L’école d’été pour lycéens et étudiants à Brême en juillet 2011 : un grand succès

Cette école d’été a eu lieu à  Brême en juillet 2011. 92 participants de 30 pays :
22 étudiants ayant fini leur 2ème année d’université, 22 étudiants ayant fait un an, 29 lycéens ayant juste terminé leur lycée et 19 lycéens avec encore une année à  faire. Leurs ages allant de 16 ans (avec eux exceptions) à  21 ans, l’age médian étant 18. Les nationalités : Allemagne (11 participants) Russie (10), Italie et Roumanie (6), France (5), Autriche, Paraguay, Espagne, USA (4), Maroc, Pérou, Afrique du Sud, Corée du Sud, Royaume Uni (3), Belarus, Chine, République Tchèque, Portugal, Suède, Tadjikistan, Ukraine (2), Albanie, Belgique, Bulgarie, Croatie, Lituanie, Luxembourg, Mongolie, Venezuela, Vietnam (1).

Le site avec le programme, et surtout les films des conférences (en anglais) est ici.

Un article sur l’école d’été se trouve dans le numéro de septembre 2011 de la Newsletter de la Société de mathématiques européenne.

Une autre école d’été aura lieu fin aoà»t 2012 à  Lyon. Les informations seront bientà´t disponibles sur notre site.

Cameroun – Club de mathématiques de Douala

Le club de maths au Lycée de Japoma, à  Douala (Cameroun) a débuté ses activités en octobre 2011.

Mis en place avec la collaboration d’Animath et encadré par Patrick Njionou, professeur au lycée et enseignant assistant en Faculté de génie industriel de l’Université de Douala, ce club rassemble, deux fois par semaine, une douzaine de lycéens et lycéennes de Première et Terminales S pour leur faire découvrir, par la pratique d’exercices en groupes, les mathématiques autrement.

Les exercices proposés, de difficulté variable, ne requièrent pas d’outils mathématiques complexes mais sont astucieux et permettent de développer les capacités de raisonnement mathématique.

Le club est soutenu à  distance de Denis Kuperberg et Charles Paperman, doctorants au LIAFA (Paris VII), qui jouissent d’une expérience en matière d’animation de clubs par leur implication dans le tutorat pour lycéens et les stages d’été de mathématiques.

La collaboration dans la mise en place de clubs de mathématiques et la mise en relation au niveau international de ces clubs est un axe qu’Animath souhaite développer.

Cycle 2011 « Un texte, un mathématicien » – Les videos

Jean-Pierre Demailly, Antoine Chambert-Loir, Alice Guionnet, Jean-Michel Coron… les videos des conférences du cycle 2011 « Un texte, un mathématicien » sont en ligne sur le site de a BNF.

Le prix Nobel de chimie 2011: entre chimie et mathématiques

Le communiqué de presse de la fondation Nobel sur les travaux de Dan Shechtman raconte une belle histoire : la découverte par ce chimiste israélien travaillant sur son microscope électronique d’une structure cristalline «impossible » : au lieu que les molécules se répètent dans un alignement régulier, il n’y avait pas de périodicité dans les motifs qu’il observait.

Tout d’abord, personne n’y croyait, au point qu’on demanda à  Schechtman de quitter son laboratoire !

Mais au contraire, il parvint à  faire changer d’avis ses détracteurs, en mettant ainsi en évidence la présence de ce qu’on appelle maintenant les quasi-cristaux, dont la forme mathématique correspond à  la notion de « structure quasi-périodique », ou encore « pavages de Penrose ».

Un des plus beaux aspects de cette histoire est que ces formes régulières mais apériodiques étaient connues des artistes arabes et persans : on les trouve toutes à  l’Alhambra, en Espagne et au sanctuaire Darb-i Imam en Iran.

Comme bien souvent, on trouvera plusieurs articles sur ce sujet sur le site Images des mathématiques :

  • l’article plus difficile de Pierre de la Harpe : [Ornements et cristaux, pavages et groupes, III

     >http://images.math.cnrs.fr/Ornements-et-cristaux-pavages-et,268.html]

Et ne doutons pas qu’Images des mathématiques publiera bientà´t d’autres articles sur ce sujet.

Autres ressources :

— l’article sur les pavages de Penrose dans Wikipedia (le lien est vers l’article en anglais, plus fiable que celui en français)

— le dossier sur le site académique de Bordeaux.

Bicentenaire Galois – Evénèments grand public

[rouge]Les inscriptions sont cloturées.[/rouge]

L’année 2011 est celle du bicentenaire de la naissance d’Evariste Galois. Ce génie mathématique né à  Bourg-la-Reine et mort tragiquement à  l’à¢ge de 20 ans est à  l’origine de théories fondamentales qui ont jeté les bases d’une étude unifiée de l’algèbre et de la géométrie. Ses développements, à  l’origine du concept de groupe, continuent de nos jours à  jouer des rà´les fondamentaux dans les mathématiques, la physique et la chimie.

