ITYM 2014 – Jour 2 : Premier tour de la compétition

Ce premier jour sur place commence par la cérémonie d’ouverture. Après quelques déclarations officielles, une petite allocution de Ronny Wells puis quelques mots de Dierk Schleicher sur la place de l’ITYM au sein des autres compétitions mathématiques, les équipes sont passées une par une se présenter et présenter leur pays. Deux pays sont particulièrement à  l’honneur : l’Allemagne pour leur victoire de la veille et la France puisque nous sommes le 14 juillet !


France 1


France 2


La Marseillaise !


Et le drapeau !


L’équipe allemande préfère parler du foot 🙂

Après cette présentation, Martin Andler, président d’Animath et président du jury de l’ITYM a pris quelques minutes pour rappeler que 90% de la recherche est faite de coopération, et seulement 10% de compétition et qu’en cette année centenaire du début de la première guerre mondiale, il est important de garder en tête que le but principal de ce tournoi est l’échange d’idées fructueuses entre les équipes des différents pays. Ce rappel historique était de pertinent après une présentation successives des équipes de Russie et d’Ukraine.

Après le repas, le premier tour de la compétition a eu lieu. Par le hasard du tirage au sort, les deux équipes françaises se trouvaient dans le même groupe. 5 heures de débats mathématiques plus tard, elles sont ressorties de la salle avec une légère déception d’avoir été moins bien notée que l’équipe biélorusse. Néanmoins les scores obtenus sont bons et laissent envisageables tous les scénarios pour la suite de la compétition.

D’après le second tirage au sort (un peu laborieux pour Hector qui a probablement battu le record du plus grand nombre de tirages avant d’obtenir le numéro voulu), les équipes françaises affronteront donc au second tour :
*- Roumanie, Iran et Russie pour France 1
*- Allemagne 1 et Népal pour France 2

Dès la fin de la soirée le travail pour le deuxième tour a commencé. Néanmoins tout le monde est allé se coucher (relativement) tà´t après cette journée intense. La journée de demain est consacrée au travail individuel des équipes afin de préparer le tour 2.

Et ici, la suite du récit

ITYM 2014 – Jour 1 : Arrivée des équipes

Dimanche 13 : c’est parti pour les deux équipes françaises.

Ce premier jour officiel du tournoi commence, pour le comité d’organisation qui est déjà  sur place, par une nouvelle réunion toute la matinée et en début d’après-midi, afin d’écrire les consignes pour le jury du lendemain.

Pendant ce temps, du cà´té français, les derniers préparatifs ont lieu. Puis c’est le départ. Rendez-vous à  Paris, trajet en RER, embarquement à  l’aéroport, décollage sous une pluie battante… Néanmoins comme l’a fait remarquer Hector : En fait, au dessus des nuages, il y a du soleil !


Arrivée des équipes à  Brême (ici France 1)

Mais le voyage n’était pas fini. Il fallait encore rejoindre la Jacobs University. Pendant le voyage en tram jusqu’à  la gare, Cyril s’est rendu compte qu’il avait laissé sa valise à  l’aéroport … Quelques minutes de réorganisation, nous étions prêts à  faire demi-tour lorsqu’il s’est rappelé qu’en réalité il l’avait donnée à  un organisateur pour qu’il la mette dans sa voiture, et elle était donc déjà  en route pour l’université… Fausse alerte donc.

Arrivés à  la gare de Brême, nous avions 2 minutes pour courir jusqu’au train qui devait nous amener à  l’université. Le temps de traverser la gare remplie de supporters allemands, nous sommes arrivés sur le quai juste à  temps … pour voir les portes du train se fermer sous nos yeux. Le train suivant étant dans une heure, certains en ont profité pour manger une glace, malgré la météo locale qui n’était guère meilleure qu’à  Paris.

Enfin, après un peu d’attente (et non, les trains allemands ne sont oas tous à  l’heure !) nous sommes enfin arrivés à  l’université vers 20h, juste temps de dîner, déposer les bagages et enfin rejoindre la salle de projection pour regarder avec les autres participants la finale de la Coupe du monde, couronnée par une victoire de l’Allemagne.


Maison allemande, quelques heures avant le match

Mais la soirée n’était pas terminée : il fallait encore finir de rédiger les rapports écrits sur les problèmes et les envoyer au jury avant 23h45.

Enfin, cà´té organisation également, la nuit n’est pas de tout repos. Récupérer les dernières reviews, les classer, les envoyer aux jury, les imprimer, relire le compte-rendu des réunions de la journée, débriefer la journée et enfin lire les solution des problèmes qui seront présentés demain… Fin de la journée vers 4h.

***

Suite : Jour 2 : début de la compétition .

ITYM 2014 – Jour 0 : Réunion du jury

L’ITYM ne commence officiellement que le dimanche 13 pour les participants, mais en réalité le tournoi commence la veille pour le jury. Et il commence même très tà´t pour moi puisque mon train part à  6h01 de Paris, direction Cologne o๠je dois retrouver le président de l’ITYM, David Zmiaikou. Première nuit bien trop courte donc, si caractéristique de cette compétitions pas comme les autres à  laquelle vont participer les 2 équipes françaises .


