Exposition – Imaginary Mathematics

L’exposition Imaginary Mathematics.

Cette exposition, préparée par l’institut de recherche en mathématiques d’Oberwolfach, était présentée à  Paris en novembre et décembre à  la bibliothèque de recherche de mathématiques de l’université Pierre-et-Marie-Curie.

L’exposition présente des objets géométriques, surfaces ou formes plus compliquées, qui ont deux points communs : elles sont intéressantes mathématiquement parlant, et tout simplement… belles.

Le site permanent de l’exposition (en anglais) se trouve ici.

Des images de l’inauguration de l’exposition à  Paris se trouvent ici

Un article de Bernard Teissier présentant l’exposition sur le site Image des mathématiques se trouve ici.

Cycle 2011 ” Un texte, un mathématicien” – Programme

Attention! Afin d’organiser au mieux les inscriptions, les visites et les préconférences, il est demandé aux professeurs des lycées qui désirent participer de nous faire part de leur souhait au travers de ce formulaire le plus rapidement possible et avant le 17 janvier 2011.

La BnF, la SMF et Animath s’associent à  nouveau pour proposer un cycle de conférences “Un texte, un mathématicien” en 2011.

Comme pour les cycles précédents, les conférences se tiendront le mercredi à  18h30 sur le site François-Mitterrand de la BnF (Grand auditorium, Hall Est, Quai François-Mauriac, Paris 13) et sont gratuites.

Programme des conférences

 mercredi 9 février 2011,
La découverte de Fourier : “Même le feu est régi par les nombres” par Jean-Pierre Demailly,

 mercredi 23 mars 2011, Les mystères de la fonction zeta de Riemann par Antoine Chambert-Loir,

 mercredi 6 avril 2011, Le hasard et ses lois universelles depuis Laplace par Alice Guionnet,

 mercredi 11 mai 2011, La régulation des systèmes complexes depuis Maxwell par Jean-Michel Coron.

Les présentations des conférences ainsi que l’affiche du cycle se trouvent sur le site de la SMF.

Le cycle et les lycées

Les lycées d’Ile-de-France ont l’opportunité d’inscrire leurs élèves de Première S et de Terminale S (inscriptions limitées).

Par ailleurs, la BnF donne l’opportunité (inscriptions limitées) aux classes inscrites de profiter de l’après-midi du jour de la conférence pour découvrir gratuitement la bibliothèque. Trois formules de découverte sont proposées.

  1. Formule ” Ressources de la BnF”: elle consiste en une présentation de la BnF à  partir du site web, d’une présentation de ses outils, d’une visite de la salle C (salle des sciences et techniques) et d’une visite du bà¢timent. Début de l’activité à  15h30.
  1. Formule ” Exposition “: présentation suivie d’une visite libre de l’exposition Gallimard. Début de l’activité à  16h30.
  1. Formule ” Globes “: présentation des Globes de Coronelli suivie d’une présentation des outils sur l’astronomie ainsi que d’une visite de la salle C (salle des sciences et techniques). Début de l’activité à  16h30.

Enfin, grà¢ce au soutien du conseil général de la Région Ile-de-France, Animath propose aux lycées d’Ile-de-France qui ont inscrit des classes d’accueillir gratuitement un préconférencier pour préparer les conférences.

Manifestation d’intérêt

Attention! Afin d’organiser au mieux les inscriptions, les visites et les préconférences, il est demandé aux professeurs des lycées qui désirent participer de nous faire part de leur souhait au travers de ce formulaire le plus rapidement possible et avant le 17 janvier 2011.

Problèmes classiques, exposés accessibles, parcours guidés

Les liens sont présentés sous forme de tableaux. Dans les deux colonnes de droite, on trouvera le niveau (Primaire, Collège, Lycée, Supérieur, Gradué) du public visé par le site présenté, et la langue (Français, Anglais) dans laquelle il est rédigé.

















Bibmath par Frédéric Bayart : petits articles, exercices, rappels, formulaire, biographies, dictionnaire (très fourni), lexique français-anglais…L SF
Math en Jeans : sujets de recherche, problèmes ouverts commentésGF
Problèmes amusants divers, jeuxLA
L’Encyclopédie mathématique des suites entièresL SF
The Geometry JunkyardL SA
Encyclopédie des constantes mathématiquesL SA
La Casemath : diverses ressources mathématiques pour le collègeCF
Chronomath : introduction claire à  de très nombreux problèmes mathématiques sous un angle historique, par Serge Mehl.GF
Site d’Hubert Martineau : mathématiques amusantesC LF
Pythagore : tout sur le théorème du même nomF
Dictionnaire visuel des courbes planes, avec un grand nombre de leurs propriétés, par Xah Lee.C L SA
Propriétés d’un certain nombre de courbes planes.L SA
Mathcurve : encyclopédie des formes remarquables, textes mathématiques…S LF
Tangente, magazine de mathématiques pour lycéensLF


Journée ” filles et maths ” 2010 – 2011

Après le succès des journées organisées en 2009-2010, femmes et mathématiques et Animath renouvellent l’organisation des journées “Filles et mathématiques, une équation lumineuse”, avec le soutien de la région Ile de France :

 le 15 décembre 2010 pour les élèves de Première S et Terminale S,

 le 27 janvier 2011 pour les élèves de Troisième et de Seconde.

