Les bateleurs de la science est une troupe menée par Eric et Valérie. Ces deux comédiens chanteurs aiment faire rire et offrir des moments festifs au public, surtout dans la rue…!
Vous avez pu les voir au Salon de la culture et des jeux mathématiques de Saint Sulpice:
La preuve – La pièce
Sujet
La recherche en mathématiques.
Historique
La preuve aurait été inspirée par la travail d’Andrew Wiles qui a démontré en 1994 le Dernier théorème de Fermat.
Ennoncé du théorème :
“Il n’existe pas de nombres entiers non nuls x, y et z tels que :
x^n + y^n = z^n
dès que n est un entier strictement supérieur à 2.”
Résumé
La preuve a pour personnages principaux Robert,un mathématicien de génie qui a sombré dans la folie, et sa fille qui lui survit : Catherine, brillante elle aussi, mais qui a sacrifié ses études et sa jeunesse (elle a 25 ans) pour veiller sur son père malade.
Durant sa longue dégénéresence , Robert écrit frénétiquement plus d’une centaine de cahiers.
Après sa mort, l’heure du choix irrévocable est arrivée pour Catherine, en même temps qu’arrive de New York son exubérante et envahissante sÅ“ur, Claire. De plus, un ancien étudiant du département de mathématiques se lance dans la lecture des nombreux carnets de Robert pour tenter d’y déceler les indices d’une nouvelle théorie mathématique.
Dans un des manuscrits du père, il trouve une démonstration révolutionnaire. Cependant, Catherine affirme en être l’auteur…
Exemplaire
La preuve est éditée dans son texte original sous le titre Proof aux éditions Dramatist’s Play Service (janv.2002)
ISBN 0822217821
Le cas de Sophie K.
Pour voir des photos, c’est ici.
Sophia Kovaleskaia est née en Russie. Elle est la première femme professeur de mathématiques en Europe!! Elle a lutté toute sa vie pour les droits des femmes à étudier comme les hommes dans le milieu scientifique.
Ses travaux sur les systèmes intégrables ont servi en physique mathématique à la frontière entre prédictabilité et chaos. Elève de Weirstrass, fondateur de l’analyse complexe, elle a effectué des recherches lui valant une reconnaissance dans son domaine, lui permettant de rencontrer Henri Poincaré.
En mathématiques, elle a introduit un nouveau cas caractéristique dans le comportement des toupies (Le fameux “Cas de Sophie K”).
Loin d’être une oeuvre bibliographique, la pièce présente sa personnalité et les problématiques qui ont donné sens à sa vie : la beauté des mathématiques, le pouvoir de la littérature et la lutte pour la justice sociale. La pièce est plus une performance et offre plusieurs points de vue, utilisant des technologies contemporaines.
Textes d’idées
– CARROL L.
CHATEAUBRIAND F.-R., Le Génie du christianisme, IIIème partie, livre II, chapitre 1 (ed. GF pp. 410-412).
PASCAL, Pensées (les deux infinis).
PASCAL, Traité sur les coniques.
QUENEAU R., Bà¢tons, chiffres et lettres.
RABELAIS F., Gargantua (son éducation).
VALERY P., Cahiers.
Récits
– BORGES J. L.
GUEDJ D., Le Théorème du Perroquet.
HERSCOVICI A., La Spirale de l’escargot, contes mathématiques, ed. du Seuil.
PEREC G., Cantatrix sopranica.
PEREC G., La Vie mode d’emploi (la grosse petite fille qui fait des maths pour construire une tour de 800 mètres au pà´le sud).
QUENEAU R., Exercices de style (quelques textes).
QUENEAU R., Les Enfants du Limon, ed. Gallimard, 1938 (avec ses « quadrateurs de cercle »).
QUENEAU R., Odile, ed. Gallimard (le héros est mathématicien).
ROUBAUD J., Mathématique : Récit.
VERNE J., De la Terre à la Lune.
Poésie
– CORBIERE T., « Un sonnet ».
GUILLEVIC E., Euclidiennes.
HUGO V., Contemplations, livre 1er, « Aurore », à propos d’Horace.
LAUTREAMONT, Les Chants de Maldoror, chant deuxième, chapitre 10 (dans l’édition des Å’uvres complètes de la Librairie José Corti, pp. 190-194 depuis « à” mathématiques sévères, je ne vous ai pas oubliées » jusqu’à « consoler le reste de mes jours de la méchanceté de l’homme et de l’injustice du Grand-Tout ! »).
PREVERT J., Paroles, « Page d’écriture ».
QUENEAU R., Cent mille milliards de poèmes.
ROUBAUD J., Epsilon, ed. Poésie / Gallimard.
VIAN B., Textes et chansons, « Racine carrée », ed. 10/18.
OuLiPo
OULIPO ? Qu’est ceci ? Qu’est cela ? Qu’est-ce que OU ? Qu’est-ce que LI ? Qu’est-ce que PO ?
OU c’est ouvroir, un atelier. Pour fabriquer quoi ? De la LI.
LI c’est la littérature, ce qu’on lit et ce qu’on rature. Quelle sorte de LI ? La LIPO.
PO signifie potentiel. De la littérature en quantité illimitée, potentiellement productible jusqu’à la fin des temps, en quantités énormes, infinies pour toutes fins pratiques.
QUI ? Autrement dit qui est responsable de cette entreprise insensée ? Raymond Queneau, dit RQ, un des pères fondateurs, et François Le Lionnais, dit FLL, co-père et compère fondateur, et premier président du groupe, son Fraisident-Pondateur.
Que font les OULIPIENS, les membres de l’OULIPO (Calvino, Perec, Marcel Duchamp, et autres, mathématiciens et littérateurs, littérateurs-mathématiciens, et mathématiciens-littérateurs) ? Ils travaillent.
Certes, mais à QUOI ? A faire avancer la LIPO.
Certes, mais COMMENT ?
En inventant des contraintes. Des contraintes nouvelles et anciennes, difficiles et moins diiffficiles et trop diiffiiciiiles. La Littérature Oulipienne est une LITTERATURE SOUS CONTRAINTES.
Et un AUTEUR oulipien, c’est quoi ? C’est “un rat qui construit lui-même le labyrinthe dont il se propose de sortir”.
Un labyrinthe de quoi ? De mots, de sons, de phrases, de paragraphes, de chapitres, de livres, de bibliothèques, de prose, de poésie, et tout ça…
Pi – Le film
« Pi » est une fiction sur la recherche des décimales du nombre Pi.
Maximillian Cohen, docteur en mathématiques pense que les mathématiques sont le langage de la nature. Il cherche partout des séquences prévisibles de chiffres, notamment dans l’analyse des valeurs de la Bourse. Vivant seul dans son appartement, il analyse la suite des décimales du nombre Pi en utilisant un ordinateur qu’il a lui-même fabriqué.
Plusieurs personnes s’intéressent de près à ses recherches : son ancien directeur de thèse, une femme de Wall Street ayant accès à un matériel informatique très performant et un groupe de personnes qui pensent que la Torah, lorsqu’on la représente avec des nombres à la place des lettres, contient le vrai nom de Dieu.