MathC2+ – Stage d’info à Lille – Juin 2011

Date: du 20 au 24 juin 2011

Lieu: Université de Lille 1, Campus de Campus de Villeneuve d’Ascq

Académie: Lille (M. Gouy)

Porteur de projet: Eric.Wegrzynowski (enseignant à  l’ USTL, UFR IEEA)

Lien: Stage d’informatique de Lille

Mots clefs: algorithmique, automates cellulaires, jeux de la vie.

Retours sur le stage1: Articles dans le Nord-Eclair: « Les lycéens passionnés par les sciences » et « Plus tard, je deviendrai enseignant-chercheur »

Ce sont 25 élèves qui se sont réunis à  l’Unveroisté de Lille 1 du 20 au 24 juin 2011.

Le programme était largement consacré aux mathématiques liées à  l’informatique, à  l’algorithmique et aux découvertes des domaines de l’électronique de de l’automatique:

— ateliers (algorithmique pour robots, stéganographie, automates cellulaires et jeux de la vie)

— conférence sur le codage numérique,

— ateliers de découverte (énergie solaire, fibre optique et hyperfréquences, véhicules autonomes, énergies renouvelables)

— visites (la salle blanche, plateforme photonique, plateforme telecom).

Jugend forscht 2011 – Rapport

Les concours de projets scientifiques ont une longue tradition dans plusieurs pays, alors qu’ils sont encore à  un stade expérimental en France. Ainsi, le concours «Intel International Science and Engineering Fair » aux Etats-Unis, a été fondé en 1950 par la Société pour la science et le public (Society for Science & the Public), et est financé par Intel depuis 1997. En Allemagne, la fondation «Jugend forscht » organise le concours du même nom depuis 45 ans.

Jugend forscht est une fondation qui a été créée en 1966; son rà´le est d’organiser un concours de projets
scientifiques – le concours Jugend forscht ( « la jeunesse cherche »). En 2011, c’est donc la 46ème édition
de ce concours.

Ci dessous, vous trouverez le rapport de Martin Andler à  propos de l’édition 2011 du concours.

Wenda Zhou

Peux-tu te présenter en quelques mots?

Je m’appelles Wenda et je suis élève au lycée international de Saint Germain en Laye (en section Britannique).

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths?

Je m’intéresse aux maths et aux sciences en général depuis tout petit, mais ce n’est que très récemment (en classe de première) que j’ai commencé à  approfondir mes connaissances et à  m’entraîner spécifiquement aux mathématiques de type Olympiades, avec notamment le stage d’été à  Grésillon. Les maths sont cependant pour moi aussi un outil que j’utilise lorsque je programme et que je travaille sur des problèmes d’algorithmique, qui pose des problèmes différents: la solution (au sens mathématique) est souvent évidente, il s’agit « juste » de la calculer d’une manière efficace et économe!

As-tu d’autres passions?

Je suis intéressé par les sciences d’une manière générale, et notamment par la physique et l’informatique, mais aussi par la musique (je suis pianiste et violoncelliste) et les sciences humaines (notamment l’histoire et la philosophie). Je fais aussi du roller de vitesse (qui ressemble au short track du patin à  glace) en compétition.

Quels sont tes projets d’avenir?

Je compte étudier à  l’université de Cambridge en Angleterre pour étudier les mathématiques. J’ai fait ce choix car il me permet de me concentrer sur les mathématiques dès la première année dans le cadre d’un système universitaire. De plus, l’organisation du travail (12h de cours en amphithéà¢tre, entre 5h et 30h de devoirs et 2h de tutorats, c’est-à -dire une réflexion sur les devoirs avec un professeur et un autre élève seulement) me permettra de continuer le sport et la musique.

Vincent Mouly

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Vincent, élève en Terminale S au lycée Camille Claudel à  Palaiseau, et je participe à  l’OIM en 2011.

