Stage mat’les vacances 2014 : début le 4 août 2014

La colonie mat’les’vacances a lieu cette année du 4 au 15 aoà»t à  Val Cenis. Voir ici un descriptif précis de ce stage, dont les matinées sont dédiées aux maths, et les après-midis consacrées aux activités, et qui
est prioritairement destiné aux jeunes de 1ère S motivés par les maths sélectionnés sur critères sociaux.

Pour plus d’infos visitez le site de l’Association Paestel et le blog du stage

Neil Ibata, membre de l’équipe France 3 à l’ITYM et 2ème prix des olympiades académiques de mathématiques 2013

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Neil Ibata. J’ai actuellement 16 ans et j’entre en Terminale S au Lycée International des Pontonniers à  Strasbourg.

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

Dès l’à¢ge de 5-6 ans, mon père m’a introduit aux maths et aux sciences en général : je me souviens encore de la difficulté que j’ai eue à  comprendre le théorème de Pythagore…

Puis en 2nde, encouragé par mon prof de maths et mon père, j’ai décidé de préparer le concours Kangourou, et quelques bonnes semaines de préparation m’ont obtenu une place aux Trophées. à€ mon avis, c’est vraiment ça qui a été le catalyseur pour la suite. à‡a m’a fait refaire des maths et de la science. Cette année, j’ai intégré le Cercle Mathématique de Strasbourg, j’ai été primé aux Olympiades de première (2e prix national et premier académique) et au rallye d’Alsace (1er prix) et j’ai utilisé des maths (vecteurs, rotations d’Euler, dénombrement) dans une découverte en astrophysique qui a fait la une de Nature.

Pourquoi avoir participé à  l’ITYM ?

Début Mars, Tatiana Baliaeva, notre Team Leader pour le TFJM2 du Cercle
Mathématique, a proposé d’étudier les problèmes de ce tournoi. Avec relativement peu d’inventivité, je me suis lancé sur le premier problème – les Pentaminos – puis quand je pensais avoir assez avancé (c’était à  mon avis le plus facile et pas le plus intéressant), j’ai regardé le deuxième – les Triangulations Stables, un problème de géométrie – et c’est vraiment celui-là  qui m’a le plus intéressé. Mes deux problèmes sont tombés au TFJM2, et ça a vraiment été une bonne expérience de les présenter. L’équipe de Strasbourg est arrivée 5e du tournoi… et on a suggéré à  certaines personnes des équipes classées mais non sélectionnées pour l’ITYM de former une troisième équipe pour le tournoi international. J’ai su tout de suite que je voulais y aller, c’était une expérience à  ne pas manquer, surtout dans un coin du monde o๠je n’étais jamais allé.

Que t’a apporté ton expérience au TFJM^2/ITYM ?

Sur le plan des maths, je pense que ça m’a apporté des qualités fondamentales : la rigueur mathématique et surtout la persévérance. Passer deux mois sur un problème (j’ai présenté le problème des Triangulations Stables), c’est à  la fois frustrant et un très bon apprentissage quand on n’y arrive pas et très satisfaisant quand on arrive à  un résultat. Mon seul regret était que j’aurais dà» passer quelques jours de plus à  clarifier ma solution. Sur le plan du tourisme, j’ai découvert les deux extrêmes de la gastronomie de cantine – entre les sandwiches parfaits au saumon fumé et muffins immenses et délicieux de l’ENSTA et … et les inoubliables ‘cornicombres’ (demandez à  n’importe quel Français qui est allé à  l’ITYM à  Iasi, il vous expliquera…), les desserts à  la tagliatelle et les petits déjeuners à  la saucisse, on aura de bons souvenirs de Roumanie (seulement une fois, lorsqu’on est allé à  un beau monastère près de la ville, on a eu de la vraie gastronomie, avec gà¢teaux et jus de fruits délicieux et artisanaux). Enfin, j’ai été capitaine d’équipe aux deux tournois, et ça a réellement été une expérience formative de travail en groupe.

Un conseil pour les futurs participants ?

à€ part les conseils ci-dessus (ne vous réveillez pas à  la dernière minute et soyez prêt à  toute sorte de surprise concernant la restauration), je pense que le plus important c’est d’avoir une équipe bien soudée (et donc forte), et pour cela bien répartir le travail et de faire attention à  l’oral, rester fairplay et être prêt d’être en face de quelqu’un qui ne l’est pas (la plupart le sont, mais cette année même, à  l’ITYM, une équipe est arrivée en bas de classement alors qu’elle aurait bien pu être en finale pour cause d’agressivité, et on n’est probablement pas allé en finale parce cette même équipe avait été encouragée par le jury au premier tour).