Programme

Les journées se dérouleront à  l’Institut Henry Poincaré, 11-13 Rue Pierre et Marie Curie – Paris

Vous pouvez télécharger le programme du 15 décembre et le programme du 27 janvier.

Inscriptions

Les professeurs qui désirent inscrire un groupe de filles doivent

 se signaler par email à  l’adresse fillesetmath@animath.fr en précisant le nombre d’élèves qui participeront à  la journée et le nom du lycée/collège

Attention! Suite aux intentions d’inscription déjà  reçues pour les journées du 15 décembre et du 27 janvier, toute nouvelle demande d’inscritption sera mise sur liste d’attente.

 pour chaque participante, renvoyer par courrier (Animath – IHP, 11-13, Rue Pierre et Marie Curie, 75231 Paris Cedex 05) la convention dà»ment complétée téléchargeable ici: convention pour le 15 décembre, convention pour le 27 janvier.

Une élève qui souhaite s’inscrire à  titre individuel

 se signale par email à  l’adresse fillesetmath@animath.fr,

 renvoie par courrier (Animath – IHP, 11-13, Rue Pierre et Marie Curie, 75231 Paris Cedex 05) la convention correspondante dà»ment complétée,: convention pour le 15 décembre, convention pour le 27 janvier.

Rencontre avec le mathématicien Ngô Bao Châu, médaillé Fields 2010

Ngà´ Bao Chà¢u, mathématicien franco-vietnamien, est un des quatre lauréats de la médaille Fields 2010. Il a été pendant presque dix ans chercheur CNRS au laboratoire de mathématiques (LAGA) de l’université Paris-Nord. Il est maintenant professeur à  l’université Paris-Sud et à  l’université de Chicago.

L’université Paris-Nord organise une journée en son honneur

vendredi 19 novembre 2010 sur le campus de Villetaneuse.

Le matin à  10h15, le professeur Ngà´ donnera une conférence pour mathématiciens.

L’après-midi, aura lieu une rencontre entre lui et des lycéens, étudiants et professeurs.

L’invitation et le programme de la journée sont disponibles ci-dessous.

Une présentation de Ngà´ Bao Chà¢u et de ses travaux est disponible ci-dessous.

L’inscription est obligatoire :

— pour lycéens scolarisés dans l’académie de Créteil

— pour tous les autres

Chasse au trésor mathématique

La chasse au trésor se déroule en deux étapes. La première se déroule sur ce site web pendant la semaine de la science et la semaine précédente, c’est-à -dire du 9 au 23 octobre; elle ouvre les portes de la seconde étape dans les rues de Paris (cette dernière étape n’est pas obligatoire).

Région Est – Cercle mathématique de Strasbourg

L’Institut de recherche mathématique avancée (IRMA) et l’Institut de recherche sur l’enseignement des mathématiques (IREM), avec le soutien d’Animath, créent une nouvelle structure à  la rentrée 2010 :


Le cercle mathématique de Strasbourg

Le cercle est destiné à  tous le lycéens (tous les niveaux et filières confondus) qui s’intéressent aux mathématiques. Encadrés par des enseignants et chercheurs de l’IRMA et de l’IREM, les élèves vont y découvrir des mathématiques autres que celles du programme du lycée, ou d’autres aspects des mathématiques déjà  connues.

Plus d’informations sur le site de ce nouveau club.

Diane Gallois-Wong

Diane Gallois-Wong a obtenu en 2010 le premier prix ex-aequo aux Olympiades académiques de 1ère. Elle a participé pour l’équipe de France à  l’Olympiade balkanique puis à  l’Olympiade internationale également en 2010, o๠elle a obtenu, les deux fois, une médaille d’argent. A l’OIM, elle a terminé à  la 76ème place, mais 3ème fille dans une compétition qui attire davantage les garçons que les filles. Elle entre en terminale au lycée Louis-le-Grand en septembre 2010. L’entretien ci-dessous a eu lieu à  la fin du stage de Grésillon au mois d’aoà»t 2010

Diane, tu es la première Française sélectionnée pour l’Olympiade Internationale (IMO) en fin de première, et la première Française à  obtenir une médaille d’argent à  cette épreuve. C’est également toi qui as obtenu le meilleur résultat à  l’Olympiade Balkanique (BMO) début mai. Est-ce que tu t’y attendais ? Ces deux Olympiades t’ont-elles semblé faciles, ou te sens-tu stimulée par cette ambiance de compétition ?