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

Difficile à  dire. En fait, aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé les maths. J’ai commencé à  faire des concours extra-scolaires en CE2, via la FFJM (Fédération française des jeux mathématiques et logiques), que j’ai connue grà¢ce à  mes frère et soeur, qui avaient déjà  participé. En Seconde, j’ai commencé à  aller au club de maths d’Orsay, animé par David Zmiaikou. C’est lui qui m’a inscrit au test de sélection des OFM en 2008, o๠j’ai réussi à  me qualifier pour la préparation olympique. Par la suite, j’ai fait le stage Animath de Grésillon en 2009 et 2010, j’ai participé à  l’OFM trois années de suite, je suis allé au club de Lyon cette année et au final je me retrouve dans l’équipe pour Amsterdam.

En dehors des Olympiades, j’ai participé à  la FFJM tous les ans du CE2 à  la 1e, à  Euromath (un concours de maths européen par équipe) 2 ou 3 fois, au Kangourou 3 ou 4 fois, plus quelques concours sur internet, que je fais pour le plaisir. Enfin, j’ai participé à  l’ITYM (International Tournament of Young Mathematiciens) en 2010 avec l’équipe d’Orsay, et j’aurais de nouveau participé cette année si le stage final des OFM n’était pas tombé en même temps.

Et au lycée ?

Je n’ai jamais vraiment été scolaire. En fait, j’ai toujours été incapable de faire sérieusement quelque chose qui ne m’intéresse pas, comme mes devoirs d’allemand, par exemple. Depuis le Primaire, ça m’a posé des problèmes. C’est pourquoi je n’ai pas pu sauter de classe avant la cinquième, bien que je m’y sois ennuyé dans tous les cours. Auourd’hui, je me retrouve avec une mention Assez bien au Bac, et un dossier qui ne m’aurait certainement pas permis de trouver une bonne prépa s’il n’y avait pas les Olympiades.

Des projets d’avenir ?

Je pense que je voudrais être chercheur, probablement en maths. Mais bon ! Je vais commencer par essayer d’intégrer une grande école, et je me poserai des questions plus tard.

Seginus Mowlavi

Seginus Mowlavi est élève de seconde au lycée international Ferney Voltaire de Lyon. à€ 14 ans, il a été sélectionné pour représenter la France aux Olympiades Internationales de Mathématiques, avec Jonathan Dong, Diane Gallois-Wong, Baptiste Louf, Antoine Michon et Vincent Mouly. Voici son portrait.

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

J’ai toujours aimé les sciences. Mon réel intérêt pour les maths remonte peut-être à  la fin de la primaire, alors que mon père discutait de problèmes de maths avec mon frère. Je les entendais parler d’équations, j’observais les calculs qu’ils posaient… Finalement, je suis allé voir mon père et je lui ai demandé de m’en apprendre plus sur les équations. C’est sans doute comme cela qu’à  vraiment débuté mon intérêt pour les maths. Par la suite, en sixième, puis en troisième, j’ai passé le concours Kangourou, sans trop y croire. Pourtant j’ai été sélectionné. Parallèlement, je me rendais (et je me rends toujours) régulièrement au Club de mathématiques de Lyon.
J’ai aussi suivi les stages Grésillon, organisés par Animath, en classes de quatrième et de troisième, et cette année encore. Ce qui me plaît particulièrement dans ces stages, c’est que les mathématiques qu’on y étudie sortent du cadre de l’enseignement. Comme les concours, cela permet de voir autre chose, d’élargir son horizon, et surtout de se confronter à  des gens de son niveau.


Pourquoi participer aux Olympiades internationales de mathématiques ?

C’est pour ces mêmes raisons que j’ai voulu participer aux Olympiades internationales de mathématiques. Quand j’ai été sélectionné, je ne réalisais pas vraiment. D’ailleurs, c’est toujours le cas. Du coup, je ne suis pas particulièrement stressé. Peut-être que ça viendra le jour de l’épreuve… En attendant, je me prépare en étudiant des cours et, depuis une semaine ou deux, je m’entraîne à  l’aide d’annales. J’ai aussi suivi un stage de préparation avec les autres membres de l’équipe nationale française. C’était un bon moment. On se connaît tous depuis Grésillon, et beaucoup sont également membres du club de Lyon. On s’entend bien.
Obtenir une médaille à  Amsterdam, c’est très incertain. Mais j’espère au moins être récompensé par une mention honorable. Quoi qu’il en soit, c’est toujours une bonne expérience. Et puis, c’est bien pour le CV, c’est un investissement pour les années futures !


