Calendrier des stages 2014

Le programme MathC2+, initié en 2011, poursuit son développement en 2014.

Le fin du mois de juin et le début du mois de juillet constituent une période de pointe pour ce dispositif puisque les stages s’organisent hors milieu scolaire pendant les périodes chà´mées ou les vacances.

Toutes les informations à  propos du programme MathC2 se trouvent sur notre site.

La carte des stages 2014



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Le calendrier des stages 2014

Académie Nom du stage Lieu et date du stage Contact Académique Contact Organisation
Créteil La température dans tous ses états du 31/12/13 au 03/01/14 au Laboratoire Kastler Brossel Philippe Dutarte François Gaudel
Versailles Stage préolympique pour élèves de Première du 02/01/14 au 03/01/14 à  l’université Versailles-Saint-Quentin Pierre Michalak Anne Allard, Marie-Françoise Bourdeau, Joà«lle Deat, Yann Egly, Anne Menant, Evelyne Roudneff, Eric Sorosina
Versailles Préparation au concours général pour élèves de Terminale du 17/02/14 au 18/02/14 à  l’université Versailles-Saint-Quentin Pierre Michalak Anne Allard, Marie-Françoise Bourdeau, Joà«lle Deat, Yann Egly, Anne Menant, Evelyne Roudneff, Eric Sorosina
Montpellier Stage de 4è et 3è du 12/03 au 13/03 à  l’université Montpellier 2 Martine Lizambert Nicolas Saby
La Réunion Stage pour lycéens du 17/03 au 18/03 Philippe Janvier David Michel
Versailles Pépinière académique pour élèves de Seconde du 14/04/14 au 15/04/14 à  l’université Versailles-Saint-Quentin Pierre Michalak Marie-Françoise Bourdeau, Joà«lle Deat, Yann Egly, Anne Menant, Evelyne Roudneff
Bordeaux Stage de Seconde du 14/04 au 17/4 à  l’INRIA et au LaBRI Agnès Duranthon Brice Goglin, Lola Kovacik
Créteil La mesure, en long, en large et en travers du 14/04 au 18/04 à  l’IHP Philippe Dutarte François Gaudel
Caen Stage de 1S au LMNO du 28/04 au 30/04 à  l’université de Caen Pascale Louvrier Emmanuelle Feaux De Lacroix, Eric Reyssat, Denis Simon, André Sesboué
La Réunion Stage pour lycéens du 15/05 au 16/05 Philippe Janvier David Michel
Nancy-Metz Stage à  l’INRIA du 3/06 au 5/06 à  l’INRIA de Nancy Philippe Fevotte Véronique Poirel, Erwan Kerrien
Lille Faire des maths autrement du 10/06 au 13/06 à  l’IST de Valenciennes Michel Gouy François Goichot, Sylvie Derviaux
Strasbourg Stage pour lycéens du 10/06 au 13/06 à  l’université de Strasbourg Eric Sigward Josiane Nervi-Gasparini, Vincent Blanloeil
Nice Stage pour élèves de Seconde du 12/06 au 13/06 à  l’université de Toulon Eric Serra Thierry Champion, Jean-Pierre Zanotti
Nice Stage au laboratoire Dieudonné du 12/06 au 13/06 à  l’université de Nice Pierre Mari Stéphane Descombes
Orléans Stages pour élèves de Seconde du 15/06 au 21/06 et du 22/06 au 28/06 au Centre Galois Alain Vesin Philippe Grillot, Olivier Morand
Nancy-Metz Stage à  l’université de Lorraine du 3/06 au 5/06 sur le site de Nancy Philippe Fevotte Véronique Poirel
Nancy-Metz Stage à  l’université de Lorraine du 16/06 au 18/06 sur le site de Metz Philippe Fevotte Nicole Bardy-Panse, Isabelle Dubois
Grenoble Stage pour élèves de Seconde du 16/06 au 17/06 à  l’INRIA et à  l’université Joseph Fourier Martine Jacquin Martine Jacquin
Rennes Stage de mathématiques et informatique du 16/06 au 18/06 à  l’Ecole normale supérieure de Rennes Ludovic Degraeve Rozenn Texier-Picard, Marie-Pierre Lebaud
Caen Stage au LMNO du 16/06 au 18/06 à  l’université de Caen Pascale Louvrier Emmanuelle Feaux De Lacroix, Eric Reyssat, Denis Simon, André Sesboué
Lille Stage pour lycéens du 16/06 au 20/06 à  l’université de Lille 1 Michel Gouy David Coupier, François Recher
Créteil Pars à  l’aventure de l’infini du 16/06 au 27/06 à  l’université Paris 13 Philippe Dutarte François Gaudel
Nice Pigeons pourquoi on clique du 17/06 au 20/06 à  l’INRIA Pierre Mari Thierry Vieville, Ornella Chiorino
Lille Stage au centre universitaire de la Mi-Voix du 17/06 au 20/06 à  l’université de Calais Michel Gouy Thierry Gensane
Dijon Trop fort les maths du 23/06 au 25/06 à  l’université de Bourgogne Geneviève Loridon,Robert Ferachoglou Catherine Labruère-Chazal
Clermont-Ferrand Stage pour lycéens du 23/06 au 27/06 sur le campus des Cézeaux Jean-Alain Roddier Thierry Lambre
Clermont-Ferrand Stage pour collégiens du 23/06 au 27/06 sur le campus des Cézeaux Jean-Alain Roddier Thierry Lambre
Reims Stage pour élèves de Première S du 23/06 au 27/06 sur le campus du Moulin de la Housse Philippe Scatton Michael Pevzner
Lyon Stage pour élèves de Seconde du 24/06 au 27/06 à  l’université Lyon 1 Alain Truchan Janine Reynaud
Toulouse Jeunes Talents Mathématiques 2014 du 29/06 au 3/07 à  l’université Paul Sabatier Martine Raynal Jean Aymes, Xavier Bressaud, Xavier Buff
Nantes Stage pour collégiens à  la Roche-sur-Yon du 25/08 au 27/08 Jacques Moisan, Françoise Munck Jacques Moisan
Vice Rectorat de Nouvelle Calédonie Stage pour élèves de Seconde du 13/10 au 17/10 Michelle Roire As2maths
Montpellier Stage pour élèves de Première S du 20/10 au 22/10 Martine Lizambert Gilles Halbout
Limoges Stage pour élèves de Troisième du 20/10 au 22/10 Christian Brucker Pascale Senechaud
Grenoble Stage pour élèves de Troisième du 20/10 au 22/10 Martine Jacquin Martine Jacquin
Versailles Stage “Résolution de problèmes” pour élèves de Quatrième et Troisième du 21/10/14 au 22/10/14 à  l’université Versailles-Saint-Quentin Pierre Michalak Anne Allard, Marie-Françoise Bourdeau, Joà«lle Deat, Yann Egly, Anne Menant, Evelyne Roudneff, Eric Sorosina
Créteil Aux frontières du chaos du 20/10 au 24/10 à  l’IHP Philippe Dutarte François Gaudel
La Réunion Stage pour lycéens du 30/10 au 31/10 Philippe Janvier David Michel
Versailles Stage Mathematica pour élèves de Première et Terminale du 22/12 au 23/12 au centre Inria de Rocquencourt Pierre Michalak Anne Allard, Marie-Françoise Bourdeau, Joà«lle Deat, Yann Egly, Anne Menant, Evelyne Roudneff, Eric Sorosina