Une après-midi grand public

A l’occasion du bicentenaire de la naissance d’Evariste Galois, l’Institut Henri Poincaré et la Société Mathématique de France souhaitent commémorer la figure et l’Å“uvre de Galois, retracer son héritage et en illustrer la portée, l’actualité et les perspectives. Ils organisent dans cette optique une après-midi grand public le 26 octobre 2011, en marge d’un colloque d’une semaine destiné aux mathématiciens et historiens. Evénement phare de cette après-mid: une conférence de Pierre Cartier.

Une exposition à  la bibliothèque de l’Institut Henri Poincaré

La Fondation Sciences Mathématiques de Paris, l’Institut Henri Poincaré et la Société Mathématique de France organisent une exposition intitulée « Evariste Galois : un mathématicien dans l’histoire ».

Celle-ci aura lieu à  la bibliothèque de l’IHP du 17 octobre au 25 novembre 2011.

Une prise en charge privilégiée pour les groupes de terminales S

L’Institut Henri Poincaré et la Société Mathématique de France en collaboration avec Animath ont décidé d’organiser un événement qui est dédié aux lycéens de terminales S.

Les groupes d’élèves de terminales S et (éventuellement de premières S) sont invités avec leur professeur l’après-midi du mercredi 12 octobre pour une après midi


Sur les traces de Galois

Au programme de cette après-midi:

  • une conférence de Pierre Cartier.
  • une visite exclusive de l’exposition « Evariste Galois : un mathématicien dans l’histoire » à  la bibliothèque de l’Institut Henri Poincaré qui sera exceptionnellement fermée au public pour l’occasion.
  • un goà»ter autour d’une animation mathématique « avec la participation des membres du GICS… »

Le goà»ter et la visite de l’exposition (en petits groupes) seront organisés en préalable à  la conférence qui aura lieu à  16h30.

Les places sont limitées! [red]Les inscriptions sont clà´turées[/red].

Cap’maths – Le comité de parrainage

Autour de ses objectif, Cap’Maths a réunit un comité de parrainage constitué de personnalités soutenant le projet.

Serge Abiteboul, informaticien, directeur de recherche à  l’INRIA, membre de l’Académie des sciences

François Baccelli, informaticien, directeur de recherche à  l’INRIA, membre de l’Académie des sciences

Gérard Berry, informaticien, ingénieur général des mines, directeur de recherche à  l’INRIA, Professeur au Collège de France 2007-2008 et 2009-2010, membre de l’Académie des sciences

Edouard Brézin, physicien, professeur à  l’Ecole normale supérieure, ancien président de l’Académie des sciences

Daniel Cohen, économiste, professeur à  l’Ecole normale supérieure et à  l’université Paris I, directeur du CEPREMAP

Antoine Compagnon, professeur de littérature française au Collège de France, membre du Haut conseil de l’éducation

Alain Connes, mathématicien, professeur au Collège de France et à  l’IHES, membre de l’Academie des sciences, médaillé Fields 1982

Nicole El Karoui, mathématicienne, professeur à  l’Ecole polytechnique et à  l’université Pierre-et-Marie-Curie

Olivier Faugeras, informaticien, directeur de recherche à  l’INRIA, membre de l’Académie des sciences

Etienne Ghys, mathématicien, directeur de recherche au CNRS à  l’Ecole normale supérieure de Lyon, membre de l’Académie des sciences

Jean-Pierre Kahane, mathématicien, professeur émérite à  l’université Paris-Sud, membre de l’Académie des sciences

Pierre-Louis Lions, mathématicien, professeur au Collège de France, membre de l’Académie des sciences, médaillé Fields 1994

Yves Meyer, mathématicien, professeur émérite à  l’Ecole normale supérieure de Cachan, membre de l’Académie des sciences, prix Gauss 2010

Jean Salençon, mécanicien, ingénieur général honoraire des Ponts et Chaussées, professeur honoraire à  l’Ecole polytechnique et à  l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées, ancien président de l’Académie des sciences

Jean Tirole, économiste, directeur scientifique de l’Institut d’économie industrielle, membre de l’école d’économie de Toulouse (TSE), ingénieur général des Ponts et Chaussées, président du conseil d’administration de l’école d’économie de Toulouse

Cédric Villani, mathématicien, professeur à  l’université Claude Bernard de Lyon, directeur de l’institut Henri-Poincaré, médaillé Fields 2010

Claire Voisin, mathématicienne, directrice de recherche au CNRS à  l’Institut mathématique de Jussieu, membre de l’Académie des sciences

Wendelin Werner, mathématicien, professeur à  l’université Paris-Sud et à  l’Ecole normale supérieure, membre de l’Académie des sciences, médaillé Fields 2006

Jean-Christophe Yoccoz, mathématicien, professeur au Collège de France, membre de l’Académie des sciences, médaillé Fields 1994

Cap’maths – Les entités soutenant le projet

De nombreuses entités ont exprimé leur soutien au projet Cap’maths et partagent ses objectifs.