Et après les OIM, qu’est ce que tu vas faire ?

Je participe au stage Grésillon, fin aoà»t, pour la troisième fois consécutive. J’aime vraiment les maths, même si j’ai aussi d’autres centres d’intérêt : je lis, je programme un peu, j’aime aussi sortir avec mes amis. Mais les mathématiques tiennent une place particulièrement importante dans ma vie.

As-tu déjà  une idée de ce que tu veux faire plus tard ?

Je ne sais pas encore précisément, mais ce qui est certain, c’est que j’exercerai une profession en rapport avec les maths. Des maths abstraites de préférence. Pourquoi pas de la recherche ?

Léontine Laureau

Retour sur la cérémonie

La cérémonie à  Paris m’a beaucoup plus. La conférence de Laure Saint Raymond sur ‘‘les problèmes mathématiques dà» à  l’océanographie” était certes compliquée mais très intéressante. Celle de l’après-midi, sur la découpe des graphes était elle aussi très sympa.

Pourquoi avoir participé aux Olympiades ?

Quand le prof de math à  parler de ces Olympiades, j’étais très motivée d’une part parce que j’aime les maths et d’autre part parce que j’ai déjà  participé au concours Kangourou. J’étais très surprise d’être comptée parmi les lauréates. En tout cas, très bon souvenir de ce concours.

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

Depuis le collège, j’aime beaucoup les maths et je voulais devenir prof de math. J’ai changé depuis, mais j’aime toujours autant les maths. J’aime la logique et résoudre des problèmes. Je fais aussi pas mal de casse-tête.

Des projets d’études ?

Je suis en STL, pour faire de la chimie. Je souhaiterais devenir ingénieur de laboratoire dans la police scientifique. Après le bac, aller en école de prépas pour pouvoir intégrer une école d’ingénieure.

Tournoi international ITYM 2011 – Reportage

Le troisième concours ITYM s’est déroulé du 30 juin au 7 juillet 2011 à  Minsk, en Biélorussie.

Toutes les informations sur le site d’ITYM.

Les problèmes du troisième tournoi international des jeunes mathématiciens sont disponibles en ligne, ainsi que les solutions des différentes équipes.

Grà¢ce au soutien du CNRS, Animath a soutenu la participation de l’équipe en finançant les frais d’inscriptuions.

Quatre équipes ont participé au tournoi : Allemagne, Biélorussie, France et Russie. Après une compétition acharnée, et malgré l’avantage pour l’équipe biélorusse d’être à  la maison, et une redoutable équipe allemande emmenée par Lisa Sauermann, lycéenne déjà  primée 4 fois à  l’Olympiade internationale (1 médaille d’argent et 3 médailles d’or), l’équipe d’Orsay a remporté le tournoi avec 0,007 points d’avance sur l’équipe biélorusse, les deux équipes obtenant la première place ex aequo devant l’équipe d’Allemagne.

Un compte rendu rédigé par les membres de l’équipe victorieuse : Armand Bernardi, Guillaume Conchon-Kerjan, Matthieu Lequesne, Lucas Mayrhofer et Roxane Morel, est téléchargeable ci-contre
Cette équipe avait été sélectionnée parce qu’ayant gagné le tournoi français des jeunes mathématiciens en avril 2011. On pourra lire ici un compte rendu du tournoi français et des témoignages enthousiastes de participants.

TFJM 2011 – Reportage

La première édition de ce tournoi s’est déroulée à  Orsay pendant le week-end de Pà¢ques 2011, du 22 au 25 avril, à  l’Université Paris-Sud.

