MathC2+ – Stage de secondes à Rennes – Juin 2011

Date: du 21 au 23 juin 2011

Lieu: ENS Cachan, antenne Bretagne

Académie: Rennes (Ludovic Degraeve)

Porteur de projet: Rozenn Texier-Picard (Maître de conférences à  l’ENS Cachan Bretagne)

Partenaires scientifiques et pédagogiques: ENS Cachan antenne de Bretagne, IRMAR, IREM de Rennes, Ecole doctorale Matisse

Lien: Stage de secondes – ENS Cachan, communiqué de presse

Retours sur le stage: témoignage des élèves et posters de restitution des ateliers.

Mots clefs: formes, optimisation, topologie algébrique, pavages, isopérimétrie, géométrie

Un programme autour de la recherche en optimisation de forme :

— Des ateliers (le problème isopérimétrique en lien avec les films de savon, drà´les de roues : le triangle de Reuleaux et les formes de diamètre constant, les pavages, Comment sait-on que la Terre est ronde?, Jeux de ficelle, une promenade dans le monde de la topologie algébrique) avec restitution des ateliers par séances de posters

— Des visites et des échanges

  • Visite de l’exposition “Les mathématiques à  portée de main”, à  l’Espace des Sciences (CCSTI de Rennes)
  • Séance de planétarium sur le système solaire
  • Café des métiers : interventions de divers professionnels et échanges avec les élèves

Ce que les élèves en disent…

Judikael, élève au lycée Descartes :
« J’étais curieux de venir, je me demandais comment se passerait ce stage. C’est intéressant de voir toutes ces applications des mathématiques. J’aime beaucoup l’ambiance, et l’encadrement avec des jeunes tuteurs : c’est simple et efficace.
Et puis, les sujets abordés sont intéressants. Il suffit d’être curieux, et on se sent tout de suite à  l’aise. En plus, il y a le cadre de l’ENS, qui est vraiment agréable.
Ce que j’apprécie aussi, c’est qu’il n’y a pas d’exigence de niveau. Les tuteurs nous aident à  avancer, ils n’attendent pas qu’on soit super forts, on progresse à  notre rythme. Les sujets ne sont pas tout à  fait nouveaux pour moi, je connaissais déjà  des bases dessus. Mais avec Geogebra, j’ai pu les manipuler moi-même, par exemple. »

MathC2+ – Stage de quatrièmes à Toulouse – Juin 2011

Date: du 3 au 7 juillet 2011

Lieu: Institut Mathématique de Toulouse

Académie: Toulouse (Martine Raynal)

Porteur de projet: Jean Aymes

Partenaires scientifiques et pédagogiques: Université Paul Sabatier, Institut Mathématique de Toulouse, IREM de Toulouse, Inspection académique et régionale de Toulouse

Mots clefs: pavages, théorie de l’information, codage, cryptologie, théorie des jeux, modèles aléatoires, marches aléatoires

Sur 150 candidats, ce sont 22 élèves de quatrième issus de huit département de Midi-Pyrénéess dont 15 filles qui ont été retenus pour participier aux journées de découverte « Jeunes Talents Mathématiques Midi-Pyrénées » à  l’Institut Mathématique de Toulouse. Vu l’étendue géographique de l’origine des participants, le stage nécessitait un hébergement. Au programme

— deux journées recherche (pavage et empilements, codage et cryptographie)

— des ateliers de résolutions de problèmes avec restitution sous forme de session posters et échanges avec les chercheurs mathématiciens

— des visites (bibliothèque de l’IMT, LAAS, IRSAMC et coulisses de l’aéroport de Toulouse-Blagnac)

MathC2+ – Stage Science Ouverte à Paris 13

Date: 20 juin au 1 juillet 2011

Lieu: Université Paris 13, Campus Bobigny

Académie: Créteil (Philippe Dutarte)

Porteur de projet: Association Science Ouverte

Partenaires scientifiques et pédagogiques: Paris 13 (Dep. Math, UFR Santé, Médecine, Biologie humaine, Dept. des activités phys. et sport., DAPS), Paris 6, Palais de la découverte

Lien: http://www.scienceouverte.fr/Science-Ouverte-a-Paris-13-L

Mots clefs: Pi, algorithmique, nanotechnologie, biologie, nature d’un problème mathématique, génomique, métier scientifique, économie sociale, construction de polyhèdre, chimie

Rapport complet: en téléchargement sur le site de Science Ouverte

Ce sont 27 lycéens de l’académie de Créteil (dont 20 filles) qui se sont rassemblés pour la deuxime édition du stage “Science Ouverte à  Paris 13” organisée du 20 juin au 1 juillet 2011.