Lecture des solutions dans le train de bon matin …

Sità´t dans le train, j’attaque la lecture des solutions du 1er tour, sous le regard perplexe de mon voisin. Etant donné que je suis jury dans le groupe des équipes françaises, je ne peux pas encore commenter ici ce que j’ai lu. J’en profite également pour envoyer les derniers mails aux équipes (rappel des horaires d’avion, n’oubliez pas votre passeport, …).

Quelques heures de voiture plus tard, le temps de discuter en profondeur des problèmes et de certains points du règlement (et aussi de rattraper quelques heures de sommeil), nous voilà  arrivés à  Brême. Tout est prêt sur place pour recevoir les participants.


Les goodies sont au rendez-vous


Je profite du cadre de la Jacobs University pour passer encore quelques temps à  lire les solutions

Après le dîner, alors qu’en France, les encadrants envoient les dernières consignes à  leurs élèves, la première réunion du comité international d’organisation a eu lieu de 20h à  00h30, et on remet ça demain de 10h30 à  19h … Reste donc la nuit pour lire les 4 problèmes de ma poule, j’ai bien fait de commencer ce matin tà´t dans le train.

Matthieu Lequesne

***

Suite : lisez ici le jour 1.

ITYM 2014 – 2 équipes françaises en compétition

Deux équipes de 6 lycéens français ont été sélectionnées pour participer à  l’International Tournament of Young Mathematicians (ITYM). Il s’agit des équipes les mieux classées au TFJM.

Voici la composition des équipes :

FRANCE 1 :

  • Alexandre ANDREINI
  • Cyril CONCHON KERJAN
  • Alexandre DAMONGEOT
  • Alain DELAET
  • Cécile GACHET
  • Hector LETELLIER

Encadrants France 1 :

  • Pierre-Antoine GUIHENEUF
  • Ambroise MARIGOT

FRANCE 2 :

  • Augustin BARIANT
  • Adrien GLOTIN
  • Clément LEZANE
  • Charles MADELINE DEROU
  • Florent NOISETTE
  • Arnaud ROBIN

Encadrants France 2 :

  • Guillaume CONCHON KERJAN
  • Thomas BUDZINSKI

Depuis plusieurs semaines, les équipes travaillent sur les (difficiles) problèmes de l’ITYM

Trois autres personnes se joignent à  la délégation française en tant que jury et membres du comité international d’organisation :

  • Martin ANDLER (président d’Animath)
  • Vincent JUGE
  • Matthieu LEQUESNE

Vous pourrez suivre au quotidien les équipes françaises sur ce site à  partir du 12 juillet.

ITYM 2013 – récit du jury

2 mois après le TFJM, c’est reparti pour un tour. Un nouvel ITYM, de nouveaux participants, de nouvelles solutions à  décortiquer pour départager les 13 équipes qui ont consacré plusieurs mois à  ces problèmes. Et un nouveau cadre, puisque cette année le tournoi a lieu à  Iasi, en Roumanie.

Vendredi 5 Juillet – Le départ

Première étape, et non des moindres, le départ. Cela fait un mois que ce tout le monde attend ce moment. Les 25 billets d’avions sont réservés : la délégation française (3 équipes) partira en groupe, sauf moi qui les rejoindrai un peu plus tard sur place. Des mails réguliers des team leaders et des élèves me permettent cependant de suivre leur déplacement en direct. Le rendez-vous est fixé à  14h à  l’aéroport de Roissy. Premier miracle, tout le monde arrive à  l’heure. La délégation française regroupe 25 personnes, et ne passe donc pas inaperçue. Les employés de l’aéroport ont beau répéter au groupe qu’il doit se mettre à  l’écart, les autres passagers s’obstinent à  faire la queue derrière lui. Finalement l’embarquement se passe bien. Une pensée pour les pauvres passagers qui ont passé les 2h10 de vol qui séparent Paris de Bucarest entourées de 25 personnes qui débattent de pentaminos, de triangulations stables et de sommes de Riemann. Il aurait peut-être fallu leur expliquer que cela pourra un jour les aider à  choisir leur secrétaire ou minimiser le prix d’un diner entre amis.

Une fois arrivés à  Bucarest, ce n’est pas fini. A peine 1h30 d’escale et c’est reparti pour un autre vol, vers Iasi la destination finale. Cette fois l’avion est plus petit, 80 places dont 25 pour la délégation française. Et pas question de se reposer, les équipes travaillent sur les dernières versions de leurs notes de synthèse qu’elles doivent envoyer par mail avant 23h45. A 22h45, le pilote amorce l’atterrissage. Les roues de l’avion touchent le sol, mais la piste est trop courte. On redresse les ailes et l’avion repart vers le ciel. Petite frayeur pour les encadrants, mais pas pour les élèves qui n’ont qu’une idée en tête : arrivera-t-on à  temps pour envoyer les fameuses notes de synthèse ? Après un petit tour dans le ciel roumain, nouvel essai d’atterrissage … nouvel échec. Il est 23h00, la tension monte. Re-petit tour autour de Iasi, et troisième amorce d’atterrissage qui heureusement sera la bonne. Arrivée dans l’aéroport à  23h30, on rallume les ordinateurs, vite de la wifi, les notes de synthèses seront finalement envoyées vers 23h40 pour certains, vers 23h50 pour d’autre, avec un petit mot d’excuse.