Quatre équipes ont participé au tournoi : club d’Orsay, cercle mathématique de Strasbourg, lycée Louis-le-Grand, lycée Hoche à  Versailles.

Les problèmes proposés pour ce tournoi sont disponibles ici .

L’équipe d’Orsay et l’équipe de Louis-le-Grand ont été classée 1ères ex aeequo, avec un très léger avantage (0,03 points) pour l’équipe d’Orsay. Hoche a terminé 3ème, et Strasbourg 4ème. Les détails se trouvent ici.

Les deux équipes classée 1ères se sont vu proposer de participer au tournoi international à  Minsk. Seule celle d’Orsay a pu répondre positivement à  l’invitation.

Quelques témoignages des participants, de professeurs ou de spectateurs du Tournoi.

Sarah Fachada-Dury (Cercle mathématique de Strasbourg) : «J’ai trouvé que le TFJM était une expérience très enrichissante car je n’avais jamais fait de maths de cette manière. C’était très intéressant de travailler en groupe, de trouver des solutions d’abord, mais aussi de lire celles des autres équipes, de les étudier et de faire un rapport. L’ambiance était très sympathique, dommage qu’il n’y ait pas eu plus de participants. En tout cas c’était très motivant et ça m’a donné encore plus envie de continuer à  faire des maths. »

Mercedes Hajech (Cercle mathématique de Strasbourg «Venue de Strasbourg, et n’ayant jamais participé à  une épreuve de ce genre, je ne savais pas trop à  quoi m’attendre en arrivant au tournoi des jeunes mathématiciens. Pourtant, ce n’était pas simplement la curiosité qui me poussait à  Orsay, mais aussi le plaisir des faire des mathématiques. Au départ je pensais surtout que ce serait amusant, bien entendu ce fut le cas, mais je ne m’attendais pas à  en apprendre autant. Plus qu’instructif, il s’agit d’une véritable expérience de s’exprimer en public, et présenter des solutions. Mais ce que j’ai préféré, – à  part jouer aux cartes avec les autres participants – c’était de pouvoir lire leurs solutions, et en les comprenant, de découvrir des stratégies mathématiques qui m’étaient jusque là  inconnues. C’est une aventure que je referai sans hésiter, si je le pouvais.

Encore merci pour l’encadrement du TFJM, je n’oublierai jamais ce week-end mathématique ! »

Samuel MacKeown (MPSI, lycée Hoche) « Eh bien… que dire de ce tournoi, sinon que c’était une expérience absolument fantastique que de
cà´toyer des grands chercheurs et (espérons-le !) de futurs grands chercheurs sur des problèmes d’un tout autre niveau !

Ne serait-ce qu’en voyant le plaisir évident que prenait tout le monde à  travailler sur ces problèmes et à  les exposer aux autres, et le plaisir que moi-même j’ai éprouvé en participant à  ce tournoi, a suffit à  dissiper quasiment tous mes doutes quant à  ma vocation de chercheur. Je vais définitivement continuer à  travailler sur les problèmes et
rester au courant des évolutions des autres équipes.

Je ne regrette absolument pas d’être venu, et je pense que quiconque qui aime les maths un tant soit peu se doit de travailler sur
ses problèmes et se rendre à  Orsay.

Merci beaucoup pour l’organisation du TFJM »

Luc Lehéricy, (MPSI, lycée Hoche)