As-tu d’autres passions ?

Oui, et je pense que je suis tout autant passionné par le piano que par les maths et la physique. Je passe beaucoup (trop) de temps à  jouer chaque jour, et j’adore les impromptus de Schubert et les nocturnes de Chopin. A part ça, j’aime aussi la rando et le VTT…

Quels sont tes projets pour l’avenir ?

Je pense que je m’oppose ici à  la plupart des lauréats des concours de maths. J’ai envie de faire des maths appliqués à  d’autres sciences, soit la physique (donc physique théorique), soit à  la physique biologique – et je pense que c’est ça qui serait le plus intéressant, puisque c’est vraiment un domaine qui pour l’instant est assez pauvre, et surtout en mathématiciens. Je crois que les maths ne se limitent pas à  leur forme abstraite.
Quant à  l’université ou l’établissement en particulier, je reste encore indécis. Je vais postuler pour quelques prépas MP Parisiennes, Cambridge et quelques universités américaines. Je verrai ensuite quel choix correspondra le mieux à  mon projet de carrière.

Math doesn’t suck : le site web de Danica McKellar :

Danica McKellar est une actrice, réalisatrice, écrivaine, mais aussi… mathématicienne américaine. Comme l’a signalé Terry Tao sur son blog, elle a suivi son cours de topologie à  UCLA (et si vous regardez ce lien complètement, vous apprendrez un peu de mécanique statistique au passage, mais c’est un peu dur…).

Elle a écrit plusieurs livres pour encourager les filles à  faire des mathématiques, parmi lesquels “Math doesn’t suck” (traduction libre : “les maths, ça craint pas”) qui s’adresse à  des jeunes collégiens. Nous recommandons aux filles (et aux garçons aussi) de regarder le questionnaire (sorry : c’est en anglais) : “Est-ce que tu caches que tu es intelligente — tout particulièrement vis-à -vis des mecs ?”

Son livre le plus récent est “Girls get curves, Geometry takes shape” (les filles acquièrent des courbes, la géométrie prend forme).

Vincent Bouis – participant aux JBMO et membre de l’équipe France 2 à l’ITYM

Peux tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Vincent Bouis, j’ai 15 ans et je passe en première S à  la rentrée prochaine au lycée Hugues Capet à  Senlis.

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

J’ai toujours bien aimé les maths. Cependant je m’y suis intéressé plus particulièrement depuis le stage de Montpellier en 2012 que j’ai connu grà¢ce au concours Kangourou. Depuis j’ai eu l’occasion de participer à  l’Olympiade Française de Mathématique, et d’aller le samedi au club d’Orsay. J’ai participé aux stages organisés par Animath à  Cachan à  la Toussaint 2012 et en mars 2013.

Cette année j’ai été qualifié pour les JBMO et pour l’ITYM, organisés respectivement à  Antalya (Turquie) fin juin, et à  Iasi (Roumanie) quelques jours plus tard.

Pourquoi participer aux JBMO ?

Les JBMO étaient l’occasion de partir à  une compétition internationale pour la première fois, la destination n’étant pas des plus déplaisantes … J’étais très content de pouvoir passer 6 jours avec d’autres personnes ayant la même passion que moi, et de découvrir ce qu’était une compétition internationale.

Et l’ITYM ?

Le club d’Orsay présente chaque année une ou plusieurs équipes au TFJM² (Tournoi Français des Jeunes Mathématiciennes et Mathématiciens). Nous avons donc formé une équipé avec des membres du club d’Orsay. Nous nous connaissions pratiquement tous grà¢ce aux stages organisés par Animath. Nous avons été qualifiés au TFJM² pour aller à  l’ITYM en Roumanie. Ce fut l’occasion de découvrir ce qu’était la recherche en maths et de travailler de manière approfondie sur un problème ouvert. Finalement, après beaucoup de travail (et de parties de mao), nous avons gagné le 5e ITYM avec une très grande fierté partagée par tous les membres de l’équipe (lycéens et team leaders).

Si je compare ces deux expériences, on aurait d’un cà´té les vacances de rêve au soleil dans un hà´tel cinq étoiles en Turquie o๠« pour faire des maths dans un endroit pareil, il faut une sacrée volonté » (dixit Vincent Jugé) ; et de l’autre trois mois de travail acharnés pour tous les membres de l’équipe et les team leaders pour arriver dans une université roumaine avec de la nourriture … locale. Cependant le fait de partager notre victoire en équipe était très riche humainement. L’ITYM fut une expérience inoubliable pour rencontrer des jeunes d’autres pays et échanger aux niveaux scientifique et amicaux. Dans les deux cas les blagues de Vincent Jugé étaient bien présentes (comme qui dirait : « Qui Vincent péril, triomphe sans gloire … »).

