Tutorat olympique par correspondance

Un système de tutorat par correspondance permet de préparer les très jeunes candidats (de troisième et de seconde) en amont des stages de préparation olympique. Chaque tuteur (en général un normalien ou un jeune doctorant) envoie et corrige régulièrement (6 à  12 fois par an) un problème à  son élève.

Par la suite, les stages résidentiels peuvent prendre le relais.

Informations générales

Fréquence : Six à  douze problèmes par an et par élève.

Porteur principal : Animath.

Partenaires scientifiques et pédagogique : Ecole normale supérieure de Paris.

Budget global type : Annuellement, le temps bénévole pour l’animation représente entre 3000 et 5000 euros.

Mesure de l’impact

Chaque année, entre 15 et 20 élèves profitent du tutorat olympique par correspondance. La formule permet de toucher toutes les régions françaises.

Université d’été Science ouverte à Paris 13

En juin 2010, 24 élèves de la Seine-Saint-Denis entrant en Première S se sont réunis à  l’Université Paris 13 pour une université d’été de 12 jours dont la porte d’entrée était les mathématiques qui sert de langage à  l’ensemble des sciences. Les activités se sont réparties entre conférences, rencontres avec les professionnels, ateliers et visites. Les participants ont pu profiter d’un suivi à  long terme sur l’année académique au travers du tutorat Animath – Science Ouverte notamment (mais aussi au travers de stages thématiques en avril, du club CNRS etc.)

Vu son succès, cette initiative a été reconduite en avril 2011 et en juin 2011 pour deux stages qui ont été labelisés MathC2+.

Informations générales

Fréquence : session de 12 jours en juin (période scolaire chà´mée).

Porteur principal : Science Ouverte

Partenaires scientifiques et pédagogiques : Animath, Université Paris 13, écoles doctorales de la région Parisienne, Département de mathématiques du Palais de la Découverte, CNRS (délégation Ile-de-France Ouest et Nord), Paris-Montagne, Math en jeans.

Mesure de l’impact

En 2010, les 24 élèves (dont 54% de filles et 66% de boursiers) sont issus de familles à  revenus modestes du département de Seine-Saint-Denis. Vingt d’entre eux profitent d’une activité de suivi. Le stage s’est déroulé sur le campus de Bobigny, avec des visites extérieures (polytechnique, palais de la découverte…). En 2011, pour un même type de public, les stages on rassemblé 20 élèves en avril et 27 élèves en juin.

Ateliers MATh.en.JEANS

Les ateliers MATh.enJEANS consistent à  immerger les élèves dans la recherche mathématique en train de se faire, en les plaçant en position d’apprentis chercheurs. Pour se faire, chaque semaine à  partir du mois de septembre, des élèves volontaires et des enseignants de deux établissements scolaires jumelés travaillent en parallèle sur des sujets de recherche mathématique proposés par un chercheur.

Plusieurs fois dans l’année, les élèves, les enseignants et le chercheur impliqués dans l’atelier se rencontrent à  l’occasion de séminaires, partagent leurs idées, leurs hésitations, leurs méthodes de travail.
L’atelier est couronné par une participation au congrès annuel (voir la fiche «Â Congrès MATh.en.JEANS  »).

Informations générales

Fréquence : Les élèves des ateliers MATh.en.JEANS se réunissent une à  deux heures par semaine, de début septembre à  fin mars.

Porteur principal : L’association MATh.en.JEANS.

Partenaires scientifiques et pédagogiques : CNRS – INSMI, l’association Science Ouverte, les laboratoires et départements d’o๠sont issus les chercheurs, les établissements scolaires.

International : Vu son succès, la formule s’est propagée à  l’internationale. Ainsi, par exemple, durant l’année académique 2010 – 2011, 16 ateliers se sont déroulés à  l’étranger.

Mesure de l’impact

Ateliers « Maths à modeler »

Des moniteurs de l’école doctorale de Grenoble assistés par des chercheurs de l’équipe Maths à  modeler (2 moniteurs pas séance) animent en classe 6 à  8 séances hebdomadaires d’une heure autour de situations de recherche de l’équipe. L’objectif est d’introduire la démarche de recherche en mathématique auprès des élèves, avec ses doutes, ses rebondissements, ses réussites et ses échecs. Cette activité contribue donc à  l’amélioration de la perception de la discipline auprès des jeunes.

A l’issue de ces séances, comme dans toute parcourt de recherche, les élèves restituent leur démarche et leurs résultats dans un séminaire «Â Maths à  modeler  » qui est organisé dans les locaux de l’université et rassemble au moins deux classes différentes.

Informations générales

Fréquence : Cycle de 6 à  8 séances hebdomadaires d’une heure.

Porteur principal : Maths à  modeler.

Partenaires scientifiques : Ecole doctorale de Grenoble, Université Joseph Fourrier, CNRS-INSMI.