Tout le monde est donc arrivé à  Iasi en un seul morceau, et tous les bagages ont suivi (contrairement à  la valise d’un membre bulgare du jury). Premier défi relevé pour les organisateurs. Quant à  moi je suis l’équipe de près puisque j’atterris à  Bucarest à  peu près en même temps qu’ils arrivent à  Iasi. Mon vol pour Iasi est programmé pour le lendemain matin.

Lundi 6 Juillet :

Ca y est, le tournoi démarre. En ce jour d’anniversaire du Dala௠Lama, le président du comité international, David Zmiaikou, a décidé de proposer des pistes de réflexion aux participants :

  • Pourquoi les mathématiques sont-elles si fascinantes ? Vous avez passé plusieurs mois à  résoudre des problèmes, étudier, calculer, rédiger, discuter et maintenant vous allez passer sept jours à  travailler encore plus. Et pourtant vous êtes plus enthousiastes que si vous veniez d’arriver sur la plage de Rio de Janeiro.
  • Donc, pourquoi les sciences attirent autant les gens ?
  • Existe-t-il quelque chose de plus heureux que le sentiment d’avoir découvert quelque chose ?
  • De quoi rêvent les mathématiciens ?
  • Qu’est ce qui pousse les mathématiciens à  chercher, les motive pour réfléchir à  des problèmes jour et nuit ?
  • Qu’est-ce qui rend les mathématiques si amusantes ? Est-ce que c’est parce qu’elles sont faciles ? Non, non, certainement pas. Comment une science si difficile peut-elle devenir un hobby, comme jouer de la guitare ou regarder des films ?
  • Les mathématiques peuvent-elles être “fun” ? Parfois, on médite sur une question de maths, on lit un article, et tout d’un coup quelque chose d’inattendu, d’astucieux apparaît dans la preuve, on le regarde, émerveillé, et on se met à  rire. Y a-t-il là  un lien avec Charlie Chaplin, Tom et Jerry, Jacky Chan ou Mr. Bean ?

A vous de trouver les réponses 😉 . Comme les problèmes d’ITYM, ces questions sont ouvertes. En revanche, pas de refus possible.

Puis, les capitaines sont venus un par un présenter leur équipe en quelques mots. Sous le coup du stress, un peu hésitants, dans un anglais approximatif, les Français sont venu présenter la Tour Eiffel, les chà¢teaux de la Loire, les marchés de Noà«l alsaciens et les biscuits LU au reste du monde.

Après une projection d’extrait du film Chaos et un rappel des principaux points du règlement, tout le monde est parti manger avant de se retrouver pour le premier tour.

Pendant ce temps là , je suis encore dans l’avion. Comme toujours dans les aéroports, on attend beaucoup (check in, sécurité, salle d’embarquement…) mais j’ai du travail : 3 solutions à  lire en vue du premier round qui a lieu l’après-midi. Cela prend beaucoup de temps car il faut lire chaque détail, afin de bien comprendre les points de litige entre opposant et reporter.

Les résultats du premier tour sont disponibles ici (en bas).

L’édition 2014 en images

Pour accéder à  la galerie photo (Crédit Photo : DGESCO – DIV / Thomas Pierrès) de la remise des Prix des Olympiades de Mathématiques 2014, cliquez ici.

Retrouvez le palmarès en détails ici.

Classement des olympiades académiques de 1ere 2014

Classement des Olympiades de mathématiques pour la série S 2014

1er prix :

NOM PRENOM LYCEE, VILLE ACADEMIE
NEBOUT Arthur Lycée privé Beaulieu, Cognac POITIERS
REN Isaac Lycée français, San Francisco AEFE

2e prix :

NOM PRENOM LYCEE, VILLE ACADEMIE
BOUIS Vincent Lycée Hugues Capet, Senlis AMIENS
BOUTIN Simon Lycée privé Saint Gabriel-Saint Michel, St Laurent sur Sèvre NANTES
DEPRES Hugues Lycée Clémenceau, Nantes NANTES
FABIANO Nicolas Lycée Marie Curie, Sceaux VERSAILLES
GIRAULT Damien Lycée Rabelais, Chinon ORLEANS-TOURS
KOUYOUMDJIAN Sevan Collège international Marie de France, Montréal AEFE

3e prix :

NOM PRENOM LYCEE, VILLE ACADEMIE
CHANG Pascal Lycée français international, Pékin AEFE
DING Clara Lycée international, St Germain en Laye VERSAILLES
HAMDI Yassine Lycée du Parc, Lyon LYON
MADELINE-DEROU Charles Lycée privé Sévigné, Granville CAEN
PORTIER Julien Lycée François 1er, Vitry-le-François REIMS

1er accessit :

NOM PRENOM LYCEE, VILLE ACADEMIE
BRAVI Ugo Lycée Paul Gauguin, Tahiti POLYNESIE
GOLFOUSE Arnaud Lycée Saint Exupéry, Lyon LYON
HENZINGER Alexandra Lycée français de Vienne AEFE
JASIK Franek Lycée français de Varsovie AEFE
STARK Gabriel Lycée Louis-le-Grand, Paris PARIS

2e accessit :

NOM PRENOM LYCEE, VILLE ACADEMIE
DEZERCES Enguerrand Lycée Marceau, Chartres ORLEANS-TOURS
FOURNIER Malou Lycée Marseilleveyre, Marseille AIX-MARSEILLE
SHEN Rubing Lycée Carnot, Dijon DIJON