As-tu d’autres passions ?

Je joue de la clarinette depuis l’à¢ge de 6 ans et je joue dans un orchestre d’harmonie depuis plusieurs années. Dès que j’en ai l’occasion je fais des stages de musique dans des orchestres symphoniques. Je fais également un peu de judo.

Quels sont tes projets pour l’avenir ?

Pour l’instant, j’espère pouvoir intégrer une prépa scientifique (si possible à  Louis le Grand) pour ensuite rejoindre une grande école (ENS, Polytechnique, …). Mes projets ne sont pas très précis mais avec ces dernières expériences, je voudrais exercer un métier en rapport avec les maths (recherche éventuellement).

Pierre Popineau – membre de l’équipe France 1 à l’ITYM

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Pierre Popineau, j’ai 17 ans et je rentre en MPSI au lycée Descartes de Tours

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

J’ai eu le “déclic” l’année dernière, quand j’ai eu M. Goisque (qui est aussi le Team Leader de l’équipe France 1 à  l’ITYM) en professeur de mathématiques. C’est à  ce moment que j’ai commencé réellement à  m’intéresser aux mathématiques, en participant notamment aux olympiades académiques de mathématiques, au concours général et à  quelques autres épreuves comme le concours Kangourou ou encore le concours Lewis Carroll.

Pourquoi avoir participé à  l’ITYM ?

L’idée m’a tout de suite séduit. J’avais déjà  entendu parler de la victoire de l’équipe du lycée Descartes l’année dernière au TFJM, et je me suis intéressé à  l’avancement des travaux de cette équipe tout au long de l’année. Quand on m’a proposé de faire partie de l’équipe cette année, j’ai sauté sur l’occasion : pouvoir chercher sur des problèmes ouverts, par moi-même, sur des sujets nouveaux, c’était exactement ce que je voulais faire. Alors, quand notre équipe est arrivée première au TFJM² (qui nous offre une qualification directe à  l’ITYM), j’étais assez impatient de participer au tournoi international afin de se mesurer à  d’autres grandes nations des mathématiques.

Que t’a apporté ton expérience au TFJM/ITYM sur le plan des maths, et plus généralement ?

Beaucoup de choses : j’ai eu le plaisir de rencontrer d’autres lycéens qui partageaient le même intérêt que moi pour les mathématiques. Mais aussi, j’ai pu rencontrer plusieurs mathématiciens de profession, avec qui j’ai pu discuter et en apprendre un peu plus sur ce métier. Egalement, j’ai pu découvrir un autre domaine des mathématiques, qui s’apparente à  la recherche et qui est assez éloigné de ce qu’on fait en cours. J’ai ainsi acquis beaucoup de connaissances. Et puis, visiter un autre pays (la Roumanie) et discuter avec des étudiants qui viennent de toute l’Europe (et de Chine) était très enrichissant, et je me suis bien amusé (mon passage préféré était l’improvisation d’un numéro de danse avec l’équipe bulgare).

Un conseil pour les futurs participants ?

Ce tournoi nécessite beaucoup d’investissement. Cependant, il faut toujours garder une bonne ambiance dans l’équipe, afin de pouvoir toujours être au meilleur niveau : une équipe unie et qui s’entend bien ne sera que plus efficace.

As-tu d’autres passions ?

à€ part les mathématiques, je m’intéresse à  l’astronomie (je suis abonné à  une revue et je reste informé des dernière nouvelles sur les sites de la NASA et de l’ESA), et j’aime lire des livres (principalement de la science-fiction). Quand il fait suffisamment beau, il m’arrive de prendre un vélo et de faire de la photographie sur les bords de la Loire, près de Tours.

Quels sont tes projets pour l’avenir ?

Après mes deux années de classe prépa, je vais essayer de rejoindre l’école normale supérieure (ce serait mon rêve), et ensuite, j’envisage de faire de la recherche dans le domaine mathématique.

Basile Morando – membre de l’équipe France 3 à l’ITYM

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Basile Morando, j’ai 15 ans et je rentre en terminale S au lycée Marie Curie à  Strasbourg.

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

Je me suis toujours intéressé aux mathématiques, de par mon père, lui même professeur de mathématiques. J’ai ainsi découvert cette année le cercle de mathématiques de l’IRMA à  Strasbourg, un club ayant entre autre comme objectif de former une équipe pour le TFJM.

Pourquoi avoir participé à  l’ITYM ?