«Le TFJM furent une expérience enrichissante. C’est à  ma connaissance le seul tournoi français de ce type (tout comme l’ITYM), et le travail se fait selon ses envies, ses idées et à  son rythme. Les problèmes sont variés et stimulants, quoique durs : cela nous force à  approfondir nos réflexions beaucoup plus loin que ce qu’on pourrait penser! Mais le plus intéressant, après la préparation, est l’épreuve : il ne s’agit pas, comme je le croyais à  tort au début, de montrer que les autres ont tort ou qu’il y a systématiquement mieux pour résoudre les problèmes, mais au contraire il faut savoir reconnaitre l’élégance d’une solution et la qualité des outils employés, quitte à  suggérer des méthodes pour améliorer ces points. C’est un travail de recherche avec une présentation notée, mais j’eus le tort d’oublier que les notes sont ici secondaires : autant s’amuser, dans la recherche ou dans l’exposé, et savoir que nous sommes ici pour résoudre les problèmes avec les autres et non pour démontrer que les autres solutions sont mauvaises. De plus, les encadrants et organisateurs firent un travail formidable en restant toujours à  l’écoute des équipes, et je leur en suis très reconnaissant. »

Rémy Nicola௠(professeur MPSI, lycée Hoche)

«Je tiens à  remercier toute l’équipe organisatrice de m’avoir donné l’occasion
de participer à  cette expérience.

Enseignant en sup depuis de longues années je ne m’intéressais guère aux
compétitions mathématiques que je trouvais artificielles et trop spécialisées.
Celle ci, par son mode de déroulement et le travail en équipe qu’elle induit
m’a fait complètement changer d’avis.
Nous avons travaillé dans des conditions de confiance rares et avec un
enthousiasme revigorant.
Les organisateurs ne pensaient peut être pas aux classe de CPGE mais, de fait, les problèmes étaient riches et assez naturels pour que les étudiants puissent les explorer avec une grande autonomie et une vigueur que je leur envie. Nous en avons tous tiré un grand profit.

Je serais certainement partant pour un nouveau tour l’année prochaine.

Merci encore »

Jean-Louis Masnou (enseignant, spectateur du tournoi)

«Je vous remercie de m’avoir permis d’assister le samedi 23
avril dernier dans le bà¢timent 425 à  la Session 1 du
Tournoi. Je n’ai suivi, par manque de temps, que la
première joute de cette Session 1 portant sur le premier
problème, sur les Fonctions arithmétiques.

Pour avoir enseigné moi-même, à  l’Université de Bordeaux-1,
pendant une dizaine d’années, j’ai été très intéressé par
la formule du tournoi que vous avez proposée aux 4 équipes
de lycéens. Le sujet m’a aussi intéressé même si ma spécialité
portait sur la Physique et l’Astrophysique, puis en ce
moment sur la Logique et Philosophie des Sciences à  l’UFR10
de Paris-1 (LOPHISC).

J’espère que les ébauches de solutions proposées se trouveront
aussi sur le site www.itym.org pour que je puisse par moi-même
tenter de les comprendre et de les approfondir.

Sinon, cette expérience, grà¢ce à  votre généreuse invitation de
dernière minute, a été tout à  fait enrichissante et captivante.
Elle a rendu les élèves heureux, de toute évidence, comme
je l’ai constaté à  la cafétéria du Laboratoire de Mathématiques
d’Orsay. »

Palmarès et énoncés du concours général 2011 en mathématique et en physique

La remise des prix du concours général 2011 a eu lieu à  la Sorbonne sous la présidence du ministre Luc Chatel le 7 juillet 2011. En voici les résultats en ce qui concerne les mathématiques et la physique-chimie.

L’énoncé du concours général 2011 est téléchargeable ici.

Mathématiques

1er prix : Diane Gallois-Wong, lycée Louis-le-Grand à  Paris

2e prix : Jonathan Dong, lycée Louis-le-Grand à  Paris

3e prix ex aequo : Guillaume Conchon-Kerjan, lycée international à  Saint-Germain-en-Laye (78)

3e prix ex aequo : Wenda Zhou, lycée international à  Saint-Germain-en-Laye (78)

1er accessit : Sergio Véga-Vargas, lycée international Europole aÌ€ Grenoble

Mentions : Benjamin Apra, lycée Saint-Louis de Gonzague à Paris

Daniel Henry, lycée français à Madrid

Théodor Misiakiewicz, lycée Louis-le-Grand à  Paris

Physique-Chimie

1er prix : Wenda Zhou, lycée international à  Saint-Germain-en-Laye (78)