3e accessit :

NOM PRENOM LYCEE, VILLE ACADEMIE
BERRIET Pierre Lycée Pasteur, Besançon BESANCON
GOMEZ Solène Lycée du Grésivaudan, Meylan GRENOBLE
PAGNONI Veronica Lycée Chateaubriand, Rome AEFE
SIEGEL Adam Lycée Louis-le-Grand, Paris PARIS

Classement des Olympiades de mathématiques pour les séries ES et L 2014

1er prix :

NOM PRENOM LYCEE, VILLE ACADEMIE
VADILLO Emma Ecole internationale, Manosque AIX-MARSEILLE

2e prix :

NOM PRENOM LYCEE, VILLE ACADEMIE
MARTY Loà¯s Lycée Condorcet, St Priest LYON

3e prix :

NOM PRENOM LYCEE, VILLE ACADEMIE
LEZER Pierre Lycée Louis Vincent, Metz NANCY METZ

1er accessit :

NOM PRENOM LYCEE, VILLE ACADEMIE
CHAUMERLIAC Bastien Lycée Clémence Royer, Fonsorbes TOULOUSE
MASSIOT Hugo Lycée franco-allemand, Buc VERSAILLES

Classement des Olympiades de mathématiques pour les séries STI2D, STL et STMG 2014

1er prix :

NOM PRENOM LYCEE, VILLE ACADEMIE
NGUYEN Thi Khanh Huyen Lycée Joliot Curie, Rennes RENNES

2e prix :

NOM PRENOM LYCEE, VILLE ACADEMIE
BARBIERI Baptiste Lycée Emile Zola, Chateaudun ORLEANS-TOURS

Journée de remise des prix des olympiades de mathématiques de Première

Le 4 juin 2014 a eu lieu la journée de remise des prix des olympiades académiques de mathématiques de première.

Le classement est disponible sur cette page .

Le journée était divisée en deux

  • le matin, au Ministère, pour les seuls lauréats nationaux, leurs professeurs et leurs familles, conférence de l’astrophysicien du CEA Roland Lehoucq «Mathématiques cosmiques, l’univers a-t-il une forme ? », suivie de
    l’annonce du classement et de la remise des prix par Mme Florence Robine, directrice générale de l’enseignement scolaire au Ministère de l’éducation nationale
  • l’après-midi, à  l’institut Henri-Poincaré, conférence du professeur Ivar Ekeland : « Le Tour du Monde en 80 équations », ouverte à  tous, sur inscription

Grà¢ce à  l’aide technique du service audiovisuel de l’institut Henri-Poincaré, la conférence d’Ivar Ekeland était diffusée en live. Vous pouvez désormais la (re)voir en ligne :

Un partenariat avec le STID Grenoble pour l’année scolaire 2014-2015

Animath et le département Statistique et informatique Décisionnelle (STID) de Grenoble ont décidé de s’associer pour assurer de nouvelles interventions « Les maths, ça sert! » à  partir de septembre 2014.

Le département STID au sein de l’IUT de Grenoble propose différentes formations de niveau supérieur en mathématiques :

  • DUT Statistique et Informatique Décisionnelle (niveau Bac+2) ;
  • Licences Professionnelles (niveau Bac+3) :
    • Biostatistique
    • ESSM : Etudes Statistiques, Sondage et Marketing
    • ESSIG : Etudes Statistiques et Systèmes d’Information Géographique

Le projet «Les maths, ça sert! », soutenu par la fondation C.Genial, consiste à  amener les utilisateurs professionnels des mathématiques dans les collèges et les lycées dans le but de montrer aux élèves que les matières enseignées dans les établissements sont d’une utilité quotidienne dans un certain nombre de métiers.

Séduits par le principe du projet « Les maths, ça sert! », les responsables du département STID Grenoble ont convaincu leurs anciens élèves de collaborer avec Animath et de se mobiliser pour le projet.

Ainsi, grà¢ce à  la collaboration de l’académie de Grenoble, deux ingénieurs et techniciens se mobiliseront durant l’année scolaire 2014-2015 pour diffuser les message «Les maths, ça sert! » dans les établissements de l’académie de Grenoble.

JBMO 2014

La délégation française pour les JBMO (Junior Balkan Mathematical Olympiad) qui s’est déroulée du 21 au 26 juin 2014 à  Ohrid en Macédoine, était composée de :

 Pierre-Alexandre Bazin, en Quatrième au collège Sainte Jeanne-Elisabeth (Paris) ;

 Moà¯se Blanchard, en Terminale au lycée Louis-le-Grand (Paris) ;

 Félix Breton, en Seconde au lycée Louis-le-Grand (Paris) ;

 Ilyes Hamdi, en Troisième au lycée Franco-Qatarien Voltaire (Doha, Qatar) ;

 Alexandre Thiault, en Seconde au lycée du Parc (Lyon) ;

 Lucie Wang, en Seconde au lycée Louis-le-Grand (Paris).

Vincent Jugé était chef de délégation, et Guillaume Conchon-Kerjan chef de délégation adjoint.

Pour plus d’informations, voir le site officiel.