PROMYS 2014

PROMYS un programme très ambitieux de mathématiques qui réunit pendant six semaines à  Boston (Etats-Unis) un groupe de lycéens avec des chercheurs confirmés dans le but de les faire travailler ensemble sur des sujets variés et parfois proches de la recherche actuelle !
Cours et séminaires agrémentent également ses journées. Les étudiants sont ainsi littéralement plongés dans le monde de la recherche : ils vivent comme des véritables mathématiciens pendant ces six semaines.

Vous trouverez de nombreuses informations complémentaires sur [la page
de PROMYS ->http://promys.org/program/cmi-scholarships] (en anglais).

Cette année, le Clay Institute dispose d’un financement particulier (connu sous le nom de projet Alliance) pour faire participer environ dix lycéens européens au programme PROMYS qui aura lieu à  Boston du 29 juin au 9 aoà»t 2014 puis à  Oxford (Angleterre) du 10 au 16 aoà»t 2014.

Les conditions pour participer à  ce programme sont les suivantes :

  • avoir 16 ans révolus, et ne pas avoir commencé des études supérieures (les bacheliers 2014 sont éligibles)
  • parler suffisamment bien anglais (tous les cours et toutes les discussions auront lieu en anglais… et, de toute façon, vous rencontrerez là -bas peu de francophones)

Au niveau de l’immigration (plus d’informations ici) :

  • disposer d’un passeport récent (il doit être biométrique) et en cours de validité
  • si vous n’êtes pas allés aux Etats-Unis récemment (par exemple si vous n’y avez jamais été), remplir le formulaire ESTA pour l’immigration ; cela se fait en ligne ici et coà»te 14 dollars (et le formulaire est valable deux ans).

Et enfin, bien entendu :

  • remplir le dossier de candidature en ligne… et être retenu.

Notez que ce dossier de candidature est plutà´t volumineux et vous prendra certainement du temps à  compléter : il vous demande notamment de résoudre quelques exercices de mathématiques du type OFM (cf ici), ainsi que de donner des noms de personnes susceptibles d’écrire des lettres de recommandation pour vous.

Attention ! la date limite pour renvoyer le dossier est le 15 mars.

Ci-dessous, plus de détails en anglais

Full CMI-PROMYS Scholarships to 7-Week Maths Summer Program for Secondary Students

Ten CMI-PROMYS Scholarships are available for secondary students from Europe to participate in 6 weeks at PROMYS at Boston University and one week at the Oxford Masterclasses in Geometry at Oxford University this summer. Students should be at least 16, deeply interested in mathematics, and eager to spend 7 weeks of their summer tackling very challenging mathematical problems in a supportive community of students, faculty, and visiting mathematicians. Round-trip airfare, tuition, and room and board are included for both programs; and there are no financial requirements for eligibility.

The Scholarship application and application problem set are available here, on the PROMYS site, as are details of the scholarships, a flyer, testimonials from 2013 CMI-PROMYS Scholars, and considerable information about the PROMYS program. The application deadline is March 15, 2014.

For the past 26 years, the Program in Mathematics for Young Scientists (PROMYS) has run an intensive mathematics program each summer for approximately eighty secondary school students. The 6-week program is held at Boston University in the U.S. and directed by Professor Glenn Stevens, who founded the program in 1989. Although the overwhelming majority of PROMYS students are from the U.S., over the past quarter century, PROMYS has welcomed students from at least 35 countries. This is the second year that the Clay Mathematics Institute (CMI) http://www.claymath.org, a longtime partner of PROMYS, has funded the CMI-PROMYS Scholarships for European students.
Please contact Julia Rolnick, PROMYS Director of Outreach with any questions.