2e prix : Théodor Misiakiewicz, lycée Louis-le-Grand à  Paris

3e prix : Victor Richon, lycée Louis-le-Grand à  Paris

1er accessit : Antoine Fosset, lycée Henri IV à Paris

2ème accessit : Gaëtan Vignoud, lycée général et technologique privé aux Lazaristes à Lyon

3eÌ€me accessit : Gabriel Huang, lycée Hoche à  Versailles

4eÌ€me accessit : Aurélien Velleret, lycée Louis-le-Grand à  Paris

5ème accessit : Antoine Pelletier, lycée polyvalent Hippolyte Fontaine à Dijon

Mentions

Pierre-Cyril Aubin, lycée Henri IV à Paris

Antoine Berthier, lycée général Gay Lussac à Limoges

Pierre Bruneel, lycée Louis-le-Grand à  Paris

Louis Cammarata, lycée Louis-le-Grand à  Paris

Paul Kirchner, lycée polyvalent Auguste et Louis Lumière à La Ciotat

Jonas Landman, lycée Henri IV à Paris

Pierre Loap, lycée général et technologique privé Notre Dame à Meudon

Baptiste Louf, lycée général et technologique privé Notre Dame – Saint-Joseph aÌ€ Épinal

Roxane Morel, lycée général franco-allemand à Buc

Samy Sisaid, lycée Henri IV à Paris

Félicitations aux lauréats !

Diane Gallois-Wong, premier prix de mathématiques, avait déjà  remporté le premier prix aux olympiades académiques de première en 2010. Elle a fait partie de la délégation française à  l’olympiade internationale en 2010, o๠elle a obtenu une médaille d’argent, et fait partie de l’équipe française à  l’olympiade internationale qui aura lieu à  Amsterdam en juillet 2011. Son portrait, datant de 2010, est disponible sur notre site.

Jonathan Dong, 2ème prix de mathématiques, fait lui aussi partie de l’équipe française pour l’olympiade internationale 2011. Son portrait se trouve ici.

Sergio Véga-Vargas, 1er accessit de mathématiques, avait également remporté le premier accessit aux olympiades académiques de mathématiques en 2010. Il a participé deux fois aux olympiades internationales de mathématiques en 2009 (médaille de bronze) et 2010 (mention honorable). Son portrait, datant de 2010, se trouve ici.

Baptiste Louf, mention en physique-chimie, est membre de l’équipe française à  l’olympiade internationale qui aura lieu à  Amsterdam en juillet 2011. Son portrait se trouve ici, et sa chronique sur l’olympiade balkanique de mathématiques 2011, o๠il a représenté la France avec Diane, Jonathan, ainsi que Vincent Mouly et Matthieu Piquerez, se trouve ici.

On peut remarquer aussi la présence dans le palmarès, mais cette fois en génie électrique, d’Yvan Debizet, lauréat des olympiades de mathématiques en 2010 en section STI. Son portrait de 2010 se trouve ici., ainsi que Marc de Visme, 3ème prix des olympiades académiques de mathématiques en 2010 et cette année 3ème prix du concours général en science de l’ingénieur Son portrait de 2010 se trouve ici..

La composition de l’équipe qui représentera la France à  l’Olympiade internationale de mathématiques en juillet prochain à  Amsterdam a été annoncée le 26 mai 2011 par le chef de la délégation, Claude Deschamps et son adjoint Johan Yebbou.
Jonathan Dong (Terminale S, Lycée Louis le Grand, Paris), Diane Gallois-Wong (Terminale S, Lycée Louis le Grand, Paris), Baptiste Louf (Terminale S, Lycée Saint-Joseph, Nancy-Metz), Antoine Michon (Terminale S, Cité scolaire internationale, Lyon), Vincent Mouly (Terminale S, Lycée Camille Claudel, Versailles), Séginus Mowlavi (Seconde, Lycée international Ferney Voltaire, Lyon). Suppléant : Matthieu Piquerez (Première S, Lycée Joliot-Curie, Créteil)