Samedi 21 juin : J-1

Après un court et paisible voyage de 12 heures mouvementées nous sommes arrivés à  bon port sur les rives du magnifique lac d’Ohrid. Si le train qui remplace le RER B n’a posé aucun problème (il y a des jours comme ça…), il en allait autrement des avions. Le premier, entre Paris et Belgrade, a bien vite pris une demi-heure de retard. Gros coup de stress à  l’idée que nous n’avions que soixante-dix minutes pour la correspondance vers Skopje, heureusement dissipé à  notre arrivée en Serbie : le second avion était encore plus en retard. Il y a des jours comme ça, donc… Le bus menant de l’aéroport magnoalexandresque à  Ohrid nous a fait admirer les superbes paysages macédoniens traversés par une route sinueuse à  souhait, sur 170 km (probablement 200 en comptant les bosses et creux de la route). Enfin, toute l’équipe est de bonne humeur, et les élèves sont en bonne santé.

Première agréable surprise : les élèves sont dans un bà¢timent à  100 mètres du mien. Plus les 120 marches à  gravir jusqu’au 5e étage. Les jambes de Pierre-Alexandre, Moà¯se, Félix d’une part, Ilyes et Alexandre d’autre part (1er étage), et dans une moindre mesure celles de Lucie (2e étage, avec deux kazakhes…kazhakes…khazakes… zut.) ont été épargnées. Les complications commencent déjà . Mais bon, les deux bà¢timents ont l’air de faire honneur à  leur lot d’étoiles, à  voir les chambres et le dîner en libre-service. Difficile de savoir quel est le plat le moins impossible à  vider avant qu’il ne se re-remplisse entre la soupe, la viande, les légumes, les pà¢tes, les fruits et les desserts. Vincent Jugé, quant à  lui, nous a quitté pour deux jours, pour rejoindre les autres chefs de délégation, en attendant l’épreuve, puisqu’ils ont à  choisir les problèmes dans la liste courte.

Ayant rejoint les élèves, ceux-ci ont plébiscité les jeux de cartes – en particulier un casse-tête à  trois lettres commençant par “m”, (mille et) une fois n’est pas coutume. Au moins le wi-fi fonctionne assez bien pour, souhaitons-le, un compte-rendu quotidien.

Guillaume Conchon–Kerjan

Dimanche 22 juin

(Dernière) journée tranquille et détendue avant la compétition, idéalement commencée par un petit-déjeuner plantureux. Après un voyage pénible et mouvementé de 2 courtes minutes entre le bà¢timent des élèves et celui des encadrants, nous sommes arrivés dans la salle o๠se tenait la cérémonie d’ouverture… un grand moment.

Le cadre était (soyons positifs !) peu intimidant, puisqu’il s’agissait d’une grande salle du rez-de-chaussée inférieur de l’hà´tel. Nous étions assis par rangs dans l’ordre alphabétique, ordre modifié au fur et à  mesure que les organisateurs constataient qu’ils avaient oublié certaines équipes dans leur liste, et qu’ils se rendaient compte de certaines inversions (non, “Roumanie” ne vient pas avant “Iran”. Même en cyrillique). Sur un enregistrement pompeux de la marche Radetzsky survint le premier couac : les équipes commencèrent à  défiler sur scène cinq minutes trop tà´t, alors que la speaker citait simplement les pays participants. Lors des trois passages (oui, il y eu une répétition juste avant, alors que tout le monde était déjà  là , fort utile d’ailleurs au vu de ce qui venait de se produire), les élèves n’ont pas mis une seule fois le drapeau français à  l’envers, bravo à  eux. De façon surprenante, il n’y avait qu’un bref discours de bienvenue (dix minutes à  peine en comptant la traduction) qui ne laissait pas décemment le temps de s’ennuyer. La cérémonie ayant commencé bien en avance, elle s’est terminée à  l’heure prévue… du début, 10h30, avec une précision n’ayant d’égale qu’un sens inné de l’improvisation audacieuse concernant l’organisation. Bref, toutes les équipes étaient contentes d’être là  dans une joyeuse ambiance détendue.

De plus, nous avons fait la connaissance de Sanja, notre sympathique guide, ancienne participante en 2012 et vivant à  Ohrid. La suite de la journée fut consacrée à  des mathématiques “light”, détendues et révisionnelles dans les jardins de l’hà´tel, entre le lac et la piscine à  deux bassins. Il faut croire que les guides avaient mission de nous distraire et nous faire sortir un peu, en nous proposant plusieurs fois d’aller visiter Ohrid (quoiqu’une paaaaaaaassionnante visite soit prévue dans deux jours). Nous sommes ainsi partis avec l’équipe monténégrine entre 15h et 17h, pour une promenade sur le bord du lac et dans quelques rues. Nous avons pu étudier le système de fonctionnement particulier des transports en commun macédoniens : le bus s’attend n minutes, avec n assez faible à  l’aller, mais ayant gentiment le temps de croître avant le retour.

Après quelques dernières recommandations (rappeler entre autres que 5=4+1, après tout ça n’a rien d’évident… bien moins que l’inégalité de la moyenne généralisée en tout cas), tout le monde est allé se coucher en attendant la journée de touri… d’épreuves.

Au fait, puisqu’il est l’heure du pronostic : arithmétique, suites, géométrie (du triangle, à  moins qu’un tétraèdre ?…), combinatoire ? Enfin, probablement des maths…

Guillaume CK

Lundi 23 Juin : Jour J !