Les élèves ont partagé leur temps entre

— les cours et TD autour du thème de Pi (dont une approche algorithmique),

— un atelier d’exploration scientifique type “Math en jeans”,

— des conférences et rencontres (les nanotechnologies, la vie après la mort d’Henrietta Lacks, promenade autour d’un monde mystérieux, la génomique, speed-meeting des métiers scientifiques et techniques)

— des ateliers (économie sociale et solidaire, construction de polyhèdres)

— des visites (laboratoire de physique des lasers, palais de la découverte, espace Pierre-Gilles De Gennes, Lutherie Urbaine)

— des activités sportives

MathC2+ – Stage Zero en maths

Date: du 18 au 22 avril 2011

Lieu: Institut Henri Poincaré (Paris Ve)

Académie: Créteil (Philippe Dutarte)

Porteur de projet: Association Science Ouverte

Partenaires scientifiques et pédagogiques: Université de Lille 1, UPMC, Université Paris 12, Institut Henri Poincaré, association Kangourou

Lien: Zero en maths!

Mots clefs: numérotion, histoire des maths, théorie des ensembles, série, convergencen, limites, cryptologie, preuves sans divulgation de connaissance, infiniments petits

Rapport complet: un rapport complet est en téléchargement sur le site de l’association.

C’est l’association Science Ouverte en collaboration avec le Science Académie qui a porté le stage Zéro en Maths avec le soutien de Philippe Dutarte, IPR à  l’académie de Créteil.

Ce sont 20 lycéens (de la seconde à  la terminale) de la région parisienne (3 de l’académie de Paris, 4 de l’académie de Versailles et 13 de l’académie de Créteil) dont 8 filles et 12 garçons qui se sont réunis à  l’Institut Henri Poincaré du 18 au 22 avril 2011.

Au programme…

— Des ateliers

  • La numération sans zéro, à  partir d’une tablette babylonienne et du boulier chinois
  • Construire N, Z, Q, à  partir de l’ensemble vide
  • Etude de la série harmonique et de la « série harmonique sans zéros » (dans l’écriture décimale des dénominateurs)
  • Définition et comparaison de limites nulles (notamment pour les fonctions trigonométriques)
  • Preuves « zéro information »
    A la fin du stage, les élèves ont restitué leur travaux au travers d’une session posters.

— Des conférences

  • Conférence à  plusieurs voix sur l’histoire du zéro en maths
  • Conférence d’André Deledicq sur les infiniments petits
  • Conférence sur la cryptologie par Jill-Jênn Vié

— Des visites

  • Visite de l’observatoire de Meudon organisée par la délégation CNRS
  • Visite commentée par Girolamo Ramunni au musée du CNAM sur le thème du vide.
  • Visite de la bibliothèque de l’Institut Henri Poincaré

MathC2+ – Stage d’info à Lille – Juin 2011

Date: du 20 au 24 juin 2011

Lieu: Université de Lille 1, Campus de Campus de Villeneuve d’Ascq

Académie: Lille (M. Gouy)

Porteur de projet: Eric.Wegrzynowski (enseignant à  l’ USTL, UFR IEEA)

Lien: Stage d’informatique de Lille

Mots clefs: algorithmique, automates cellulaires, jeux de la vie.

Retours sur le stage1: Articles dans le Nord-Eclair: « Les lycéens passionnés par les sciences » et « Plus tard, je deviendrai enseignant-chercheur »

Ce sont 25 élèves qui se sont réunis à  l’Unveroisté de Lille 1 du 20 au 24 juin 2011.

Le programme était largement consacré aux mathématiques liées à  l’informatique, à  l’algorithmique et aux découvertes des domaines de l’électronique de de l’automatique:

— ateliers (algorithmique pour robots, stéganographie, automates cellulaires et jeux de la vie)

— conférence sur le codage numérique,

— ateliers de découverte (énergie solaire, fibre optique et hyperfréquences, véhicules autonomes, énergies renouvelables)

— visites (la salle blanche, plateforme photonique, plateforme telecom).

