la confiance mutuelle de l’équipe. Après cette douche et une petite balade en ville, ponctuée d’un léger goà»ter Currywurst+Flammkuchen+glace à  deux boules (ach ! Kuissine léchère !), nous rentrons en bateau le long du fleuve. Les équipes commencent à  jouer aux cartes entre elles, et pour prolonger ce moment de détente, nous éperonnons gaillardement un aviron (malheureusement, pas de blessé), avant d’inviter la police à  se joindre à  nous une heure durant.

Retour à  11h à  l’université, et soirée jeux pendant deux heures (comment ça, la finale c’est bientà´t ?). Rendez-vous demain pour une nouvelle journée pleine d’aventures !

Le jour 6 est ici

ITYM 2014 – Jour 3 : Premier interlude

Contrairement au Tour de France, il n’y a pas de journée de repos entre les épreuves ! En effet, il y a 24h pour lire les problèmes des autres équipes, faire la revue écrite (dernier délai 23h45) et préparer l’oral… Pour France 2, la situation se présente bien. En effet, le Népal a rendu 8 pages sur le 11, qui sont des constats basiques et des exemples plus que des réels raisonnements, et leurs affirmations sont souvent fausses. Les 8 pages de l’Allemagne 1 sur le 5 sont plus denses mais Charles comprend vite le propos, et se rend compte que si on enlève les erreurs, il ne reste pas grand-chose. Les revues écrites (2 pages maximum, contenant un résumé de la solution, le descriptif des erreurs par ordre d’importance, des remarques formelles et une évaluation) devraient aller vite. Reste à  préparer Florent qui présente le 9, et d’un point de vue linguistique, je me prépare à  une journée bien difficile…
Pour France 1, la tà¢che s’annonce nettement plus ardue : si les russes n’ont que peu écrit pour le problème 2, il faut trouver matière à  commenter, à  l’oral notamment, puisque Cyril sera Opposant. La Roumanie a rendu un problème 5 bien plus long, mais truffé d’erreurs majeures. Enfin, les 30 pages iraniennes sur le problème 9 sont un vrai calvaire.

La journée se déroule donc dans les chambres, sauf pour les repas. Chez France 2, ma chambre est dédiée à  la présentation, celle de Thomas au problème allemand (Charles sera rapporteur), et celle d’Arnaud au problème himalayen (Augustin sera opposant). France 1 a la chance d’avoir plusieurs chambre donnant sur un petit vestibule, astucieusement transformé en salle de travail.

Vers 21h, chaque équipe perd un encadrant, Pierre-Antoine et moi, qui nous rendons en réunion jury : nous serons demain dans la poule de la Biélorussie, l’Ukraine, l’Allemagne 2 et la Bulgarie. L’allemagne a fait très peu de choses justes et c’est parfaitement lisible. L’Ukraine a fait beaucoup de choses erronées et c’est parfaitement illisible (mais euh, pourquoi c’est moi qu’on a spécialisé sur ce problèmeuh ?). La Bulgarie, après quelques questions faciles, a malheureusement copié/collé un article qui a le mauvais goà»t d’être faux. Et la Biélorussie est la seule équipe avec un problème solide, mais il y a quelques références apparemment non maîtrisées à  la fin (et… inutiles). Y aura d’la joie demain…

Le jour 4 est ici
Guillaume CONCHON—KERJAN, Team Leader de France 2