Nathanaël Courant

Nathanaà«l, peux-tu te présenter en quelques mots ?

J’ai presque 18 ans, j’habite à  Vénissieux, dans la banlieue de Lyon, et je suis actuellement en prépa MPSI au Lycée du Parc…

Il y a un peu plus de six mois, tu remportais le 2ème prix du Concours Général de Mathématiques, tu obtenais une médaille d’argent aux Olympiades Internationales (OIM) et déjà  l’année précédente, tu étais 1er prix national ex-aequo aux Olympiades Académiques, et tu n’étais pas loin d’être sélectionné pour les Olympiades Internationales ou les Olympiades Balkaniques. Déjà  en 2009 tu voulais participer au stage olympique d’Animath et suivre les cours de Bodo Lass, mais tu as interrompu jusqu’en 2011. Peux-tu expliquer ton parcours, quand tu as commencé à  t’intéresser aux mathématiques en général, aux mathématiques de compétition en particulier, et qu’est-ce qui a motivé ta candidature en 2009 et en 2011 ?

J’ai dà» commencer à  m’intéresser aux mathématiques dès l’école primaire, mais je ne sais pas vraiment quand. à€ propos des mathématiques de compétition, mon professeur de 6eme m’avait proposé de participer au “Concours intégral”, et j’avais été agréablement surpris d’être classé 1er. Cela m’a motivé pour le coucours Kangourou les années suivantes, et m’a causé d’être contacté par Bodo Lass durant mon année de 4eme. J’ai ensuite participé aux cours de Bodo, et c’est lui qui m’a incité à  participer au test de sélection pour le stage olympique Animath. Après avoir été qualifié, je me suis dit que je n’avais pas tellement envie d’y aller, et j’ai arrêté les cours de Bodo l’année suivante, que je trouvais trop longs, trop fatigants, et un peu trop durs… Je ne sais plus pourquoi j’ai passé à  nouveau le test de sélection à  la fin de mon année de seconde (2011), et cette fois-ci, j’ai été pris sur liste d’attente. Le stage m’a motivé, et je suis retourné aux cours de Bodo l’année suivante.

Trouvais-tu dans ton entourage, ta famille, ton lycée, une stimulation pour participer à  la préparation olympique, ou te sentais-tu plutà´t isolé ?

Il y avait ma mère [professeure de mathématiques] qui m’encourageait beaucoup… En 2011-2012, elle s’est également intéressée aux exercices des envois pour la préparation de l’OFM, et nous étions plus-ou-moins en compétition pour trouver l’exercice en premier… Une autre stimulation est que cela me permettait de faire quelque chose d’intéressant pendant les cours de maths…

Que t’a apporté ta participation à  l’Olympiade Internationale ?

De nombreuses choses… Il y a les discussions avec les membres des autres équipes, qui étaient très intéressantes et enrichissantes, mais aussi les conférences qui se déroulaient après les épreuves, les activités en dehors des épreuves, comme la baignade dans les Caraà¯bes, et bien sà»r la médaille d’argent à  laquelle je ne m’attendais pas du tout, espérant, avant les épreuves, obtenir une médaille de bronze de justesse…

Que peux-tu dire de la préparation olympique que tu as suivie ?

Il y en avait plusieurs… D’un cà´té la préparation “officielle”, c’est-à -dire le stage Animath et les envois de l’OFM, qui étaient constitués d’exercices à  chercher chez soi puis à  renvoyer par la poste, et de l’autre cà´té les cours de Bodo Lass, qui se déroulaient deux fois par mois, le dimanche, à  l’ENS de Lyon. En fait, c’était plus des TD que des cours, puisque c’était des exercices à  chercher, puis leur correction. Il y avait cependant un peu trop de géométrie à  mon goà»t… En tout cas, l’une dans l’autre, ces deux préparations se complétaient bien, et m’ont beaucoup aidé à  progresser.

Et à  part les maths ?

Les maths ne sont pas ma science favorite ! C’est l’informatique, aussi bien théorique que pratique : la plupart de ses domaines me fascinant. Je passe donc régulièrement mes week-ends à  programmer, ou lire divers livres d’informatique. Sinon, à  part les sciences, je fais un peu de musique et d’escalade, quand j’ai du temps et la motivation.

Et l’avenir ?

L’année prochaine, je vais continuer ma prépa et j’espère entrer à  l’ENS pour étudier l’informatique… Quant à  plus tard, c’est encore un peu flou, peut-être un doctorat ou quelque chose comme çà .

Entretien avec Jos Leys

Dans le cadre des entretiens d’Animath, nous avons le plaisir d’accueillir

Jos Leys

mercredi 19 mars à  10h

Salle 421

Institut Henri Poincaré

11 rue Pierre et Marie Curie

Paris 5ème

Les entretiens d’Animath sont destinés aux mathématiciens, chercheurs et enseignants, et spécialistes de médiation scientifique, pour leur permettre de rencontrer un spécialiste des questions de médiation. Les effectifs sont limités, et l’inscription est obligatoire

Jos Leys est ingénieur, spécialiste de génie mécanique ; il s’intéresse depuis de nombreuses années aux images mathématiques, dont il est un des artistes les plus connus. C’est lui qui a conçu les animations des films Dimensions et Chaos, réalisés par Etienne Ghys, Jos Leys et Aurélien Alvarez.

Son site web est riche de très nombreuses images mathématiques.

Appel à projets Cap’Maths 2014

L’appel à  projets 2014 est en téléchargement ici.