H+0,5 : C’est parti ! Après une bonne nuit de sommeil et un réveil de solstice d’été sans volets (heureusement que les rideaux servent un minimum), un petit-déjeuné englouti en … 3/4 d’heure tranquillement, nous nous sommes dirigés vers la prestigieuse et magnifique salle d’examen. Heureusement, le cadre était (restons positifs !) peu intimidant, puisqu’il s’agissait, au rez-de-chaussée supérieur, d’une grande salle à  manger, transformée à  l’occasion pour les 108 (à  un multiple de 6 près) élèves.

Après quelques dernières recommandations (“n’oubliez pas….. rendez vos brouillons…”), encouragements (“allez les bleus !!”), le tout sans la moindre pression (“faites vous plaiz ! Jouez ! Et bien sà»r, l’argent ne fait pas le bonheur !”), les élèves sont rentrés tout guillerets dans la salle du massac… de détente amusante.

Jusqu’ici, le voyage s’est déroulé dans une très bonne ambiance… gageons que l’équipe aura la délicatesse de ne pas gà¢cher cela dans les heures à  venir !!

Après 4h30 de dét… de dur labeur, nous avons vu sortir nos candidats soulagés, moins parce que l’épreuve était finie que parce qu’ils s’étaient livrés au maximum. Et, le sujet, loin d’être trop ardu ou désagréable, était encore bien moins original : il était naturellement complètement fou de parier sur des suites, les thèmes abordés étant ceux des années précédentes. Comme en 2013, il y avait de l’arithmétique pour un apéritif plus fourni que l’année dernière, de la géométrie (du triangle !!… pas comme si cela pouvait être autre chose) en entrée, une bonne inégalité en plat de résistance et un dessert, un peu lourd, de combinatoire, une histoire de stratégie gagnante à  deux joueurs o๠pour des raisons d’anonymat, les prénoms ont été modifiés.

Tout cela donne bien faim, et pour faire original, nous nous sommes jetés sur l’excellent déjeuner, pris un peu tà´t pour une fois (vers 15h du matin). Les élèves sont allés se détendre au bord du lac [comprendre : jeu à  trois cartes finissant par “o”], pendant que Vincent et moi attendions les copies des élèves à  16h selon le planning. Nous les avons reçues à  18h45 comme prévu, et préparé la coordination de demain [lors de la coordination, les encadrants rencontrent une paire de jurys par problème, et on doit se mettre d’accord sur une note chaque élève, le tout étant de ne pas tomber dans les travers d’une discussion vendeuse et houleuse de marchand de tapis]. Heureusement, elles étaient toutes extrêmement courtes, simples et claires, de sorte que le travail était fini à  21h30. Haha. Non, il a fallu s’arracher les cheveux 4h de plus, en fouillant les brouillons et tout et tout. Soyons justes, en contrepartie, certains élèves ont une solution quasiment identique à  celle du jury, et ça ça fait bien plaisir, même si ce recopiage aveugle témoigne d’un criant manque d’inventivité. Bref, de quoi être frais pour la grande épreuve de la semaine (enfin, la nà´tre, quoi).

Pendant ce temps là , chez les chefs de délégation… (par Vincent Jugé)

Aux 3 heures de minibus entre Skopje et Ohrid ont suivi 2 heures de minibus d’Ohrid vers Skopje : quel plaisir que de redécouvrir de nuit les lactes des routes de montagne macédoniennes ! Plus exactement, au bout de 2 heures, on a changé de direction, et 30 minutes plus tard les chefs de délégation sont arrivés à  leur hà´tel, dans la station de ski de Mavrovo, dont la population semble donc avoir augmenté de 20 % sur 2 jours.

L’éloignement entre Mavrovo et Ohrid était assez insupportable (2 x 2 h 30 de car pour 15 minutes de cérémonie d’ouverture, c’est beaucoup), mais l’installation correcte par ailleurs. Et c’est dans cet environnement propice au travail que nous avons découvert les problèmes de la “liste courte” vers 23 h.

Un comité ad hoc a présélectionné des problèmes parmi ceux envoyés par 11 pays, ce qui nous donne :
9 problèmes d’algèbre (de A1 à  A9, par ordre supposé de difficulté),
6 problèmes de géométrie (de G1 à  G6),
4 problèmes de combinatoire (de C1 à  C4, l’un des problèmes ayant été rajouté par le comité de sélection pour ne pas avoir que 3 problèmes à  considérer) et
6 problèmes d’arithmétique (de N1 à  N6 – et oui, arithmétique se dit Number theory en Anglais).

Je décide donc de les regarder rapidement puis, m’étant levé vers 5 h 30 du matin, décide d’imiter Cendrillon et de me coucher vers minuit. Le lendemain, dans le bus, vient donc le temps de s’atteler aux problèmes d’arithmétique et de combinatoire : on verra l’algèbre et la géométrie ensuite car, comme le dit l’expression bien connue, “avant l’effort, le réconfort !”.

Vers 14 h commence la réunion de sélection des problèmes. En tant que représentant d’un pays non balkanique, j’ai le droit d’exprimer mon point de vue mais pas celui de voter. Tout d’abord, les problèmes G1, A5 et N5 sont éliminés car trop connus. Puis des réserves s’expriment contre les problèmes
A2 (qui serait trop facile pour une JBMO),
N4 (dont l’énoncé est négatif : on demande de montrer qu’il n’existe pas d’entier satisfaisant la propriété XXX), et enfin
N6 (dont l’énoncé est vraiment trop long). Ces trois problèmes ne sont cependant pas supprimés.