  • Section de mathématiques de l’Académie des sciences
  • Institut national de recherche en informatique et automatiques
  • Institut national des sciences mathématiques et de leurs interactions du Centre national de la recherche scientifique
  • Ecole normale supérieure de Cachan
  • Ecole normale supérieure de Paris
  • Université d’Orléans
  • Université Paris Diderot
  • Université Pierre et Marie Curie
  • Université Paris XIII
  • Université de Versailles-Saint-Quentin
  • Conférence des présidents d’universités
  • Fondation Jacques Hadamard
  • Fondation des sciences mathématiques de Paris
  • Institut des hautes études scientifiques
  • Fédération de recherche Normandie mathématiques
  • Institut Camille Jordan
  • Institut mathématique de Bordeaux
  • Institut mathématique de Jussieu
  • Laboratoire amiénois de mathématiques fondamentales et appliquées
  • Laboratoire Laurent-Schwartz de l’Ecole polytechnique
  • Laboratoire de mathématiques Jean-Leray de l’université de Nantes
  • Laboratoire de mathématiques Nicolas-Oresme de l’université de Caen
  • Laboratoire de mathématiques Raphaà«l-Salem de l’université de Rouen
  • Unité de mathématiques pure et appliquées de l’ENS de Lyon

Cap’Maths – résumé du projet

Introduction

Le projet Cap’Maths réunit l’ensemble des acteurs de la communauté mathématique française (sociétés savantes et organisations professionnelles d’enseignants, associations, organismes de recherche, acteurs de la culture scientifique…). La coordination de ce consortium est assurée par l’association Animath.

Notre démarche part du constat d’un contraste : d’un cà´té, de très riches expériences sont menées par de nombreux acteurs un peu partout en France en matière de culture mathématique, d’actions en direction des jeunes de tous niveaux, des plus motivés à  ceux qui ont les plus grosses difficultés, d’actions ciblées vers les jeunes filles ou dans les zones scolairement défavorisées. De l’autre, la perception des mathématiques dans le grand public est souvent négative ; le dynamisme des sciences mathématiques, ses nombreuses interactions avec les autres sciences, ses applications sont incompris.

Partout dans le monde, et peut-être en France plus qu’ailleurs, les mathématiques ont une place décisive dans la construction du parcours scolaire des jeunes. Dans leurs succès, mais aussi dans les difficultés auxquelles notre système éducatif est confronté, notamment en matière d’aggravation des inégalités sociales et géographiques. En France comme ailleurs, les mathématiques paraissent éloigner beaucoup de jeunes filles.

Mais aujourd’hui, comme on le sait, la capacité de la France à  assurer le renouvellement des cadres scientifiques : ingénieurs, chercheurs, professeurs… est en question.

Face à  ces réalités, nous estimons 1° qu’il est nécessaire de mobiliser nos forces pour inverser cette tendance; 2° que les expériences de promotion de la culture mathématique et d’activités mathématiques périscolaires peuvent être étendues, et engendrer ainsi un effet positif substantiel sur la réussite de tous.

Objectifs

Nos objectifs peuvent s’organiser autour de quatre axes principaux :

  • atténuer les disparités sociales et géographiques ;
  • inciter et aider les jeunes filles à  surmonter la barrière des préjugés pour se lancer dans des études à  forte composante mathématique ;
  • améliorer la perception générale des mathématiques par le grand public et notamment les jeunes scolarisés, en améliorant la compréhension de leur impact, de leur utilité et de leur vitalité ; 
  • augmenter globalement le flux d’étudiants effectuant des études longues dans un domaine scientifique, et en particulier dans les sciences à  forte composante mathématique.

Le consortium encouragera toutes formes d’activités susceptibles de contribuer à  la réalisation de ces objectifs, et en particulier les actions permettant de :

  • renforcer la diffusion de la culture mathématique, notamment par le contact avec le monde de la recherche, en faisant porter l’effort tout particulièrement vers les jeunes, afin de montrer à  tous que les mathématiques sont une discipline vivante, dont la recherche est florissante, de mettre en avant leurs interactions multiples avec toutes les sciences, leurs nombreuses applications et le rà´le important qu’elles jouent dans la vie des entreprises ;
  • accroître fortement l’impact de différents types d’animation en direction des jeunes : concours, clubs, ateliers, travaux sur projets scientifiques, stages pendant les vacances ;
    développer de telles actions dans les zones socialement ou géographiquement défavorisées ;
  • encourager la participation des filles à  toutes ces actions et, de plus, organiser des actions destinées à  elles seules : tutorats, marrainages, journées… Tout cela ayant pour but leur engagement dans les filières scientifiques et techniques au lycée et dans des études supérieures dans les domaines des sciences et techniques o๠elles sont sous représentées;
  • se doter des moyens d’une diffusion des initiatives les plus prometteuses (documents et films, sites web, forums…) et d’assurer à  l’ensemble des actions une forte visibilité.