Il concerne toutes les actions de diffusion, vulgarisation ou popularisation des mathématiques, des disciplines qui mènent ou se nourrissent des mathématiques (par exemple, l’informatique et les sciences du numérique), de sa culture, de sa pratique, de ses métiers et parcours de formation, de son histoire, de ses relations avec les autres disciplines, avec le monde économique, ses enjeux dans la société etc. Il concerne également les actions de formation à  la diffusion, vulgarisation, popularisation des mathématiques ainsi que les actions de création de contenus de médiation pérennes et libres.

Date-limite de soumission : le 31 mars 2014

Un comité de sélection évaluera les projets proposés, et transmettra ses avis au conseil d’orientation qui décide des attributions financières.

Pour plus d’informations et pour connaître tous les partenaires et les projets déjà  financés par Cap’Maths visitez les site Cap’Maths.

Stage MathC2+ à Grenoble – Toussaint 2013

Date: du 21 au 23 octobre 2013

Lieu: Grenoble – INRIA (Montbonnot Saint Martin) et université Joseph Fourier (Saint Martin d’Hères)

Académie: Grenoble (Martine Jacquin).

Porteur de projet: Martine Jacquin.

Autres partenaires scientifiques ou pédagogiques : INRIA, à  Montbonnot- Saint Martin et UJF, université Joseph Fourier à  Saint Martin d’Hères

Autres partenaires :

  • Ecole de Pupilles de l’Air, Montbonnot- Saint Martin (hébergement et mise à  disposition d’autocars)
  • Le CRDP de Grenoble (prêt d’ordinateurs)
  • Crédit Mutuel Enseignant

Ont participé à  ce deuxième stage de l’année à  Grenoble 37 élèves de troisième (16 filles et 21 garçons) venant de nombreux lycées de l’académie : Isère (BOURGOIN JALLIEU, ROUSSILLON, SAINT ETIENNE de SAINT GEOIRS, BEAUREPAIRE, PONT-EVEQUE, GRENOBLE, MEYLAN, COUBLEVIE et CORENC), Savoie et Haute-Savoie (BARBY, BOURG SAINT MAURICE et EVIAN les BAINS), Drà´me et Ardèche (PRIVAS, LORIOL SUR DROME, SUZE LA ROUSSE, ROMANS SUR ISERE, Marcel, VALENCE et CLEON D’ANDRAN).

Les travaux proposés aux élèves, très variés, ont permis de mettre en perspective les métiers de la recherche. Au cours de conférences, de visites de laboratoires et d’ateliers, les thèmes suivants ont été abordés :

  • Le métier de Chercheur,
  • Les mathématiques et les courants marins
  • Visite de plateformes expérimentales INRIA : Protypage rapide pour la recherche, Apprentissage des robots et Véhicule “intelligent”
  • Genèse d’un algorithme
  • Géométrie à  l’aide d’instruments anciens
  • Problèmes divers
  • Les vendredis 13 dans une année
  • Codage et décryptage de codes secrets
  • Courbes de Bézier
  • Logique et raisonnement
  • Mathématiques, quelques exemples de leur place dans la société actuelle.

Site de l’académie : http://www.ac-grenoble.fr/admin/spip/spip.php?article3158

Stages MathC2+ à Caen

Date: du 22 au 24 avril et du 18 au 20 juin 2013

Lieu: Laboratoire de Mathématiques Nicolas Oresme

Académie: Caen (Pascale Louvrier).

Porteur de projet: Pascale Louvrier, Emmanuelle Féaux de la Croix.

Autres partenaires scientifiques ou pédagogiques: Aroéven

Ce sont en tout 35 élèves (13 filles et 22 garçons), de Première S pour le stage d’avril, de Seconde pour le stage de juin, qui ont participé à  ces deux stages organisés à  l’université de Caen. Le choix des candidats s’est fait, à  l’aide des enseignants, sur les critères suivants :

  • ruralité ou difficulté d’accès à  la culture,
  • appétence pour les mathématiques.

De 9h à  15h les stagiaires étaient à  l’université. L’après-gouter a été consacré à  des activités ludiques (Fête foraine, Bowling, Cinéma ou Laser Game) et le soir ce sont des activités culturelles avec des professionnels qui sont venues conclure ces journées (Percussion et Improvisation théà¢trale).
L’après-midi de la dernière journée a été consacrée à  la présentation des travaux des élèves par les élèves à  destination de leurs parents, de leurs professeurs et d’enseignants ou doctorants du LMNO.

Animations mathématiques et scientifiques dans le cadre des Temps d’Activités Périscolaires

La réforme des temps scolaires a ouvert un espace pour le développement d’activités périscolaires destinées aux élèves de l’enseignement primaire. Animath estime qu’il est important que des activités scientifiques, et en particulier des activités mathématiques, puissent s’inscrire dans ce contexte.

Les difficultés d’une telle entreprise ne sont pas à  négliger : avoir une offre qui soit effectivement proposée sur tout le territoire national, et donc pouvoir s’appuyer sur des animateurs correctement formés, assurer une complémentarité intelligente entre le périscolaire et le scolaire, faire coopérer efficacement les établissements scolaires, les municipalités et les associations — autant d’enjeux essentiels à  la réussite d’un tel projet.


Suite à  la réforme des rythmes scolaires à  l’école primaire, les municipalités organisent, depuis la rentrée 2013 pour les communes qui en on fait le choix et pour la rentrée 2014 pour les autres, des activités gratuites à  l’école sur les temps périscolaires. Ce document propose un projet visant à  la mise en place d’activité mathématiques et scientifiques dans ce cadre, tout en
Les activités périscolaires font intervenir, à  cà´té de l’Ecole, deux acteurs nouveaux : associations et municipalités. D’une manière générale, la bonne articulation entre ces acteurs et l’Ecole est une condition importante de la réussite de l’aménagement du temps scolaire.