Jugend forscht 2011 – Rapport

Les concours de projets scientifiques ont une longue tradition dans plusieurs pays, alors qu’ils sont encore à  un stade expérimental en France. Ainsi, le concours «Intel International Science and Engineering Fair » aux Etats-Unis, a été fondé en 1950 par la Société pour la science et le public (Society for Science & the Public), et est financé par Intel depuis 1997. En Allemagne, la fondation «Jugend forscht » organise le concours du même nom depuis 45 ans.

Jugend forscht est une fondation qui a été créée en 1966; son rà´le est d’organiser un concours de projets
scientifiques – le concours Jugend forscht ( « la jeunesse cherche »). En 2011, c’est donc la 46ème édition
de ce concours.

Ci dessous, vous trouverez le rapport de Martin Andler à  propos de l’édition 2011 du concours.

Wenda Zhou

Peux-tu te présenter en quelques mots?

Je m’appelles Wenda et je suis élève au lycée international de Saint Germain en Laye (en section Britannique).

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths?

Je m’intéresse aux maths et aux sciences en général depuis tout petit, mais ce n’est que très récemment (en classe de première) que j’ai commencé à  approfondir mes connaissances et à  m’entraîner spécifiquement aux mathématiques de type Olympiades, avec notamment le stage d’été à  Grésillon. Les maths sont cependant pour moi aussi un outil que j’utilise lorsque je programme et que je travaille sur des problèmes d’algorithmique, qui pose des problèmes différents: la solution (au sens mathématique) est souvent évidente, il s’agit « juste » de la calculer d’une manière efficace et économe!

As-tu d’autres passions?

Je suis intéressé par les sciences d’une manière générale, et notamment par la physique et l’informatique, mais aussi par la musique (je suis pianiste et violoncelliste) et les sciences humaines (notamment l’histoire et la philosophie). Je fais aussi du roller de vitesse (qui ressemble au short track du patin à  glace) en compétition.

Quels sont tes projets d’avenir?

Je compte étudier à  l’université de Cambridge en Angleterre pour étudier les mathématiques. J’ai fait ce choix car il me permet de me concentrer sur les mathématiques dès la première année dans le cadre d’un système universitaire. De plus, l’organisation du travail (12h de cours en amphithéà¢tre, entre 5h et 30h de devoirs et 2h de tutorats, c’est-à -dire une réflexion sur les devoirs avec un professeur et un autre élève seulement) me permettra de continuer le sport et la musique.

Vincent Mouly

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Vincent, élève en Terminale S au lycée Camille Claudel à  Palaiseau, et je participe à  l’OIM en 2011.

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

Difficile à  dire. En fait, aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé les maths. J’ai commencé à  faire des concours extra-scolaires en CE2, via la FFJM (Fédération française des jeux mathématiques et logiques), que j’ai connue grà¢ce à  mes frère et soeur, qui avaient déjà  participé. En Seconde, j’ai commencé à  aller au club de maths d’Orsay, animé par David Zmiaikou. C’est lui qui m’a inscrit au test de sélection des OFM en 2008, o๠j’ai réussi à  me qualifier pour la préparation olympique. Par la suite, j’ai fait le stage Animath de Grésillon en 2009 et 2010, j’ai participé à  l’OFM trois années de suite, je suis allé au club de Lyon cette année et au final je me retrouve dans l’équipe pour Amsterdam.

En dehors des Olympiades, j’ai participé à  la FFJM tous les ans du CE2 à  la 1e, à  Euromath (un concours de maths européen par équipe) 2 ou 3 fois, au Kangourou 3 ou 4 fois, plus quelques concours sur internet, que je fais pour le plaisir. Enfin, j’ai participé à  l’ITYM (International Tournament of Young Mathematiciens) en 2010 avec l’équipe d’Orsay, et j’aurais de nouveau participé cette année si le stage final des OFM n’était pas tombé en même temps.

Et au lycée ?

Je n’ai jamais vraiment été scolaire. En fait, j’ai toujours été incapable de faire sérieusement quelque chose qui ne m’intéresse pas, comme mes devoirs d’allemand, par exemple. Depuis le Primaire, ça m’a posé des problèmes. C’est pourquoi je n’ai pas pu sauter de classe avant la cinquième, bien que je m’y sois ennuyé dans tous les cours. Auourd’hui, je me retrouve avec une mention Assez bien au Bac, et un dossier qui ne m’aurait certainement pas permis de trouver une bonne prépa s’il n’y avait pas les Olympiades.

Des projets d’avenir ?