Un effort particulier sera mené pour donner à  ces actions une dimension européenne et internationale.

Structuration

Appartenance et soutiens

Le projet est soutenu par un certain nombre d’entités, dont la section de mathématiques de l’Académie des sciences, l’INSMI-CNRS, l’INRIA (voir la liste complète).

La liste des membres fondateurs du consortium est consultable en ligne. Toute entité ayant un projet retenu par un comité de sélection devient ipso facto membre du consortium.

Gouvernance

Comité de parrainage

Il est composé de personnalités du monde scientifique et économique soutenant le projet.

Conseil d’orientation

Il fixe les grandes lignes de l’action du consortium. Sa composition proposée est : un représentant pour chaque entité : SFdS, SMAI, SMF, femmes et mathématiques, APMEP, UPS, ADIREM, Inspection générale de mathématiques, DGESCO, INSMI-CNRS, INRIA, CPU et deux personnalités désignées par l’Académie des sciences.

Structure opérationnelle

Comité de pilotage. Les membres du consortium se constituent en comité de pilotage. Si nécessaire, ce comité peut se doter d’un bureau. Le comité de pilotage discute des orientations, élabore les appels à  projets, et fait des propositions sur la composition des comités de sélection. Les projets eux-mêmes sont pris en charge par les associations locales ou nationales, les départements/laboratoires/instituts/centres de recherche locaux.

Les comités de sélection choisissent les projets retenus, répartissent les budgets et examinent les rapports d’activités ; ils sont désignés par le conseil d’orientation.

Gestion

La structure opérationnelle de gestion est l’association Animath qui assure la gestion, prépare, avec le comité de pilotage ou son bureau, le travail des comités de sélection, lève des fonds et assiste les structures locales dans la levée de fonds, prend en charge les aspects communs de la communication.

Fonctionnement

Pendant la durée prévue du consortium (2011-2016), des appels à  projets réguliers seront organisés afin de sélectionner et financer les meilleures initiatives.

Apprendre à animer: formations continuées, stages et colloques

Placer les jeunes en situation de recherche, présenter une exposition, organiser des compétitions de projets demandent de compétences propres. Certains acteurs proposent de les acquérir par des formations de différents types:

 formations continuées et cycles de conférences des IREM (comme le stage sur la recherche collaborative de l’IREM de Montpellier),

 stages des plans académiques de formation (deux journées «Â Des outils pour comprendre le monde: découvrir les mathématiques avec le CNRS  » par le LMRS en 2010…),

 colloques de la Cité des géométries ( «Â Qu’est-ce que la recherche en mathématiques aujourd’hui?  » en 2008, «Â Géométries et images numériques » et «Â Regards géométriques  » en 2010.

Par ailleurs, l’INRIA propose de former les professeurs à  l’encadrement des TPE/TIPE dans le domaine des sciences du numérique (journées de formation, liste de diffusion recherche-enseignant, guichet électronique…).

Enfin, les promenades (conférences) présentées dans les établissements scolaires ou lors des journées ou congrès de l’APMEP par exemple sont autant d’occasions pour les enseignants de découvrir de nouveaux aspects des mathématiques.

A titre illustratif, la suite de la fiche est consacrée à  l’organisation de colloques par la Cité des géométries.

Informations générales

Fréquence : Un colloque en 2008, deux colloques en 2010

Porteur principal : Cité des géométries.

Mesure de l’impact

A titre d’exemple, voici les données de participations aux colloques de la cité des géométries.

Colloque Année Jours Participants
Qu’est-ce que la recherche en mathématiques aijourd’hui? 2008 2 100
Géométries et images numériques 2010 1 86
Regards géométriques 2010 2 150

Les initiatives étant variées et l’organisation décentralisée, il est difficile d’évaluer l’impact des autres types de formations.

Prix d’Alembert

Ce prix vise à  encourager la diffusion de la connaissance des mathématiques vers un large public. Le prix d’Alembert, d’un montant de 2000 euros, récompense une personne ou un groupe étant parvenu, pas la réalisation d’un ouvrage, d’un film, d’une émission de radio ou de télévision, d’une exposition ou de tout autre moyen, à  intéresser le public aux développements des mathématiques et à  les relier aux préoccupations de nos contemporains. Le prix d’Alembert est décerné par la SMF.

Informations générales

Fréquence : le prix est décerné toutes les années paires.

Porteur principal : SMF.