Quelques semaines avant les BMO, je n’étais toujours pas certaine d’être sélectionnée pour y participer, alors si je m’attendais à  obtenir une médaille d’argent ! J’espérais réussir au moins un exercice, décrocher peut-être une médaille de bronze avec beaucoup de chance… Ce résultat encourageant m’a permis de partir plus confiante aux IMO, o๠j’ai néanmoins été très agréablement surprise par cette seconde médaille. Les deux épreuves m’ont semblé difficiles ; mais bien sà»r, je n’entendais pas résoudre tous les problèmes. Les IMO étaient, paraît-il, plus difficiles que l’année dernière, à  l’inverse des BMO. Quoi qu’il en soit, les médailles étant réparties selon certains pourcentages sur les participants, leur attribution ne dépend pas de la difficulté des énoncés. L’ambiance est assez impressionnante avec les enveloppes destinées à  recevoir chacune la solution d’un problème différent, l’énoncé en langue anglaise qu’on reçoit en plus de la version française, les petits cartons «Â More paper  », «Â Water please  », etc. utilisés afin de ne pas rompre le silence studieux qui plane sur la salle… Mais bientà´t la tension palpable dans l’atmosphère est oubliée, ce qui laisse un cadre idéal pour travailler.

C’est la troisième fois que tu participes au stage de Grésillon, et cette année tu as dà» renoncer à  un voyage en Pologne avec les lauréats de Kangourou. Est-ce l’ambiance conviviale du stage ou la qualité de la formation qui te motive ? Le stage est-il une bonne préparation à  l’Olympiade Internationale ? Y a-t-il une grande différence de niveau entre le stage et l’Olympiade Internationale ?

C’est déjà  très triste car c’était cette année mon dernier stage à  Grésillon… Je n’aurais surtout pas voulu le manquer. Bien sà»r, je regrette de ne pas être allée en Pologne avec d’autres lauréats rencontrés à  la finale du Kangourou, mais il faut bien choisir. A Grésillon, je peux préparer efficacement les prochaines Olympiades en passant une semaine très sympa à  faire des maths, et jouer aux cartes (le reste du temps) avec beaucoup d’amis rencontrés pendant les autres stages et quelques nouvelles connaissances. Je pense que les stages sont très utiles pour préparer les Olympiades, tant les cours o๠l’on découvre des méthodes, des théorèmes permettant de résoudre des exercices différents de ceux que l’on fait au lycée, que les tests en trois ou quatre heures auxquels on se familiarise, apprenant à  construire avec persévérance une solution sans question intermédiaire pour guider le raisonnement. On découvre aussi qu’il ne faut pas se décourager lorsqu’on n’avance pas : il arrive souvent de résoudre un exercice durant le dernier quart d’heure, voire de ne rien trouver du tout, ce qui n’est pas grave ! C’est agréable de passer des tests qui n’ont pas d’autre enjeu que l’entrainement. Ensuite, lorsque les résultats ont une plus grande importance, on est un peu moins tendu. Les stages comportent différents groupes : pendant que certains découvrent les bases des maths olympiques, d’autres travaillent sur des exercices qui peuvent atteindre le niveau des problèmes faciles, voire intermédiaires des Olympiades.

Tu assistes notamment aux cours de Bodo Lass dans le cadre du club de mathématiques discrètes de Lyon bien que tu habites Paris. Cette année, plus encore que d’habitude, c’est la géométrie qui a départagé les candidats, et la France s’est distinguée notamment sur le problème 2. Est-ce dà» à  la formation en géométrie projective que vous a donnée Bodo Lass ?

La plupart des Français que j’ai rencontrés pendant la préparation olympique affirment que la géométrie est le domaine qui leur donne le plus de mal. L’approche projective que nous enseigne Bodo permet d’aborder les problèmes de géométrie différemment : des énoncés qui semblent très différents peuvent présenter de grandes similitudes du point de vue projectif, qui réduit en quelque sorte le nombre de configurations ; et un problème choisi par le jury pour sa difficulté peut malgré tout avoir une preuve projective simple et rapide. Je pense qu’on peut dire que c’est grà¢ce à  Bodo que la France a obtenu 56 points sur les problèmes 2 et 4 réunis. Pour ma part, la géométrie (non projective) a toujours été ce que je préférais. Les cours à  Lyon m’ont permis de beaucoup m’entraîner dans ce domaine (et dans d’autres, par exemple les inégalités, qu’on aborde souvent). Rechercher des preuves projectives peut beaucoup aider mais n’est jamais obligatoire ; toutes les méthodes sont bonnes pour chercher un problème d’Olympiade.

Sais-tu ce que tu veux faire plus tard et la préparation olympique t’a-t-elle apporté quelque chose en vue de cet avenir ?

Plus tard, je veux faire des maths. Quel métier exactement, je ne suis pas encore certaine… probablement de la recherche. J’ai toujours aimé les maths, mais la préparation olympique m’a permis de réaliser à  quel point, de découvrir que ça me plait même quand j’en fais sept, huit heures par jour ! En plus de nouvelles connaissances mathématiques et d’une habitude de chercher des problèmes déjà  plus longs et moins guidés qu’au lycée, la préparation olympique me permet de rencontrer d’autres passionnés de maths de mon à¢ge, parmi lesquels certains en feront sans doute aussi leur métier.