Mesure de l’impact

Chaque année, une dizaine de classes (300 élèves) de la région de Grenoble ou de Savoie sont concernés par cette action.

Ateliers « Maths à  modeler » in situ

Résumé de l’opération

Dans le cadre d’un atelier «Â Maths en Jeans  », des élèves du Collège et lycée pour tous de Grenoble (CLEPT), viennent une demi-journée par semaine dans les locaux de l’université pour effectuer un travail de recherche encadré par un chercheur de l’équipe «Â Maths à  modeler  ». Les élèves participent alors au congrès «Â Maths en Jeans  ».

Informations générales

Fréquence : Une séance hebdomadaire d’une demi-journée de novembre à  mars.

Porteur principal : Maths à  Modeler
Partenaires scientifiques et pédagogique: CLEPT, Institut Fourier, CNRS.

Ateliers « Maths à  modeler » chez Grafiti

Résumé de l’opération

Cette activité concerne dix élèves de l’Unité Pédagogique d’Intégration du collège des îles de Mars à  Pont de Claix. Trois chercheurs et deux encadrants du collèges encadrent 10 élèves ayant des handicaps psychologiques graves autour d’une activité de découverte de la recherche mathématique.

Informations générales

Fréquence : Dix séances hebdomadaires en fin d’année scolaire.

Porteur principal : Maths à  Modeler

Partenaires scientifiques et pédagogique: Collège des îles de Mars, Institut Fourier, CNRS – INSMI.

Mesure de l’impact

Il s’agit d’une activité destinée à  une dizaine d’élèves avec de lourds handicaps psychologiques. Elle nécessite un importante interaction avec l’équipe pédagogique du collège.

Stages hippocampe

Un stage Hippocampe consiste à  accueillir une classe de lycéens pendant trois jours consécutifs, à  l’université, pour une initiation à  la recherche en Mathématiques. Encadrés par des chercheurs, les élèves réfléchissent sur des problèmes de mathématiques, en lien avec les thèmes de travail du chercheur responsable du stage. Ils posent des questions et élaborent des hypothèses, puis ils expérimentent, discutent, débattent et communiquent, comme le font quotidiennement les chercheurs dans leur activité. Enfin, ils présentent leurs travaux à  d’autres chercheurs lors d’une séance de posters.

Informations générales

Fréquence : stages de 3 jours consécutifs. Une quinzaine sont organisés chaque année par le laboratoire Pythéas.

Porteur principal : le laboratoire Pythéas de l’IREM d’Aix-Marseille

Partenaires scientifiques et pédagogiques : Institut de Mathématiques de Luminy, Université de la Méditerranée, Association Maths Pour Tous, ADIREM

Mesure de l’impact

Chaque stage concerne une moyenne de 25 élèves (375 élèves par an) pendant 3 jours. Une quinzaine d’établissements sont concernés chaque année, avec une priorité affichée pour les établissements situés en zone d’éducation prioritaire ou les classes considérées comme difficiles. Si on y ajoute les stages délocalisés ou organisés dans d’autres IREM, plus de 2000 élèves ont été impliqués dans cette action depuis sa création.

Parrainage « Un chercheur, un enseignant, une classe »

Le but des activités de parrainage d’une classe par un chercheur est de faire connaître l’université, les métiers de la recherche et ses avancées.

Le parrainage est une activité de rencontres qui se déroule sur une année académique. Ces rencontres se déroulent au lycée (le chercheur propose alors à  la classe un travail thématique) et, pour au moins l’une d’entre elles, à  l’université (découverte des filières et des structures, visite des amphis, bibliothèques, laboratoires…). En fin d’année, les élèves présentent à  l’université les résultats de leurs travaux thématiques.

Informations pratiques

Fréquence : Le parrainage dure une année scolaire. Il a été mis en place en 2009-2010.

Porteur principal : LMRS.

Partenaire pédagogique : Académie de Rouen.

Mesure de l’impact

En 2009-2010, cinq classes de l’académie de Rouen ont été parrainées.

Congrès MATh.en.JEANS

Moment fort du dispositif MATh.en.JEANS, le congrès annuel réunit ses acteurs, jeunes, professeurs et chercheurs, dans un (ou des) lieu(x) choisi(s) pour son (leur) dynamisme scientifique et valorise une autre image des sciences et de leur apprentissage.

En 2011, ce sont quatre universités qui accueillent le congrès. Pendant trois jours les jeunes y concrétisent leur travail d’une année, ils présentent leurs résultats et les soumettent à  l’épreuve de la critique, au moyen de posters et d’animations sur leur stand du forum et sous forme d’exposés en amphithéà¢tre. Ils peuvent ainsi échanger avec les autres chercheurs en herbe, avec des chercheurs professionnels, ainsi qu’avec le public, étudiants et universitaires, visiteurs des établissements voisins. Ils ont aussi chaque jour l’occasion d’écouter une conférence plénière d’un scientifique reconnu.