C’est donc par l’intermédiaire de ce club que j’ai participé au TFJM à  Paris, durant le week-end de Pentecà´te. Mon équipe est arrivée cinquième, ce qui ne lui permettait pas de participer à  l’ITYM en principe. Cependant, les organisateurs du TFJM ont décidé, peu après le tournoi, d’envoyer à  l’ITYM une troisième équipe, composée de membres de plusieurs équipes du TFJM. C’est ainsi que je me suis fait proposer une place dans cette équipe, qui comportait deux membres de Paris, trois de Nantes, ainsi qu’un autre de Strasbourg. Nous sommes donc partis, accompagnés de l’encadrant du cercle de math de Strasbourg, à  cette cinquième édition de l’ITYM, o๠nous avons obtenu un troisième prix.

Que t’a apporté ton expérience au TFJM/ITYM sur le plan des maths ?

Sur le plan mathématique, cette expérience m’a apporté de nombreuses connaissances en lien avec le problème que je traitais (un problème de topologie), mais aussi sur de nombreux autres sujets, par l’intermédiaire des solutions des équipes adverses que nous devions relire. C’est indéniablement un plus dans mes études futures, tant au niveau des connaissances qu’au niveau de la rédaction et de la formulation d’un raisonnement scientifique.

Et plus généralement ?

Cela m’a aussi permis de faire de nombreuses rencontres, tout d’abord de mon équipe de l’ITYM, que j’ai rencontré pour la première fois à  l’aéroport, mais aussi particulièrement des autres participants français à  ce tournoi, les trois équipes françaises étant assez proches à  ce tournoi.

As-tu d’autres passions ?

Outre les mathématiques, je m’intéresse aussi beaucoup à  la physique et à  l’astronomie. D’autre part, je suis pianiste, ce qui monopolise une grande partie de mon temps, j’écoute beaucoup de musique, et lis autant que possible.

Quels sont tes projets pour l’avenir ?

Pour l’instant, je me concentre sur mon année de terminale, durant laquelle j’espère pouvoir participer à  l’édition 2014 du TFJM, et pourquoi pas de l’ITYM.

Ensuite, je pense faire rentrer dans une MPSI, sans savoir précisément encore quel métier je souhaite pratiquer.

Adrien Lemercier, médaille de bronze aux olympiades balkaniques junior de mathématiques 2013

Adrien, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Adrien Lemercier, j’ai 15 ans et j’entre en seconde au lycée Janson-de-Sailly à  Paris.

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

Je ne me souviens pas très bien, mais depuis très longtemps ! Quand j’étais en CE2, je m’entrainais à  faire des opérations le plus rapidement possible puis au calcul mental… J’ai toujours été en avance par rapport au programme scolaire.

Au début du collège je me suis intéressé aux énigmes mathématiques par l’intermédiaire de livres comme «Â pas de panique, c’est logique  », et à  des problèmes du Kangourou.

En quatrième, j’ai découvert l’association Animath. Je me suis présenté au test de sélection pour le stage olympique de Montpellier 2012, après m’être entraîné sur celui de l’année précédente, et j’ai été admis. A Montpellier, j’ai vraiment adoré les maths qu’on y faisait : des notions qui dépassent largement le programme, des exercices intéressants etc. C’est à  partir de ce moment là  que j’ai commencé à  vraiment aimer les maths.
Par la suite, je me suis rendu (et je me rends toujours) au club de mathématiques discrètes de Lyon animé par Bodo Lass, ce qui m’a fait énormément progresser.

Pourquoi participer aux JBMO ?

Après le stage de Montpellier, je me suis qualifié à  la préparation olympique de l’OFM. Il était alors assez naturel pour moi de participer aux JBMO : j’ai fait les tests de sélection et j’ai été sélectionné. J’étais vraiment très content de partager cette expérience avec mes camarades et mes chefs de délégation.

Que t’a apporté ton expérience aux JBMO sur le plan des maths, et plus généralement (rencontres d’autres jeunes, tourisme…) ?

C’était ma première olympiade de mathématiques. Je suis un peu déçu par ma médaille de bronze, même si ce n’est pas si mal, parce que l’exercice 3 était largement faisable et que je ne l’ai pas résolu en plus de trois heures… Les JBMO m’ont permis d’identifier mes points forts, mes points faibles et vont donc me permettre de progresser plus rapidement.
J’ai particulièrement apprécié le principe des JBMO : un savant mélange de maths et de jeux dans un hà´tel luxueux au bord de la mer… La balade en bateau le dernier jour était très sympa aussi.

As-tu d’autres passions ?