Pour nous contacter :  :

  • Martin Andler, président d’Animath 
  • Agnès Gateau, vice-présidente de l’Association des professeurs de mathématiques de l’enseignement public
  • Mickaà«l Launay, docteur en mathématiques, animateur mathématique,

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Introduction

La réforme des temps scolaires ouvre un espace pour des activités complémentaires qui doivent à  la fois ouvrir les enfants sur le monde, leur donner accès à  des pratiques culturelles diverses, et en même temps les divertir. C’est ce que les familles favorisées offrent à  leurs enfants en leur permettant, en dehors du temps scolaire, de pratiquer des activités sportives, culturelles et artistiques, soit dans un cadre institutionnel, soit de manière informelle. L’enjeu est d’importance, car il ne s’agit de rien de moins que de rendre à  notre système éducatif les vertus démocratiques qu’il a partiellement perdues.

Si l’on pense dans ce cadre spontanément au sport, aux jeux, à  la musique, la danse, la peinture, le théà¢tre, la lecture, etc. l’idée que la science en général, les mathématiques en particulier puissent entrer dans le champ de telles activités n’est que rarement mentionnée. Nous pensons au contraire que c’est possible, que l’accès informel à  la culture scientifique est une dimension importante, qu’il y a de nombreuses idées et ressources disponibles, bref qu’il a là  un potentiel très important pour la réussite de la refondation de l’Ecole.

L’apprentissage de plupart des disciplines, scolaires ou non, présente en effet deux visages, l’un agréable et attractif, l’autre technique et parfois répulsif. Ainsi, au plaisir de la lecture répond l’apprentissage de la grammaire, à  celui de la pratique musicale répondent le solfège et les gammes ; à  la joie du match ou de la course s’opposent les exigences de l’entraînement. Dans tous ces exemples, la technique est nécessaire et demande temps et travail à  qui veut l’acquérir, mais elle est justifiée et plus facilement acceptée quand l’objectif est identifié : prendre du plaisir à  pratiquer une activité passionnante.

En mathématiques, un des problèmes de l’enseignement est que, bien souvent les approches proposées aux enfants au cours de leur scolarité mettent davantage en avant les aspects techniques et calculatoires, tandis que les applications ludiques et attrayantes, tout comme la joie de la recherche, sont minimisées, voire oubliées.

Pourtant, une variété importante d’activités autour des mathématiques et de leur application aux sciences existent et peuvent être proposées aux enfants. Les temps périscolaires offrent un cadre idéal pour la mise en place de ces activités. C’est pourquoi il apparaît important aux différents acteurs de l’apprentissage et de la culture mathématique de proposer des solutions concrètes pour permettre aux professeurs et aux animateurs qui le souhaitent de faire entrer des mathématiques nouvelles dans les écoles par le biais de ces activités périscolaires.

Réunis par l’association Animath, plusieurs représentants de différentes entités Å“uvrant pour le développement de nouvelles approches des mathématiques (IREM, associations, sociétés savantes…) ont amorcé une réflexion dans le but de développer un projet pour la mise en place de ces animations scientifiques et plus particulièrement mathématiques.
Ce document présente ces propositions ainsi qu’un plan d’action pour leur mise en oeuvre dans les meilleures conditions dès la rentrée 2014.


I. Quelles activités ?

Depuis de nombreuses années déjà , les associations, les IREM et autres organismes scientifiques développent et organisent des activités autour des mathématiques, de leur pratique et de leur apprentissage. Nombre de ces activités existant déjà  peuvent être exploitées, soit de manière directe, soit après quelques adaptations.

Les activités proposées doivent essentiellement répondre à  deux critères :
être ludiques et non scolaires : les enfants qui participent à  ces ateliers souhaitent avant tout y passer un moment agréable, il s’agit bel et bien d’activités périscolaires qui doivent être pratiquées pour le plaisir et non pas de soutien scolaire ni de révision des cours étudiés en classe ;
être éducatives et éveiller le goà»t des mathématiques : à  travers les jeux, les manipulations ou les recherches, les enfants doivent être amenés à  découvrir et à  apprendre, parfois même sans s’en rendre compte ; peut-être plus encore que l’assimilation de connaissances, ces activités doivent avant tout développer leur curiosité et leur envie d’apprendre et de chercher par eux-mêmes.

Si ces activités doivent être bien distinctes des cours scolaires, le premier point n’exclut toutefois pas des liens discrets entre celles-ci et les programmes étudiés en classe. Ces liens peuvent d’ailleurs se faire dans les deux sens : soit des résultats étudiés en classe trouvent leur application dans les ateliers, soit les ateliers offrent des points de départs concrets aux cours scolaires.

Les différentes activités proposées peuvent être répertoriées en quatre catégories : jeux mathématiques, manipulations mathématiques, recherches mathématiques et mathématiques quotidiennes.

1. Jeux mathématiques

Les jeux pouvant être qualifiés de mathématiques sont tous les jeux faisant appel à  la logique, à  la stratégie et donc sont l’objet d’une réflexion. On peut en citer de plusieurs types.