Les quatre prix et l’accessit de mathématiques : Diane, Jonathan, Guillaume, Wenda et Sergio ont participé au stage Animath en aoà»t 2010. C’est aussi le cas de Wenda, Roxane, Baptiste, Gaétan qu’on trouve dans la liste des lauréats en physique chimie. Diane, Jonathan, Baptiste Gaétan participent régulièrement au club de mathématiques discrètes de Lyon , ainsi que Sergio les années précédentes. Guillaume et Roxane font partie du club d’Orsay. Enfin, Diane, Jonathan, Guillaume, Wenda, Sergio, Baptiste, Gaétan faisaient partie de l’Olympiade française de mathématiques — la structure rassemblant, sous l’autorité de Claude Deschamps, les élèves ayant préparé l’Olympiade internationale 2011.

Antoine Michon, membre de l’équipe nationale aux OIM 2011

Depuis quand fais-tu des maths ?

J’ai toujours apprécié les maths et les jeux de logique et ai participé dès le collège à  quelques compétitions comme le Kangourou, mais sans succès. Toutefois, je ne m’étais jamais aventuré au delà  des programmes étudiés en classe. C’est l’année dernière que j’ai commencé à  travailler vraiment les maths des olympiades.

L’élément déclencheur a été ma participation aux Olympiades académiques, o๠j’ai fini 3ème de l’académie de Lyon. A la remise des récompenses, Bodo Lass nous a fait un exposé sur l’association Animath et le stage de Grésillon, et nous a parlé également du club de maths qu’il anime environ un dimanche sur deux à  l’ENS de Lyon. Il nous a présenté rapidement le fonctionnement de l’Olympiade française de mathématiques et nous a encouragé de cette manière à  ne pas nous arrêter là , en venant travailler avec lui des problèmes différents de ceux rencontrés en classe.
C’est ainsi que je suis allé pour la première fois faire des maths le dimanche (ce qui jusqu’alors ne me paraissait pas imaginable) et que je me suis très vite pris au jeu. En effet, j’y ai découvert le plaisir d’apprendre è résoudre des problèmes dont la solution ne demande pas uniquement l’application simple d’un cours. L’enseignement de Bodo Lass nous – les lauréats de l’académie de Lyon – a permis de nous qualifier au stage de Grésillon, o๠j’ai été pour la première fois baigné dans l’esprit de “préparation olympique” avec les tests réguliers d’entrainement type Olympiades. C’est à  cette période que je me suis mis à  travailler plus sérieusement les maths grà¢ce au programme du club de maths de Lyon.

Que t’a apporté cette expérience ?

Je pense que, d’une part, d’un point de vue intellectuel, cela m’a énormément apporté. Outre bien sà»r les résultats mathématiques et autres théorèmes, je pense surtout que c’est la démarche à  adopter face à  un problème que j’ai du apprendre car elle est très différente de celle du lycée o๠il suffit de se rappeler comment il nous est demandé de traiter telle ou telle question. D’autre part, j’ai rencontré beaucoup de personnes également passionnées par les mathématiques avec qui l’échange est particulièrement enrichissant ; et avec qui j’espère garder contact longtemps. Enfin, et là  je parle au futur, je pense que l’expérience des OIM est unique et que j’en garderai souvenir toute ma vie.

A part les maths ?

J’apprécie beaucoup le sport, autant à  pratiquer qu’à  observer ; et notamment le Judo, que je pratique maintenant depuis très longtemps. Au lycée, je ne peux pas vraiment citer les autres matières qui m’intéressent car de manière générale j’aime beaucoup apprendre et suis donc intéressé par toutes.

Projets d’avenir ?

L’année prochaine je continue bien sà»r à  faire des maths et vais donc en classe préparatoire pour cela. Pour ce qui concerne la suite après, je ne sais pas encore précisément ce que je veux faire, mais cela sera très probablement quelque chose en rapport étroit avec les maths !