De manière étonnante, les problèmes faisant appel à  des inégalités “classiques” dans le domaine des Olympiades (Cauchy-Schwarz, Tchebychev, réordonnement, arithmético-géométrique et ses variantes) mais complètement hors de portée d’un élève Français moyen sont considérés comme plus faciles que d’autres problèmes faisant uniquement appel à  des notions usuelles à  l’école (utiliser des fonctions strictement croissantes, procéder par récurrence).

En outre, le comité de sélection des problèmes a indiqué, pour chaque problème, s’il le trouvait facile, moyen ou difficile (ce que l’on peut traduire en langage olympique par moyen, difficile ou infaisable ; ou encore par infaisable, infaisable ou infaisable pour un élève non entraîné spécifiquement). On dispose de peu de problèmes faciles, d’un peu plus de problèmes difficiles, et de beaucoup de problèmes moyens.
On va donc choisir d’abord le problème facile, puis le difficile, puis deux moyens.

On a donc d’abord le choix entre les problèmes faciles :
G2, N1 (éliminés au premier tour), A2, C1 (éliminés au deuxième tour), A1 (éliminé au troisième tour) et N2 (proposé lors de la compétition).

Puis on choisit un problème difficile (hormis ceux d’arithmétique, puisque la place est déjà  prise) :
A9, G6 (éliminés au premier tour), A8 (éliminé au deuxième tour), A7 (éliminé au troisième tour), G5 (éliminé au quatrième tour) et C3 (proposé lors de la compétition).

Je suis alors très content, car le problème C3 était de loin mon préféré parmi tous les problèmes. On peut ne pas avoir le droit de vote mais cependant arborer un large sourire. 🙂

Enfin on choisir deux problèmes moyens : un de géométrie et un d’algèbre. En géométrie, on a le choix entre
G4 (éliminé au premier tour) et G3 (proposé lors de la compétition). En algèbre, on doit choisir entre A6 (éliminé au premier tour), A4 (éliminé au deuxième tour) et A3 (proposé lors de la compétition).

Il nous reste à  choisir l’ordre dans lequel on va proposer les problèmes (du plus facile au plus difficile) : ce sera N2 – G3 – A3 – C3.

Durant la soirée, on décide les termes exacts des problèmes qui seront proposés aux élèves : comme on pouvait le prévoir, on passe 45 minutes sur le problème de combinatoire. Puis on procède aux traductions. La pression est sur mes épaules : gare à  toute erreur qui nuirait à  nos chérubins ! Après une dizaine de relectures, je détecte une imprécision (il faut éviter que, dans le jeu du problème C3, les joueurs puissent décider de ne prendre aucun jeton), que je corrige ; il n’en restait manifestement pas d’autre.

Après avoir hurlé ma joie lors de chacun des 3 premiers buts de l’Algérie face à  la Corée du Sud, je décide d’aller me coucher : il faut se préserver, et un dodo à  22 heures est un luxe à  savourer sans modération.

Le lendemain, enfin, est le jour fatidique : le jour de l’épreuve. Nous partons tà´t pour Ohrid (la photo ci-dessus témoignant bien du fait que nous nous sommes levés avec les poules), afin de répondre aux questions éventuels des élèves : chaque chef de délégation reçoit les questions écrites posées par ses élèves, propose une réponse que le jury doit approuver, et la couche alors par écrit. Ma tà¢che est ici assez simple puisque aucun de nos six élèves n’a posé de question.

Par ailleurs, le jury décide tout de suite d’être assez sévère dans la réponse que le chef de délégation doit fournir à  un de ses élèves. Par la suite, à  plusieurs reprises, dans des situations analogues, des chefs de délégation ont proposé une réponse plus clémente, mais Vesna Manova – Erakovik, la présidente du jury, a fait en sorte que l’équité entre candidats soit respectée.

Enfin, les chefs de délégation votent le barème que leur propose le comité de sélection : quelques arrangements marginaux sont effectués, et on tient également à  fournir des indications générales de notation (les élèves ayant souvent le mauvais goà»t de ne pas écrire exactement la ou les solutions proposées par le jury), et tout se passe avec sérénité et efficacité.

La suite : Guillaume vous la racontera…

Mardi 24 Juin : Jour J’ !

Des discussions de la journée dépendait le sort des copies… pour ma première coordination, j’étais un peu stressé (même si Vincent était là  avec son expérience). Heureusement, les organisateurs ont gentiment mis des cars à  disposition pour y mettre les élèves pour une grande excursion vers Ohrid et Petaouchnokovichikje, nous laissant nous concentrer. Planning de la journée : coordination du problème 4 à  9h, du 3 à  11h, du 2 à  14h et du 1 à  16h. Pour une durée de 3/4 d’heure, donc à  17h : plage !!