  • Solitaires ou casse-têtes. Ces jeux sont pratiqués par un seul joueur qui doit réaliser un objectif à  partir de certaines règles. Dans cette catégorie, on peut citer par exemple, le jeu du taquin, les puzzles géométriques, les tours de Hanoà¯, Rush Hour, Embouteillages, Antivirus, mais aussi les jeux de grille tels que les gratte-ciel ou le sudoku…
  • Jeux à  deux. La plupart des jeux de stratégies les plus célèbres entrent dans cette catégorie. On peut par exemple citer les échecs, le go ou l’awalé, mais aussi des jeux moins connus, mais présentant de vrais intérêts pédagogiques, tels que le jeu de Hex ou les jeux de Nim.
  • Jeux associatifs. On trouve parmi ces jeux le quarto, Lobo 77, Six qui prend, Blocus…
  • Jeux collaboratifs. Ce sont des jeux dans lesquels les enfants jouent tous ensemble à  l’accomplissement d’un même objectif.
  • Jeux mathématiques du type Mathador (autour du calcul mental), mots croisés mathématiques.

Tous ces jeux sont l’occasion de questionnements logiques. Les enfants peuvent être amenés à  se poser des questions telles que : peut-il y avoir un match nul ? ce puzzle a-t-il forcément une solution ? un des deux joueurs est-il avantagé ? est-il possible de gagner à  tous les coups à  partir d’une position donnée ? combien de parties différentes peut-on jouer ?
Dans certains cas, les jeux pourront être fabriqués par les enfants au cours des séances ce qui permet de mêler l’activité de création à  celle de réflexion. Les enfants pourront ainsi repartir chez eux avec le jeu qu’ils ont eux-mêmes réalisé et étudié.

2. Manipulations mathématiques

Les manipulations mathématiques combinent activités manuelles et de réflexion. Comme pour les jeux mathématiques, cela peut-être l’occasion pour les enfants de construire un objet qu’ils pourront ramener chez eux.

On peut citer plusieurs types de manipulations mathématiques :

  • Tours de magie mathématiques. Avec des cartes, des dés, des ficelles ou d’autres accessoires, de nombreux tours de magie peuvent s’exécuter grà¢ce à  des trucs logiques ou mathématiques.
  • Valises pédagogiques numériques, logiques ou géométriques : les fiches de jeux individuelles de ces valises sont élaborées à  partir des textes des rallyes et tournois et proposent une recherche manipulatoire de certains des sujets. Une production en séries de ces valises devrait sans doute être envisagée.
  • Origami. Les pliages en papier permettent de construire des formes géométriques. Les enfants peuvent par exemple apprendre à  fabriquer des tétraèdres avec des tickets de métro, des cubes (qui peuvent devenir des dés pour les jeux), ou encore des étoiles en papier (pour décorer le sapin de noà«l).
  • Jeux de construction. Il existe différents jeux permettant de réaliser des constructions géométriques plus ou moins complexes. Parmi les plus utilisés on peut citer les attrimaths, le lokons, les polyhedrons ou encore les zoometools.
  • Constructions d’objets historiques. Les enfants peuvent fabriquer un boulier et apprendre à  l’utiliser, ils peuvent réaliser des tablettes ou des calculis en argile à  la manière des babyloniens ou encore des papyrus de numération à  la manière des égyptiens.

Cette liste n’est bien sà»r pas exhaustive.

3. Recherches mathématiques

Ces activités ont pour objectif de placer les enfants dans une situation de recherche face à  un sujet mathématique, une énigme ou un défi. Les enfants sont invités à  mener leurs propres investigations, à  poser les questions qu’ils jugent intéressantes, à  proposer leurs conjectures et à  tenter d’y répondre.
L’activité n’a pas forcément pour objectif d’aboutir à  un résultat précis, mais d’accompagner les enfants dans leur démarche de recherche scientifique sur le modèle de ce qu’organise l’association Math.en.Jeans depuis de nombreuses années. Le rà´le de l’animateur est d’accompagner les enfants dans leur démarche, de leur proposer des solutions quand ils sont bloqués, mais sans les influencer ni répondre aux questions à  leur place. Il s’agit ici avant tout de stimuler la curiosité, l’autonomie et le goà»t de la recherche.

Voici quelques exemples de sujets qui peuvent être proposés :

  • Existe-t-il des dés qui n’ont pas six faces ?
  • Qu’est-ce qu’un code secret et comment de déchiffrer ?
  • Comment partager un trésor entre plusieurs personnes de façon la plus équitable possible
  • Est-ce que le cavalier peut parcourir toutes les cases de l’échiquier ? Et les autres pièces ? Et qu’en est-il si les dimensions de l’échiquier changent ?

Ces activités de recherches pourront aboutir sur un petit article rédigé et illustré par les enfants et récapitulant les questions qu’ils se sont posés, leur démarche et les résultats obtenus.

4. Mathématiques quotidiennes

Ces activités visent à  mettre en évidence les liens entre les mathématiques et d’autres disciplines. Elles peuvent être l’occasion de sorties à  l’extérieur de l’école pour découvrir les mathématiques qui se trouvent dans le monde qui nous entoure.

Les enfants seront emmenés à  la rencontre de personnes spécialistes dans leur domaine qui pourront leur raconter comment les mathématiques leur sont utiles dans leur quotidien. Citons quelques exemples de disciplines adaptées à  ce type de rencontres :

  • L’architecture et ses liens avec la géométrie. Comment établir un plan ? Qu’est-ce qu’une mise à  l’échelle ?
  • La cuisine, la boulangerie et la pà¢tisserie. Respecter les proportions d’une recette. Poids et mesures.
  • Bricolage. Faire un plan de montage, découper des pièces aux bonnes dimensions. Déterminer les bons angles.