Je pense que je voudrais être chercheur, probablement en maths. Mais bon ! Je vais commencer par essayer d’intégrer une grande école, et je me poserai des questions plus tard.

Seginus Mowlavi

Seginus Mowlavi est élève de seconde au lycée international Ferney Voltaire de Lyon. à€ 14 ans, il a été sélectionné pour représenter la France aux Olympiades Internationales de Mathématiques, avec Jonathan Dong, Diane Gallois-Wong, Baptiste Louf, Antoine Michon et Vincent Mouly. Voici son portrait.

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

J’ai toujours aimé les sciences. Mon réel intérêt pour les maths remonte peut-être à  la fin de la primaire, alors que mon père discutait de problèmes de maths avec mon frère. Je les entendais parler d’équations, j’observais les calculs qu’ils posaient… Finalement, je suis allé voir mon père et je lui ai demandé de m’en apprendre plus sur les équations. C’est sans doute comme cela qu’à  vraiment débuté mon intérêt pour les maths. Par la suite, en sixième, puis en troisième, j’ai passé le concours Kangourou, sans trop y croire. Pourtant j’ai été sélectionné. Parallèlement, je me rendais (et je me rends toujours) régulièrement au Club de mathématiques de Lyon.
J’ai aussi suivi les stages Grésillon, organisés par Animath, en classes de quatrième et de troisième, et cette année encore. Ce qui me plaît particulièrement dans ces stages, c’est que les mathématiques qu’on y étudie sortent du cadre de l’enseignement. Comme les concours, cela permet de voir autre chose, d’élargir son horizon, et surtout de se confronter à  des gens de son niveau.


Pourquoi participer aux Olympiades internationales de mathématiques ?

C’est pour ces mêmes raisons que j’ai voulu participer aux Olympiades internationales de mathématiques. Quand j’ai été sélectionné, je ne réalisais pas vraiment. D’ailleurs, c’est toujours le cas. Du coup, je ne suis pas particulièrement stressé. Peut-être que ça viendra le jour de l’épreuve… En attendant, je me prépare en étudiant des cours et, depuis une semaine ou deux, je m’entraîne à  l’aide d’annales. J’ai aussi suivi un stage de préparation avec les autres membres de l’équipe nationale française. C’était un bon moment. On se connaît tous depuis Grésillon, et beaucoup sont également membres du club de Lyon. On s’entend bien.
Obtenir une médaille à  Amsterdam, c’est très incertain. Mais j’espère au moins être récompensé par une mention honorable. Quoi qu’il en soit, c’est toujours une bonne expérience. Et puis, c’est bien pour le CV, c’est un investissement pour les années futures !


Et après les OIM, qu’est ce que tu vas faire ?

Je participe au stage Grésillon, fin aoà»t, pour la troisième fois consécutive. J’aime vraiment les maths, même si j’ai aussi d’autres centres d’intérêt : je lis, je programme un peu, j’aime aussi sortir avec mes amis. Mais les mathématiques tiennent une place particulièrement importante dans ma vie.

As-tu déjà  une idée de ce que tu veux faire plus tard ?

Je ne sais pas encore précisément, mais ce qui est certain, c’est que j’exercerai une profession en rapport avec les maths. Des maths abstraites de préférence. Pourquoi pas de la recherche ?

Léontine Laureau

Retour sur la cérémonie

La cérémonie à  Paris m’a beaucoup plus. La conférence de Laure Saint Raymond sur ‘‘les problèmes mathématiques dà» à  l’océanographie” était certes compliquée mais très intéressante. Celle de l’après-midi, sur la découpe des graphes était elle aussi très sympa.

Pourquoi avoir participé aux Olympiades ?

Quand le prof de math à  parler de ces Olympiades, j’étais très motivée d’une part parce que j’aime les maths et d’autre part parce que j’ai déjà  participé au concours Kangourou. J’étais très surprise d’être comptée parmi les lauréates. En tout cas, très bon souvenir de ce concours.

Depuis quand t’intéresses-tu aux maths ?

Depuis le collège, j’aime beaucoup les maths et je voulais devenir prof de math. J’ai changé depuis, mais j’aime toujours autant les maths. J’aime la logique et résoudre des problèmes. Je fais aussi pas mal de casse-tête.

Des projets d’études ?

Je suis en STL, pour faire de la chimie. Je souhaiterais devenir ingénieur de laboratoire dans la police scientifique. Après le bac, aller en école de prépas pour pouvoir intégrer une école d’ingénieure.