Informations pratiques

Fréquence : Tous les ans, sur trois jours fin mars – début avril (trois congrès en 2011 et trois congrès en 2012).

Porteur principal : Math en jeans et les universités partenaires.

Partenaires scientifiques et pédagogiques : CNRS-INSMI, Animath, Science ouverte, les éditions Kangourou, APMEP, Palais de la découverte – Universcience, Tangente et Quadrature.

International : Les ateliers étrangers participent au congrès. En 2011, un congrès aura lieu à  Vienne (Autriche) et en 2012 à  Copenhague.

Mesure de l’impact

Pour l’année académique 2008-2009, ce son 793 élèves qui ont participé au congrès, 953 en 2009-2010 et 1245 en 2010-2011.

Tutorat pour Animath – Science Ouverte

Le tutorat a pour vocation d’aider des lycéens de la région parisienne (Paris, Noisy-le-Grand, Créteil, Villepinte, Aubervilliers, Bobigny, Ivry-sur-Seine, Mantes-la-Jolie, Aulnay-sous-Bois,…) à  acquérir certains bagages méthodologiques importants pour les études supérieures. Le travail s’effectue au travers des séances d’exercices encadrées par des professeurs du secondaire et des étudiants avancés en sciences (majoritairement des doctorants, et aussi quelques normaliens).

Le but n’est pas de faire du soutien ni a contrario de sélectionner les meilleurs, mais d’encourager des vocations scientifiques naissantes à  développer leur goà»t pour la recherche, l’explication et la rédaction. Chacun avance à  son rythme, dans une ambiance studieuse mais décontractée, autour de feuilles d’exercices créées pour l’occasion, indépendamment du programme vu en classe.

De plus, cette activité est complétée pour les doctorants par un travail théorique (discussions avec les organisateurs, compte-rendus après chaque séance) qui lui vaut d’être validée comme formation doctorale à  l’enseignement par plusieurs écoles doctorales de la région parisienne.

Informations générales

Fréquence : Chaque année (depuis 2005 et depuis 2007 en collaboration avec Science Ouverte), cinq séances de Travaux dirigés pour des élèves de Première, de novembre à  janvier et cinq séances de mars à  mai, pour des élèves de Seconde.

Porteurs principaux : Animath, Science Ouverte.

Partenaires scientifiques : Ecole Normale Supérieure (Paris), école doctorale de Versailles, CFDIP-Université Paris Diderot.

Mesure de l’impact

Pour les élèves de première : de 20 à  30 lycéens de la région parisienne suivant l’année, pour les élèves de seconde, de 30 à  60. La majorité sont issus de lycées présentant des difficultés.

Cercle mathématique de Strasbourg

Le cercle est destiné à  tous les lycéens (tous les niveaux et filières confondus) qui s’intéressent aux mathématiques. Encadrés par des enseignants et chercheurs de l’IRMA et de l’IREM, les élèves vont y découvrir des mathématiques autres que celles du programme du lycée, ou d’autres aspects des mathématiques déjà  connues. Il s’agit de pratiquer les mathématiques comme un loisir.

Informations pratiques

Fréquence : Vingt séances par an. Mis en place en septembre 2010.

Porteur principal : IRMA

Partenaires scientifiques : IREM de Strasbourg, CNRS – INSMI, Animath.

Mesure de l’impact

Pour le moment, comme le club a démarré en 2010, une petite dizaine d’élèves se rendent régulièrement au club à  Strasbourg.

Université d’été à Orléans – Centre Galois

Le centre Galois a pour premier objectif de faire aimer les mathématiques et d’attirer des jeunes lycéens vers des carrières scientifiques.

Sont visés en priorité celles et ceux, qui, tout en réunissant très bien en classe ont du mal à  se projeter dans des études scientifiques longues parce qu’ils ne bénéficient pas d’un soutien dans leur milieu.

Le centre Galois, qui fédère les acteurs de la culture mathématique de la région centre, répond à  une double exigence de justice sociale et de renouvellement du vivier des mathématiciens, plus généralement des scientifiques.

Mis en place en 2010, il a organisé deux sessions d’un stage résidentiel gratuit proposant des activités mathématiques quotidiennement sur une semaine dans le but de mettre les jeunes directement au contact de chercheurs en mathématiques de sorte que celles-ci leurs apparaissent plus vivantes.

En 2011, cette université d’été a été labelisée MathC2+ et a à  nouveau accueilli trente élèves en deux stages.

Informations générales

Fréquence : Deux sessions d’une semaine en 2010.

Porteur principal : Centre sciences.

Partenaires : La fédération Denis Poisson (enseignants-chercheurs en mathématiques des deux universités Orléans et Tours), Animath, la FRMJC, le Rectorat d’Orléans-Tours, l’IRES.

Mesure de l’impact

Chaque session du stage a accueilli une quinzaine d’élèves soit une trentaine d’élèves sur l’été 2010.