Dans les communes rurales pour lesquelles il peut être difficile de trouver des animateurs dédiés aux animations périscolaires, ce type d’activités et de sorties permet de mobiliser d’autres personnes, telles que des employés municipaux, des retraités, des commerçants…


II. Acteurs, destinataires et relais

L’un des principaux enjeux de ce projet est la mise en contact entre, d’une part, toutes les personnes ayant à  organiser les activités périscolaires sur le terrain et qui sont en recherche d’idées et de solutions et, d’autre part, des organismes ayant déjà  d’une forte expérience dans le domaine de l’animation mathématique et qui disposent de nombreuses ressources.

1. à€ qui s’adresse le projet ?

Ce projet s’adresse à  tous les acteurs qui vont participer à  la mise en place des activités périscolaires pour la rentrée 2014 à  différents niveaux :
les animateurs qui cherchent des activités originales, éducatives et ludiques à  pratiquer avec les enfants ; la plupart de ces animateurs sont dans un premier temps à  la recherche d’idées d’animations faciles à  mettre en place rapidement ; puis, dans un deuxième temps, des formations permettant d’aller plus loin dans leurs activités, de les diversifier et de les adapter aux enfants qu’ils ont en charge pourront leur être proposées ;
les services municipaux, qui sont en quête de solutions rapides pour l’organisation des activités périscolaires ; ceci est particulièrement vrai dans les petites villes, disposant de peu de moyens, et qui cherchent des activités pouvant être assurées, partiellement ou totalement, par des bénévoles, des retraités ou encore des personnels travaillant déjà  pour la municipalité ;
les professeurs des écoles qui souhaitent diversifier leurs cours de mathématiques ; ceux qui le souhaitent peuvent participer à  la mise en place des activités dans leur école, cela peut également être l’occasion pour eux de faire un prolongement en classe des animations proposées, voire de mettre en place au sein de leurs cours de mathématiques de nouvelles approches ludiques des programmes.

Les animateurs pouvant s’impliquer dans ces activités peuvent venir d’horizons variés. Les professeurs des écoles doivent jouer un rà´le important, mais il peut également s’agir de futurs professeurs. En milieu rural, il est possible de faire intervenir des bénévoles retraités ne venant pas nécessairement du milieu enseignant, mais aussi d’autres domaines tel que l’architecture, la cuisine, la menuiserie… Il est également envisageable de faire intervenir des employés municipaux, employés de cadastre, techniciens de réseaux électriques, jardiniers… Dans les grandes villes, des étudiants des filières scientifiques peuvent être mis à  contribution.

2. Contributeurs

Tous les organismes Å“uvrant pour la diffusion des sciences et des mathématiques pourront être sollicités pour participer au projet. Parmi ces contributeurs se trouvent :
les IREM (Instituts de Recherche sur l’Enseignement des Mathématiques) des différentes régions mènent depuis plus de quarante ans des réflexions autour de l’apprentissage des mathématiques et ont créé de nombreuses ressources dont certaines peuvent être adaptées aux activités périscolaires ;
les associations telles que Animath, l’Association des Professeurs de Mathématiques de l’Enseignement Public (APMEP), le Comité International des Jeux Mathématiques (CIJM), la Fédération Française des Jeux Mathématiques (FFJM), Maths en Jeans, ou encore Science Ouverte, et bien d’autres partout en France, ont elles aussi de nombreuses ressources à  disposition, que ce soit sous la forme de jeux, de mallettes pédagogiques, de sujets de recherche… ;
des structures liées aux universités, telles que Maths à  modeler, le Labosaà¯que de Caen, équipes Å“uvrant dans les ESPE
les sociétés savantes telles que la SMF, SMAI, SFdS…

3. Relais et communication

Les contributeurs prêts à  fournir des animations existent et la demande de la part des organisateurs d’activités est forte. Faire le lien entre les deux représente donc un enjeu majeur pour l’aboutissement du projet. Pour cela, il est essentiel d’apporter le plus grand soin à  la communication autour du projet et à  la coordination des différents acteurs.

Plusieurs pistes existent pour communiquer et diffuser le plus largement possible autour du projet.

Tous les organismes participant au projet, que ce soit par la mise à  disposition de ressources et d’activités, la rédaction de contenus ou la formation des animateurs seront également sollicités pour communiquer auprès de leur public autour de ce projet. La plupart d’entre eux ont déjà  de bonnes entrées auprès du public visé.

D’autres organismes, comme par exemple l’AMRF (Association des Maires Ruraux de France), ont également été contacté pour servir de relais auprès des petites communes.

Par ailleurs, la mise en place rapide d’un site internet qui centralisera les différentes ressources permettra de communiquer rapidement pour que les personnes concernées aient le temps de prévoir la mise en place des activités mathématiques dès la rentrée 2014.


III. Ressources et moyens

Les nombreux organismes qui ont, depuis longtemps, développé des activités autour des sciences et des mathématiques disposent déjà  une grande quantité de ressources de différents types et de différents niveaux pouvant être réutilisées dans le cadre des activités périscolaires. Ils rassemblent également de nombreuses expériences menées dans des contextes variés et pouvant être partagées.

La première étape du projet consiste donc à  recenser l’ensemble de ces ressources existantes et, si nécessaire, à  les adapter au contexte des activités périscolaires. Cette étape aura essentiellement pour principe la mise en place d’un site internet sur lequel pourront être centralisées et classées toutes les activités proposées par les différents contributeurs.

