Manil Suri mène plusieurs vies de front : il est professeur à l’université du Maryland à Baltimore, spécialiste d’analyse numérique des équations aux dérivées partielles, professeur dans la même université d’études de l’Asie, et écrivain. Il s’implique dans des activités de vulgarisation des mathématiques.
Dans une tribune libre publiée au New York Times le 15 septembre, il se demande comment tomber amoureux des mathématiques, en se souvenant du délicieux vertige qu’il a éprouvé quand il était enfant et qu’il s’est rendu compte que l’on pouvait obtenir tous les nombres entiers en partant de 0, c’est-à -dire de rien, et en ajoutant 1, puis encore 1, puis encore 1…
Il nous rappelle que les maths, c’est bien autre chose que de savoir compter, et qu’on peut les apprécier sans avoir de compétences particulière sur le sujet, comme un non-musicien peut aimer la musique, ou que chacun peut aimer un tableau.