J’adore pratiquer le ski alpin, je vais à  la montagne environ une semaine par an depuis que je suis petit. J’écoute également beaucoup de musique moderne. Sinon, j’aime bien le tennis, le handball, la natation… J’ai fait du hockey sur glace pendant cinq ans.

Quels sont tes projets pour l’avenir ?

Je ne sais pas exactement quel métier je voudrais faire, j’hésite surtout entre enseignement et recherche, mais j’ai le temps de réfléchir. D’un point de vue scolaire, l’ENS m’attire plus que le reste et je suis certain de vouloir faire une classe préparatoire scientifique. Sinon, je compte continuer les mathématiques olympiques, participer à  des compétitions mathématiques, et me faire plaisir !

Ippolyti Dellatolas – membre de l’équipe France 2 à l’ITYM et de l’équipe française aux EGMO

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Ippolyti Dellatolas. J’ai bientà´t 17 ans et je viens de finir la terminale S au lycée Louis le Grand à  Paris, en section européenne.

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

J’ai toujours bien aimé les maths, mais je ne m’y suis intéressée sérieusement que depuis cette année. L’été entre la première et la terminale j’ai passé un mois dans un summer camp de maths (DIMACS) dans l’université de Rutgers aux Etats-Unis, et c’est là  que j’ai découvert un vrai intérêt pour les maths. En terminale ma prof de maths m’a parlé de l’OFM et j’ai suivi la préparation olympique française. J’ai participé au stage olympique de mars à  Cachan, puis j’ai été sélectionnée pour partir aux EGMO (Olympiades européennes des filles).

Je viens de rentrer d’un voyage d’une semaine dans la ville de Iasi en Roumanie, o๠j’ai participé à  l’ITYM (Tournoi International des Jeunes Mathématiciens) avec l’équipe d’Orsay. Grà¢ce à  de nombreux efforts et un long travail de tous les membres de l’équipe et des encadrants (ainsi qu’une organisation excellente …) notre équipe a réussi à  remporter le 5ème ITYM !
Même si j’ai regretté de ne pas avoir connu Animath et l’OFM avant, avoir pu participer à  ce type de compétitions et découvrir des maths extra-scolaires était une expérience géniale.

Pourquoi avoir participé à  l’ITYM ?

Tout a commencé lorsque certains membres du club d’Orsay recherchaient quelqu’un d’intéressé par le problème de géométrie proposé à  l’ITYM … J’ai pensé que ce tournoi serait une occasion unique de découvrir ce qu’est un travail de recherche sur un problème ouvert et de voir différentes façons de réflechir à  des problèmes de mathématiques originaux. J’ai donc tout de suite accepté et nous avons fini par former une équipe très motivée pour le TFJM (tournoi français des jeunes mathématiciens), puis nous avons été sélectionnés pour partir au tournoi international.

As-tu d’autres passions ?

A part les maths, je m’intéresse beaucoup aux langues et j’adore aller au théà¢tre. J’écoute énormément de musique de presque tous les genres et j’ai fait de la guitare pendant plusieurs années, même si ca fait un moment que je n’en ai pas joué sérieusement.

Quels sont tes projets pour l’avenir ?

J’entre en prépa MPSI à  Louis le Grand l’année prochaine. Pour l’instant je compte surtout profiter de ces années pour apprendre de nouvelles choses. Je n’ai pas d’idée exacte de futur métier, et même si je veux continuer à  faire des maths je ne pense pas faire uniquement ça.

Stage MathC2+ – Les mystères des nombres premiers – avril 2013

Date: du 29 avril au 4mai 2013

Lieu: Institut Henri Poincaré et Ens

Académie: Paris-Créteil-Versailles (Philippe Dutarte).

Porteur de projet: Association Science Ouverte (François Gaudel).

Autres partenaires scientifiques ou pédagogiques: Science Académie.

Mots clefs: nombres premiers, cryptographie, partition d’entiers.

Ce sont 19 élèves qui ont participé à  ce stage, dont deux qui n’ont participé qu’à  une journée, et un à  deux, ce qui était prévu dès le départ dans ce cas. Sur les 17 ayant participé comme prévu, il y avait 11 filles et 6 garçons venant de … 15 lycées, dont un de Normandie (!) et 8 de Seine-Saint-Denis.
Le stage comportait : 1 élève de troisième, 7 élèves de seconde, 6 élèves de première (dont une de première ES, les autres en S), 3 élèves de Terminale S, 1 élèves de PCSI.
Le thème retenu cette année était “les mystères des nombres premiers”. Les jeunes ont partagé leur temps entre conférences interactives, ateliers de recherche en petits groupes, visite de la bibliothèque de l’IHP, sans oublier les restitutions en fin de stage.

Pour plus de détails :