Bon, bien sà»r, la réalité n’a rien eu à  voir. 9h15 pour le problème 4. Discussions acharnées et traductions longuettes, passons les détails : on finit à  10h05, youpi…. et puis à  10h10 les correcteurs du 1 sont libres. Une copie dure 5 minutes, le reste est expédié. A 10h30 les correcteurs du 3 se libèrent, et tout est fait en 10 minutes (la jurisprudence des copies notées lors de coordinations précédentes avec ce jury étant sans appel). Jamais 3 sans 2, et c’est avec une paire de jury adorable et d’excellente humeur que la géométrie est réglée entre 10h45 et 10h55. Le binà´me Vincent J – Guillaume CK vient probablement d’établir un temps de référence pour ce quadriathlon qui a lieu tous les ans depuis 1997. Comme disait quelqu’un, “il y a des jours comme ça…”

Le lac était comme nous l’espérions à  la bonne température, à  savoir un peu plus frais que le car qui a constitué l’animation principale de la journée d’excursion aux dires des élèves. Il y aurait eu accessoirement la visite de ruines, d’une ville et d’un sanctuai… musée dédié à  un “célèbre” chanteur local, mais sans doute vous en diront-ils plus bientà´t.
Puis s’est déroulée la réunion de clà´ture des JBMO (à  laquelle les deputy leaders pouvaient assister), pour voter les barres de médailles. Les marchand… débats ont duré moins d’une heure (en comptant les temps morts, tergiversations, etc.), la langue officielle de la réunion étant le balkanique, dans une ambiance bien correcte (tant qu’on ne prononçait pas de phrase comme “les enfants et leur ressenti doivent être une priorité”, ainsi qu’une pauvre coordinatrice en a fait les frais). Cela donne le résultat suivant :
Or à  36 points
Argent à  28 points
Bronze à  11 points

Les résultats définitifs de l’équipe de France sont donc les suivants :

Candidat Exo 1 Exo 2 Exo 3 Exo 4 Total
Pierre-Alexandre Bazin 5 0 0 1 6
Moà¯se Blanchard 10 10 5 7 32
Félix Breton 10 10 5 10 35
Ilyès Hamdi 10 5 10 0 25
Alexandre Thiault 10 0 10 6 26
Lucie Wang 10 10 9 5 34
Total 55 35 39 29 158

Avec 158 points, la France finit donc quatrième de la JBMO : bravo à  tous les élèves de cette excellente équipe ! Comme l’a fait remarquer quelqu’un, elle mérite bien plus son titre de meilleure de l’Europe occidentale que de moins mauvaise.

Mercredi 25 Juin : Jour J” !

Mais ça c’est uniquement pour l’équipe de France de foot. Au programme ici, la visite du monastère de Nosti naum jusqu’à  15h, puis une cérémonie de clà´ture qui sera peut-être plus longue et consistante que celle d’ouverture ? Le suspense reste entier.

La passionaaaaaaaaaaante expédition vers le monastère se constitua de : 30 minutes de car sur des routes sinueuses et montagneuses, une promenade dans un joli monastère et son jardin peuplé de paons, un petit tour en bateau jusqu’à  la frontière albanaise, puis reposage sur la plage avant le retour en car, pour 30 minutes sur des routes montagneuses et sinueuses. Le tout, bien sà»r, avec notre adorable guide, que nous remercions tous.

L’eau du lac était plus fraîche qu’hier, mais cette détente nous a fait du bien avant une cérémonie de clà´ture dans un cadre peu impressionnant (oh ? Une salle à  manger de l’hà´tel !?) mais bien mieux organisée que la cérémonie d’ouverture (restons positifs !). Chaque équipe était assise à  une table, et après un petit discours de remerciements et blablabla, les élèves médaillés ont été appelés à  passer sur le podium [comprenez : le fond de la salle, judicieusement non-surélevé pour que l’on puisse bien voir].

Pendant et après le dîner ont lieu les traditionnelles photos entre équipes et les distributions de cadeaux de celles qui en avaient apporté : nous sommes un peu gênés par cette pluie de magnets, porte-clés et autres gris-gris, alors que nous n’avions rien prévu en retour. Réflexion faite, nous aurions dà» nous arrêter aux boutiques attrape-touristes du monastère, acheter une trentaine de mini- Tour Eiffel et les offrir aux encadrants de chaque équipe.

Jeudi 26 : Juin : Jour J et quelques

Voilà , l’olympiade se termine joyeusement par l’épreuve tant attendue du rangement de valise, et pour l’instant, pas de record en vue pour le quadriathlon linge sale – brosse à  dents – cahiers – cadeaux, mais aucun(e) athlète ne devrait terminer hors délais.

Peut-être est-ce la fatigue qui nous donna l’impression que le trajet retour en car était légèrement moins long et pénible qu’à  l’aller – ou le chauffeur qui avait fort bien compris que personne ne voulait rater son avion. Ses quelques accélérations bien senties se sont révélées somme toute inutiles, puisqu’à  l’instar de l’aller, le retard du premier avion a raccourci l’attente du second, encore moins à  l’heure, que nous avons quitté dix heures après notre départ de l’hà´tel.

Voilà , c’est fini pour cette JBMO, en attendant avec hà¢te les prochaines, à  commencer par la Serbie en 2015 – il est vrai que sur l’ensemble de l’équipe, il y a encore quatre participations possibles avant de dépasser l’à¢ge limite (demandez donc à  Pierre-Alexandre).

Citations diverses

Pierre-Alexandre Pourquoi donc y a-t-il écrit “Contestant” sur mon badge, alors même que je ne conteste absolument RIEN ?