La deuxième étape consiste en la mise en place d’un système de formation des animateurs. Gérer un groupe d’enfant et faire avec eux de l’animation scientifique nécessite d’y être formé et de pourvoir profiter des retours et des expériences déjà  menées dans le passé. Il est donc important de proposer un processus d’échanges et de formation.

1. Trouver et organiser les ressources

La récolte et la coordination des différentes ressources doit passer dans un premier temps par le développement du site internet du projet, géré par l’association Animath. Celui-ci doit respecter un cahier des charges bien défini pour répondre aux besoins et aux attentes des différents acteurs.
Pour les contributeurs, le site doit permettre de proposer et de gérer du contenu en ligne sous des formes variées. Ce contenu peut prendre la forme de fiches pédagogiques, de jeux, de valises pédagogiques, de vidéos…
Pour les animateurs, le site doit offrir la possibilité de rechercher des activités répondant à  leur demande selon différents critères (voir ci-dessous). Ils pourront également partager leurs expériences autour de ces animations, poser des questions ou demander des précisions aux contributeurs, ou même proposer des améliorations et des variantes.
Pour coordonner tous les utilisateurs, l’équipe éditoriale du site aura pour objectif de démarcher les différents contributeurs, de valider les contenus proposés, voire de les adapter si les contributeurs ne souhaitent pas le faire eux-même. Son travail sera également d’organiser le contenu de façon à  le rendre le plus facilement accessible à  tous les utilisateurs du site.

Les ressources devront être classées selon plusieurs critères :

Les thèmes abordés. L’organisation des ateliers peut amener les enfants à  participer à  plusieurs activités, soit sur des horaires différents durant le même cycle, soit sur des cycles successifs. Ainsi, il est nécessaire de proposer des activités variées et sur des thèmes différents. Le classement se fera donc au premier niveau selon le classement défini dans la première partie de ce document, mais pourra se prolonger plus finement, par exemple, selon les notions mathématiques abordées (géométrie, nombres,…) ou les compétences développées (autonomie de l’enfant ou travail en groupe, activités manuelles ou de réflexion,…).
Le nombre d’enfants dans le groupe. Certaines activités demandent un accompagnement important des enfants et donc une grande disponibilité de l’animateur auprès de chacun d’entre eux ; ces activités ne peuvent se pratiquer qu’en petits groupes. Au contraire, d’autres activités laissent les enfants très indépendants et permettent donc à  un animateur seul de gérer un plus grand groupe.

L’à¢ge des enfants. Certaines activités ne peuvent se pratiquer qu’à  partir d’un certain à¢ge, tandis que d’autres deviennent peu intéressantes au delà  d’un certain à¢ge. Pour obtenir l’attention des enfants, il est important de leur proposer des animations qui correspondent à  leur niveau.
La formation des animateurs. Certaines animations demandent plus de préparation que d’autres de la part des animateurs, voire une réelle formation pour pouvoir les animer correctement. Le site internet doit proposer aux animateurs des activités qui correspondent à  leurs attentes, et en particulier des activités faciles à  mettre en place s’il débute dans l’animation scientifique.

Le coà»t. Certaines animations nécessitent du matériel qui peut être plus ou moins coà»teux. Cela peut aller de simples feuilles de papier pour des activités origami à  du matériel spécialisé pour réaliser des constructions géométriques élaborées. Il est indispensable de proposer des activités pour tous les budgets. De ce qui a pu être constaté à  la rentrée 2013, une grande disparité existe entre les différentes municipalités quand au moyens donnés pour la mise en place des activités.

2. Expériences et formations

Des formations d’animateurs spécialisés dans les animations scientifiques seront proposées. Ces formations doivent répondre à  deux exigences :
D’une part, il existe en France un grand nombre d’animateurs, déjà  formés à  la gestion d’un groupe d’enfants (par exemple ayant le B.A.F.A), mais qui n’ont aucune expérience dans l’animation d’activités scientifiques. Pour amener ces animateurs à  participer, il faut leur proposer des formations concrètes, leur démontrant qu’il sont capables d’animer simplement des activités mathématiques. La lutte contre les préjugés qui accompagnent les mathématiques doit d’abord passer par ces animateurs pour pouvoir ensuite atteindre les enfants.

D’autre part, on trouve des personnes ayant une expérience de la diffusion scientifique et mathématique pour le grand public, mais qui ne savent pas toujours gérer une animation adaptée aux enfants dans un contexte tel que celui des animations périscolaires. C’est le cas par exemple d’étudiants en sciences qui participent régulièrement, dans le contexte de leurs études, à  des événements tels que la Fête de la Science. Il faut noter que les animateurs peuvent être sollicités pour participer à  la gestion de la vie scolaire, avant ou après l’activité scientifique à  proprement parler. Ils pourront par exemple être amenés à  aller chercher les enfants dans les classes à  la fin de la journée, à  surveiller une récréation entre la fin des cours et le début des activités, à  gérer des conflits entre les enfants, à  organiser la fin de l’activité entre les enfants sortant immédiatement après et ceux restant à  l’étude…

Les formations devront donc tourner autour de ces deux axes : formations spécifiques aux activités scientifiques et formation à  la gestion d’un groupe d’enfants d’école primaire.

Le site internet doit également jouer un rà´le de centralisation dans le système de formation. Les fiches activité doivent être proposées avec un accompagnement par des formateurs. Selon les moyens, le contact entre les animateurs et les formateurs pourront se faire, de façon indirecte, par le site internet, par des réunions en visioconférence ou bien par un accompagnement sur le terrain quand les moyens le permettent. Les EAP (Emplois Avenir Professeurs) peuvent être mis à  contribution pour devenir formateurs.